lundi 27 juillet 2009

Sermons sur la Confession de Foi - 13 L'Église et l'État

Le chrétien et l’État

Dans notre confession de foi, il y a au moins deux points, même trois, qui touchent la relation du croyant avec l’état: le douzième, parlant de la séparation entre l’église et l’état, et le quinzième, parlant de l’obéissance aux autorités dans l’état. Qu’est-ce que cela implique ? Est-ce que les deux sont contradictoires ? C’est ce que nous verrons .

Les points 12, 13 et 15 de notre Confession de Foi disent:
« Nous croyons en l’entière séparation de l’église et l’état. »
« Nous croyons à la liberté religieuse; que chaque homme a le droit de pratiquer et propager ses croyances. »
« Nous croyons que le gouvernement civil est divinement établi dans l’intérêt et pour le bon ordre de la société; qu’on doit prier pour les magistrats, les honorer consciencieusement et leur obéir excepté toutefois dans les choses opposées à la volonté de notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le seul Maître de la conscience et le Prince des Rois de la terre. »


L’idée, c’est que comme chrétiens nous devons avoir un témoignage conséquent dans le monde, en ce qui concerne notre attitude envers les autorités humaines.

Nous devons respecter les autorités humaines parce que :
Elles sont instituées de Dieu
Elles y sont pour notre bien.
C’est une preuve de notre honnêteté et de notre désintéressement
En même temps, ces autorités n’ont rien à voir avec la direction de l’église de Dieu, ni vice versa.

En réalité, la question de notre responsabilité envers notre gouvernement est mieux vue à la lumière de ce que nous devons à Dieu.
I. L’église et l’état sont deux entités totalement séparées (Jn. 18:36 "Mon royaume n'est pas de ce monde")
1. L’église a un seul Seigneur : Jésus-Christ (Éph. 4:5)
2. Comme individus, nous faisons parti de l’église et aussi de l’état!
3. L’état ne peut pas se mêler des affaires de l’église, à part de quand les 2 coïncident l’état doit protéger ses citoyens contre la fraude; si l’état donne des exemptions d’impôt à l’église, il peut aussi poser des conditions. La Bible ne donne pas un droit à l’exemption d’impôt à l’église!!!!
4. L’église est appelée à prier pour les autorités, et non pas à diriger l’état!
5. Un croyant individuel peut est impliqué dans l’état, comme Daniel le prophète, mais non pas l’église.
6. Comme croyants individuels, ainsi que comme église, nous n’obéissons pas à l’état si celui-ci nous ordonne d’obéir à Dieu.
II. L'église et l'état sont tous les deux instituées par Dieu
1. Dans sa souveraineté Ro. 13 :2 « établi »
2. selon son ordre Ro. 13 :2 (Puisque Dieu est un Dieu d'ordre)
3. selon sa Parole Gn. 9ss
4. qui est « César »? (Mt. 22 :21)
a) toute autorité Ro. 13 :1
b) le gouvernement – fédéral, provincial, municipal
c) le patron, et le syndicat – tous les deux!
d) La direction de l’école
e) Le professeur en classe
f) La police
g) Les fonctionnaires
h) Les juges
5. Un respect est du à l’autorité humaine, autrement on manque de respect envers Dieu.
III. Elles y sont pour notre bien Romains 13 :4
1. C’est pour cela qu’on leur doit une certaine loyauté
2. On leur doit aussi une responsabilité comme citoyen (voter, propreté, etc.)
3. On doit être reconnaissant, et non pas continuellement se plaindre
a) Différence entre une attitude qui est capable de critiquer et une attitude de critique continuelle
b) Je peux être de droit ou de gauche dans mes idées politiques, cela ne veut pas dire que l’autre partie ne fait absolument rien de bon
c) On doit prier pour les autorités (I Tim. 2 :1-2)
4. On leur doit notre service quand c’est exigé (militaire s’il y a lieu; service juridique, soit comme témoin, soit comme juré)
IV. Notre attitude envers l'état est une preuve de notre honnêteté et de notre désintéressement
1. On doit être scrupuleux avec les impôts
2. On doit obéir à toute loi qui ne contredit pas les exigences de Dieu
(différence entre nos opinions sur ce qui est bien, et ce que Dieu a dit clairement)
3. On doit l’honnêteté et la franchise en tout (travail, syndicat, gouvernement aux 3 paliers)
4. Vous ne devez pas plus que la loi exige Le gouvernement n’est pas Dieu!
5. Il s’agit de notre témoignage pour le Seigneur, et notre désintéressement personnel parce que nous reconnaissons que tout appartient à Dieu.

Alors dans ce contexte, il ne faut pourtant pas oublier la séparation de l’église et l’état. L’église ne peut pas diriger le pays (Jn. 18 :36 « Mon royaume n’est pas de ce monde ». Et le pays ne peut pas diriger l’église en matière de foi ou de pratique (Actes 5 :39). Quelquefois il faut avoir le courage d’annoncer la Parole malgré l’opposition des autorités.
Pourtant, ce n’est pas là notre problème au Canada, dans le moment, et nous devons nous rappeler que notre témoignage en tant que chrétiens touche tous les aspects de notre vie, inclus notre vie de citoyen. Même si nous sommes « pèlerins » - nous devons avoir un bon témoignage en tant que pèlerins!
Une fois, comme jeune, je voulais entrer aux États-Unis, mais je voyageais sur le pousse. Le gardien de la frontière m’a dit : « Tu ne dois pas entrer dans notre pays pour y enfreindre les lois! » De la même façon, en tant que pèlerins dans le monde, nous n’y sommes pas pour enfreindre les lois.

lundi 20 juillet 2009

Sermons sur la Confession de Foi - 12 Les Symboles II

LES SYMBOLES DE L’ÉGLISE (II)

Le Baptême Et Le Repas du Seigneur

Point 11 de notre Confession de Foi : Les Symboles

« Nous croyons qu’il y a deux symboles seulement pour l’église, observés régulièrement dans le Nouveau Testament, dans l’ordre suivant:
Le Baptême, qui est l’immersion du croyant dans l’eau, par lequel il obéit au commandement de Christ et démontre publiquement son identification avec Christ en sa mort, son ensevelissement et sa résurrection.
« Le Repas du Seigneur, qui est la commémoration par laquelle le chrétien a sa part aux deux éléments, le pain et la coupe, lesquels symbolisent le corps et le sang versés du Seigneur, proclamant sa mort jusqu’à ce qu’Il vienne. »

LE REPAS DU SEIGNEUR

Matthieu 26 :17-30

Le repas du Seigneur, étant une chose qui se répète avec une certaine fréquence, et qui se fait avec une certaine formalité, est aussi un des sujets qui peut être une cause de controverse. La forme dans laquelle on prend le repas du Seigneur distingue certaines dénominations des autres, de même que ce qu’on croit au sujet du repas du Seigneur.

Par exemple, les uns croient que les éléments du Repas du Seigneur sont transformés littéralement dans le corps et le sang de Jésus, et que le sacrifice de Jésus à la croix se répète à chaque fois qu’on le prend. D’autres croient que la transformation est plutôt spirituelle. D’autres croient qu’il n’y a pas de transformation des éléments, mais que quand on célèbre le Repas du Seigneur, sa présence en esprit est plus réelle, et on a suggéré que quand Jésus promet : « Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom je suis au milieu d’eux », qu’il s’agit du Repas du Seigneur. Et finalement, il y a ceux qui croient que le Repas du Seigneur n’implique aucune de ces choses, que c’est ce qu’on fait simplement en mémoire de lui; que les éléments sont symboliques tout simplement, et que c’est une réunion comme une autre où le Seigneur est présent, mais pas plus présents que dans d’autres réunions. Ce dernier, c’est ce que nous croyons.

En ce qui concerne la forme et la fréquence, il y a ceux qui la prennent une fois par an, d’autres une fois par mois, d’autres une fois par semaine. Il y a ceux qui la prennent avec une seule coupe; il y a ceux qui la prennent avec deux ou trois coupes; il y a ceux qui la prennent avec une petite coupe pour chacun. Il y a les gens qui la prennent en s’attendant les uns les autres; il y a ceux qui la prennent à mesure d’être servis.

La forme et la fréquence ont beaucoup moins d’importance que la signification du Repas du Seigneur. Et ce qui est surtout important pour nous les croyants, c’est l’attitude avec laquelle on la prend.

I. Il est important de reconnaître d’abord la signification de la Sainte Cène (I Co. 11:23-26)
1. C’est “en mémoire de Lui”
a. De ce qu’Il a faire pour nous.
b. De ce qu’Il est.
2. Dans la mesure que nous faisons cela en mémoire de Lui, cela nous aidera à éviter de pécher contre Lui.
3. Ce n’est évidemment pas son sang et son corps littéral, mais “en mémoire”. Si c’était littéral, alors la “mémoire” ne serait pas nécessaire. En plus, Jésus était présent avec son corps et son sang quand il leur a dit ceci. C’était évident qu’il leur parlait d’un symbole, d’une image.
II. Il est important de prendre la Sainte Cène avec une attitude d’autocritique (11:28, 31-32) Voir ce qui suit :

MATTHIEU 26:17-30 EST-CE MOI, SEIGNEUR?

As-tu déjà senti que les gens te pointaient du doigt, quand en réalité, on aurait du les accuser eux? Ou as-tu entendu une critique dirigée contre tous en général, et tu t’es demandé à qui cela se dirigeait en particulier? Tu pouvais te sentir visé, étant trop égocentrique, mais tu pouvais aussi penser aux autres, parce que tu te considérais meilleur qu’eux. Bien des fois quand un prédicateur donne un message pratique, quelqu’un lui parle à la porte, en disant: “Quel bon sermon! C’est malheureux que telle ou telle personne n’était pas ici: cela lui allait tellement bien"; ou "Quel bon sermon! J’ai pu penser à au moins cinq personnes présentes à qui cela allait parfaitement". Mais il se peut que la personne qui parle était justement la personne que le prédicateur avait dans l’idée! Ou au moins le Saint-Esprit s’adressait à cette personne-là, mais sans succès, parce que la personne était trop occupée à montrer les autres du doigt.
Le texte que nous avons lu dans Matthieu 26 nous montre les apôtres qui venaient d’entendre la chose la plus terrible: Jésus, en parlant de sa mort à venir bientôt, a dit que ce serait un d’eux qui le livrerait. De quelle façon allaient-ils prendre ça? Avec indignation? Avec incrédulité? Ou en essayant de divine le quel de leurs compagnons étaient visé par Jésus? Plutôt que ces réactions, ils ont commencé à s’examiner eux-mêmes, examinant leurs propres coeurs, chacun demandant au Seigneur s’il s’agissait de lui. Maintenant, le fait même de poser une question comme ça n’est pas une démonstration de culpabilité, comme le texte nous le montre. Ça ne démontre pas non plus l’innocence de la personne, vue que Judas lui-même a posé la question aussi. Ce que ce passage au sujet de la Sainte Cène nous montre, c’est que Chacun de nous devons être en train de nous examiner nous-mêmes soigneusement devant le Seigneur.

I. On doit s’examiner en étant en communion avec le Seigneur v. 20 "il se mit à table avec les douze"
1. Communion = présence ensemble
2. Communion = communication
3. La communion donne l’opportunité au Seigneur de nous parler et de nous lancer des défis
4. La communion nous donne la possibilité de poser des questions au Seigneur
5. Application: Es-tu en communion avec le Seigneur durant la semaine? Ou, est-ce que tu attends le dimanche pour cela? Il veut "se mettre à table avec toi" continuellement: à la maison, au travail, en classe, dans ton loisir... Si tu es en communion, en relation, avec Lui, tu pourras t’examiner toi-même honnêtement, parce qu’Il t’aidera, te guidera, et te fera voir la vérité sur toi-même, "et la vérité te rendra libre". C’est un processus continuel.
II. On doit s’examiner en étant confronté à sa mort sur la croix (v.28 "mon sang, le sang de l’alliance... répandu…. pour le pardon des péchés”)
1. L’annonce de sa mort à la croix a contribué à ce que les disciples doutent d’eux-mêmes
2. Sa mort à la croix te fait voir que tu es pécheur
3. Sa mort à la croix te fait haïr ton péché; tu ne désires pas l’offenser; donc, tu lui demanderas "Est-ce moi, Seigneur?"
4. Sa mort à la croix te placera seul devant Lui: il n’y aura personne d’autre à qui tu peux pointé le doigt.
5. Tiens-toi de temps en temps devant la croix de Jésus-Christ: Attention! Non pas devant une image de la croix! Mais dans ta pensée, tiens-toi devant la réalité de la croix, et examines-toi en ce qui concerne les péchés pour lesquels Jésus a versé son sang. Y aurait-il quelque chose dans ta vie à laquelle tu n’as pas encore renoncé, qui peut empêcher l’œuvre du Seigneur autour de toi?
III. On doit s’examiner en reconnaissant qu’il y a la possibilité de toute sorte de mal en nous (“l’un de vous me livrera” v.21)
1. La possibilité de faire comme Judas, qui aurait voulu avoir un Messie selon son idée, au lieu de selon l’idée de Dieu
2. La possibilité de renier le Seigneur comme Pierre allait le faire
3. La possibilité de tomber dans l’hypocrisie, comme Pierre le ferait plus tard, étant un mauvais exemple pour les autres
4. La possibilité d’abandonner le service du Seigneur par amour pour ce siècle présent, comme Demas allait le faire
IV. On doit s’examiner en évitant de montrer les autres du doigt (v.22)
1. Pourquoi montrer les autres du doigt si nous savons que nous aussi nous pouvons bien tomber?
2. Pourquoi montrer les autres du doigt si nous devons nous vigiler nous-mêmes?
3. Pourquoi montrer les autres du doigt si nous sommes réunis dans l’amour du Seigneur?
4. Pourquoi montrer les autres du doigt quand ce n’est pas de nos affaires? (La seule chose qui doit te préoccuper c’est de savoir si toi tu pourrais tomber ou manquer)
5. Pourquoi montrer un autre du doigt quand tu ne sais pas s’il est coupable? Ou s’il est le plus coupable entre vous deux?
V. On doit s’examiner en étant conscients de sa prochaine venue “jusqu’au tour ou j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père” (v.29)
1. Deux significations: dans le Royaume de Dieu dans le sens que nous le vivons depuis la résurrection de Jésus, ou dans les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre avec Jésus. De toute façon, le fait d’anticiper l’avenir, sa venue, nous aidera à enlever les yeux des autres, dans le sens négatif
2. Quel père de famille, qui revient d’un long voyage, veut être accueilli par les enfants qui font des racontars l’un sur l’autre? Ne veut-il pas plutôt être reçu avec amour, voyant en même temps leur amour les uns pour les autres?
3. Devant le prospect de son retour, examinons-nous nous-mêmes, pour "ne pas être jugés" (1 Co. 11 :31)
4. Pourquoi montrer les autres du doigt, si nous savons qu’Il reviendra et jugera toute chose correctement? (Ce que nous devons faire c’est être fidèles)
5. Nous devons nous appliquer à attendre le retour de Christ avec joie, et nous assurer que ce sera un rencontre joyeux. Examinons-nous donc à la lumière de cette idée.

Dans son texte bien connu sur la Sainte Cène dans 1 Corinthiens 11, Paul dit: “Si nous nous jugions (examinions) nous-mêmes, nous ne serions pas jugés” (v.31). C’est bien ce que nous sommes appelés à faire, non seulement à la Sainte Cène, mais à tous les jours. Si bien c’est une bonne pratique de commencer chaque tour avec un rencontré avec le Seigneur dans la méditation de Sa Parole et la prière, c’est aussi une saine pratique à la fin du jour d’examiner nos coeurs devant le Seigneur, lui permettant de nous examiner “Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur! Éprouve-moi, et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’Éternité!” (Psaume. 139:23-24).

QUESTIONS À RÉFLÉCHIR :
1. Quelles circonstances ont rendu plus possible que les disciples s’examinent eux-mêmes?
2. Qu’est-ce que tu crains le plus à ton propre sujet?
3. Qu’est-ce qui nous pousse le plus à vouloir pointer les autres du doigt?
4. Que pouvons-nous faire, pour réaliser un meilleur examen de nous-mêmes?

lundi 13 juillet 2009

Sermons sur la Confession de Foi - 11 Les Symboles I

LES SYMBOLES DE L’ÉGLISE (I)

- LE BAPTÊME

Le Baptême Et Le Repas du Seigneur

Point 11 de notre Confession de Foi : Les Symboles

« Nous croyons qu’il y a deux symboles seulement pour l’église, observés régulièrement dans le Nouveau Testament, dans l’ordre suivant:
Le Baptême, qui est l’immersion du croyant dans l’eau, par lequel il obéit au commandement de Christ et démontre publiquement son identification avec Christ en sa mort, son ensevelissement et sa résurrection.
Le Repas du Seigneur, qui est la commémoration par laquelle le chrétien a sa part aux deux éléments, le pain et la coupe, lesquels symbolisent le corps et le sang versés du Seigneur, proclamant sa mort jusqu’à ce qu’Il vienne. »

LE BAPTÊME

Cette étude est un résumé d’un cours que j’ai préparé pour préparer les gens pour le baptême.

Quelques uns pensent que par le baptême nous:

1 Devenons enfants de Dieu
2 Devenons héritiers de Dieu
3 Recevons la rémission des péchés
4 Recevons le Saint-Esprit

Qu’est-ce que la Bible enseigne?

D’après Galates 3:26 nous devenons enfants de Dieu par …
… LA FOI

D’après Actes 26:18 nous devenons héritiers du ciel par …
… LA FOI

… LA FOI

D’après Galates 3:14 nous recevons le Saint-Esprit par …
… LA FOI

Au moment où vous avez cru vous avez reçu la nouvelle naissance et êtes devenus enfants de Dieu
« Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés. » (Jean 1:12).


Lorsque Jésus est mort sur la croix pour les péchés, son sacrifice s’étendait sur les péchés passés, présents et futurs
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1:9).
Notre confession est toujours acceptée sur la base du sang versé de Christ.
Il a déclaré sur la croix : «Tout est accompli».

Qu’est-ce qui vous purifie de tout péché et vous libère de la condamnation du péché?

Selon Romains 3:25
Le sang de Christ

Selon Apocalypse 1:5-6
Le sang de Christ

Comment sommes-nous réconciliés avec Dieu et justifiés?
Selon Romains 5:10
La mort de son Fils
II Corinthiens 5:21
Celui qui est devenu péché pour nous

I. Qui peut être baptisé? Avant d’être baptisé il faut satisfaire deux conditions en particulier:
1. La repentance Actes 2 :38
2. La foi Actes 18 :8
3. Dans un sens il s’agit de deux différentes choses. Mais dans un autre sens, les deux sont deux aspects de la même chose. C’est comme tourner le dos à un mur de la salle pour faire face à l’autre mur : Lequel des deux mouvements as-tu fait ? Tourner le dos au premier mur, ou te tourner vers l’autre ? Les deux : c’était une seule action.
4. La repentance signifie changer notre manière de penser, c’est-à-dire abandonner le péché et non simplement regretter le péché.
5. La première condition, c’est la repentance – parce que …
a) « Tous sont sous l’empire du péché » Ro. 3 :9
b) « Que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu » Ro, 3 :19-20
c) « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » Ro. 3 :23
6. La deuxième condition, c’est la foi en Jésus-Christ
a) Il y a une différence entre savoir et croire »
b) Croire veut dire « se confier en … »
c) Se confier en Jésus-Christ et son œuvre rédemptrice
d) C’est pour cela que la repentance et la foi deviennent un même mouvement !
i. Il y a une différence entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas :
ii. Quelle est la position du croyant dans Jean 3:18?
iii. « Il n’est point jugé »
iv. Quelle est la position du non-croyant dans Jean 3:18?
v. « Il est déjà jugé »
vi. Quelle est la position du croyant dans Jn 3:36?
vii. « Il a la vie éternelle »
viii.Quelle est la position du non-croyant dans Jn 3:36?
ix. « Il ne verra point la vie. »
7. Qui devrait être baptisé d’après Actes 8:36-37?
a) Actes 8 :36-38 dit : « Comme ils continuèrent leur chemin ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je ne soit baptisé? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu . Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. »
b) «Personne ne devrait être baptisé sans avoir une foi vivante et intelligente dans l’œuvre accomplie par Christ pour le salut personnel. Une telle foi devrait se manifester par une assurance positive du salut basée sur la Parole de Dieu - Jean 5:24; 10:27-29. Quand il y a une telle foi vivante, vitale et opérante, l’espérance et l’amour abondent dans l’expérience pratique - 2 Cor. 5:17. Il y aura non seulement la connaissance du pardon des péchés, mais l’abandon du péché, des pratiques coupables, et un retour au Seigneur - 1 Thess. 1:9,10. L’eau du baptême n’est pas pour les personnes qui manquent d’assurance de leur salut personnel et qui ne se détournent pas de la mondanité. Une telle confession ne serait qu’une moquerie faisant plus de mal que de bien».[1]
c) La Bible enseigne que seulement ceux qui sont devenus des croyants en Jésus-Christ devraient être baptisés. Elle affirme spécifiquement que le baptême est pour ceux qui ont déjà cru. Actes 8 :36-38 dit : « Comme ils continuèrent leur chemin ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je ne soit baptisé? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu . Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. » Vous remarquerez que la condition pour être baptisé était le fait de croire au Seigneur Jésus-Christ. Et pour croire en lui il faut être assez vieux pour comprendre. Il est donc évident que le baptême se limite à ceux qui ont personnellement traversé le pont vers la foi en Jésus-Christ.
8. Chaque mention du baptême dans la Bible est associée au salut, et de là vient notre conclusion que le baptême est uniquement pour ceux qui ont choisi de devenir des disciples de Jésus-Christ.
9. Dans tous les exemples dans la Bible, le baptême est basé sur la foi personnelle
II. Pourquoi être baptisé par l’immersion dans l’eau?
1. Quoique le baptême peut avoir pris le sens, dans quelques traditions, de l’aspersion ou verser de l’eau, l’image Biblique du baptême est toujours celui d’une pleine immersion.
2. Le mot « baptême » vient du mot grec baptizo, qui signifie « immerger, ou baigner ».
3. Le mot grec baptizo n’est jamais utilisé pour un autre mode de baptême quelconque, tel que asperger ou verser de l’eau sur la personne.
4. Dans chaque passage où le baptême est mentionné, le texte exige l’immersion
5. Chaque fois que le baptême est décrit dans la Bible, il est toujours dépeint comme étant « dans » l’eau, et jamais « avec » l’eau
6. Les prépositions utilisées avec le baptême requièrent l’immersion comme méthode de baptême. Le baptême est décrit comme étant « dans » l’eau; on décrit les gens, une fois baptisés, comme sortant « de » l’eau, et entrant « dans » l’eau
a) Par exemple, dans la description du baptême de Jésus dans l’Évangile de Marc, chapitre 1, verset 10, nous lisons : « Au moment où __________________ ___ , il vit les cieux s’ouvrir, et l’Esprit descendre sur Lui comme une colombe. »
b) « Au moment où il sortait de l’eau ,… »
c) Nous lisons aussi : « Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu’il y avait là ____________________ ________ __ ; et on y venait pour être baptisé. » (Jean 3:23).
d) « parce qu’il y avait là beaucoup d’eau ,… »
e) Et dans le livre des Actes des Apôtres, une autre description de baptême : « Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque ______________________ tous deux _________________________________________ , et Philippe baptisa l’eunuque. » (Actes 8:38).
f) Philippe et l’Eunuque descendirent tous deux dans l’eau.
III. Quand devrait-on être baptisé? Décrivez le moment du baptême dans les exemples suivants:
1. Actes 8:12 - aussitôt après avoir cru
2. Actes 16:13-15 aussitôt après avoir cru
3. Nous trouvons dans chaque exemple de baptême dans la Bible, que cela suivait la conversion.
a) Par exemple, le jour de la Pentecôte (dans Actes 2 :21), les nouveaux croyants ont été baptisés le même jour de leur conversion.
b) L’eunuque Éthiopien (dans Actes 8 :36-38) a été baptisé aussitôt qu’il avait compris le passage dans l’Écriture que Philippe lui a expliqué,
c) et après la conversion de Saul (Actes 9 :17-19), celui-ci a été baptisé en dedans de peu de jours.
4. Il semblerait, donc, que le baptême devrait avoir lieu aussitôt que cela est faisable, après avoir pris la décision de suivre Jésus-Christ.
5. Il n’y a rien dans le Nouveau Testament qui justifie l’exigence d’une longue formation de disciple et d’une série de leçons avant d’être baptisé. Même dans la grande commission de Mathieu 28 :19-20, Jésus a mis l’enseignement en suivant le baptême. Le fait d’avoir l’enseignement avant le baptême donne souvent l’idée aux nouveaux croyants qu’une fois baptisés, ils sont arrivés : ils ont atteint la fin, au lieu du début !
IV. Pourquoi être baptisé?
1. Le baptême est un pas d’obéissance pour le chrétien, et symbolise, pour le monde, votre identification à la mort, l’enterrement et la résurrection de Jésus-Christ.
2. C’est un pas requis d’obéissance, et une preuve externe d’avoir reçu la nouvelle vie en Christ. (1 Pierre 3 :21).
3. Une question d’une conscience claire devant Dieu et une déclaration externe de ce qui s’est déjà passé dans votre cœur
4. Jésus a dit à un bandit condamné sur la croix (Luc 23 :43) qu’il serait avec Lui dans le paradis. Cet homme s’est repenti et a cru sans avoir eu l’occasion de se faire baptiser, mais lui aussi a reçu la promesse de la vie éternelle.
5. Ainsi, nous concluons que le baptême est important – un pas d’obéissance qui est requis – mais que ce n’est pas une condition pour le salut.
V. Qu’est-ce que le baptême signifie?
1. C’est une des 7 colonnes de l’unité chrétienne dans Éphésiens 4 :1-6
a) Un seul corps
b) Un seul Esprit
c) Une seule espérance
d) Un seul Seigneur
e) Une seule foi
f) Un seul baptême
g) Un seul Dieu et Père de tous
2. C’est l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu (I Pierre 3 :21) Pour le monde incroyant, le baptême représente les privilèges de notre foi.
3. C’est le témoignage visible (baptême d’eau) d’une réalité invisible (baptême du Saint-Esprit) Romains 6 :3-4
4. Romains 6:3-4 dit que nous avons été _______________ avec lui par le baptême en sa mort. Christ est _____________________ des morts par la gloire du Père, de même que nous aussi pouvons ______________________ avec Lui en nouveauté de vie.

Peux-tu dire que tu es vraiment identifié, par ta vie, à la mort et la résurrection de Jésus ? Est-ce évident que tu es mort au péché ? Est-ce évident que tu vies en nouveauté de vie, que la vie ressuscité de Jésus-Christ est ce qui est en train de vivre à travers toi ?

[1] Tiré du traité: “Questions sur le baptême »