lundi 20 juillet 2009

Sermons sur la Confession de Foi - 12 Les Symboles II

LES SYMBOLES DE L’ÉGLISE (II)

Le Baptême Et Le Repas du Seigneur

Point 11 de notre Confession de Foi : Les Symboles

« Nous croyons qu’il y a deux symboles seulement pour l’église, observés régulièrement dans le Nouveau Testament, dans l’ordre suivant:
Le Baptême, qui est l’immersion du croyant dans l’eau, par lequel il obéit au commandement de Christ et démontre publiquement son identification avec Christ en sa mort, son ensevelissement et sa résurrection.
« Le Repas du Seigneur, qui est la commémoration par laquelle le chrétien a sa part aux deux éléments, le pain et la coupe, lesquels symbolisent le corps et le sang versés du Seigneur, proclamant sa mort jusqu’à ce qu’Il vienne. »

LE REPAS DU SEIGNEUR

Matthieu 26 :17-30

Le repas du Seigneur, étant une chose qui se répète avec une certaine fréquence, et qui se fait avec une certaine formalité, est aussi un des sujets qui peut être une cause de controverse. La forme dans laquelle on prend le repas du Seigneur distingue certaines dénominations des autres, de même que ce qu’on croit au sujet du repas du Seigneur.

Par exemple, les uns croient que les éléments du Repas du Seigneur sont transformés littéralement dans le corps et le sang de Jésus, et que le sacrifice de Jésus à la croix se répète à chaque fois qu’on le prend. D’autres croient que la transformation est plutôt spirituelle. D’autres croient qu’il n’y a pas de transformation des éléments, mais que quand on célèbre le Repas du Seigneur, sa présence en esprit est plus réelle, et on a suggéré que quand Jésus promet : « Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom je suis au milieu d’eux », qu’il s’agit du Repas du Seigneur. Et finalement, il y a ceux qui croient que le Repas du Seigneur n’implique aucune de ces choses, que c’est ce qu’on fait simplement en mémoire de lui; que les éléments sont symboliques tout simplement, et que c’est une réunion comme une autre où le Seigneur est présent, mais pas plus présents que dans d’autres réunions. Ce dernier, c’est ce que nous croyons.

En ce qui concerne la forme et la fréquence, il y a ceux qui la prennent une fois par an, d’autres une fois par mois, d’autres une fois par semaine. Il y a ceux qui la prennent avec une seule coupe; il y a ceux qui la prennent avec deux ou trois coupes; il y a ceux qui la prennent avec une petite coupe pour chacun. Il y a les gens qui la prennent en s’attendant les uns les autres; il y a ceux qui la prennent à mesure d’être servis.

La forme et la fréquence ont beaucoup moins d’importance que la signification du Repas du Seigneur. Et ce qui est surtout important pour nous les croyants, c’est l’attitude avec laquelle on la prend.

I. Il est important de reconnaître d’abord la signification de la Sainte Cène (I Co. 11:23-26)
1. C’est “en mémoire de Lui”
a. De ce qu’Il a faire pour nous.
b. De ce qu’Il est.
2. Dans la mesure que nous faisons cela en mémoire de Lui, cela nous aidera à éviter de pécher contre Lui.
3. Ce n’est évidemment pas son sang et son corps littéral, mais “en mémoire”. Si c’était littéral, alors la “mémoire” ne serait pas nécessaire. En plus, Jésus était présent avec son corps et son sang quand il leur a dit ceci. C’était évident qu’il leur parlait d’un symbole, d’une image.
II. Il est important de prendre la Sainte Cène avec une attitude d’autocritique (11:28, 31-32) Voir ce qui suit :

MATTHIEU 26:17-30 EST-CE MOI, SEIGNEUR?

As-tu déjà senti que les gens te pointaient du doigt, quand en réalité, on aurait du les accuser eux? Ou as-tu entendu une critique dirigée contre tous en général, et tu t’es demandé à qui cela se dirigeait en particulier? Tu pouvais te sentir visé, étant trop égocentrique, mais tu pouvais aussi penser aux autres, parce que tu te considérais meilleur qu’eux. Bien des fois quand un prédicateur donne un message pratique, quelqu’un lui parle à la porte, en disant: “Quel bon sermon! C’est malheureux que telle ou telle personne n’était pas ici: cela lui allait tellement bien"; ou "Quel bon sermon! J’ai pu penser à au moins cinq personnes présentes à qui cela allait parfaitement". Mais il se peut que la personne qui parle était justement la personne que le prédicateur avait dans l’idée! Ou au moins le Saint-Esprit s’adressait à cette personne-là, mais sans succès, parce que la personne était trop occupée à montrer les autres du doigt.
Le texte que nous avons lu dans Matthieu 26 nous montre les apôtres qui venaient d’entendre la chose la plus terrible: Jésus, en parlant de sa mort à venir bientôt, a dit que ce serait un d’eux qui le livrerait. De quelle façon allaient-ils prendre ça? Avec indignation? Avec incrédulité? Ou en essayant de divine le quel de leurs compagnons étaient visé par Jésus? Plutôt que ces réactions, ils ont commencé à s’examiner eux-mêmes, examinant leurs propres coeurs, chacun demandant au Seigneur s’il s’agissait de lui. Maintenant, le fait même de poser une question comme ça n’est pas une démonstration de culpabilité, comme le texte nous le montre. Ça ne démontre pas non plus l’innocence de la personne, vue que Judas lui-même a posé la question aussi. Ce que ce passage au sujet de la Sainte Cène nous montre, c’est que Chacun de nous devons être en train de nous examiner nous-mêmes soigneusement devant le Seigneur.

I. On doit s’examiner en étant en communion avec le Seigneur v. 20 "il se mit à table avec les douze"
1. Communion = présence ensemble
2. Communion = communication
3. La communion donne l’opportunité au Seigneur de nous parler et de nous lancer des défis
4. La communion nous donne la possibilité de poser des questions au Seigneur
5. Application: Es-tu en communion avec le Seigneur durant la semaine? Ou, est-ce que tu attends le dimanche pour cela? Il veut "se mettre à table avec toi" continuellement: à la maison, au travail, en classe, dans ton loisir... Si tu es en communion, en relation, avec Lui, tu pourras t’examiner toi-même honnêtement, parce qu’Il t’aidera, te guidera, et te fera voir la vérité sur toi-même, "et la vérité te rendra libre". C’est un processus continuel.
II. On doit s’examiner en étant confronté à sa mort sur la croix (v.28 "mon sang, le sang de l’alliance... répandu…. pour le pardon des péchés”)
1. L’annonce de sa mort à la croix a contribué à ce que les disciples doutent d’eux-mêmes
2. Sa mort à la croix te fait voir que tu es pécheur
3. Sa mort à la croix te fait haïr ton péché; tu ne désires pas l’offenser; donc, tu lui demanderas "Est-ce moi, Seigneur?"
4. Sa mort à la croix te placera seul devant Lui: il n’y aura personne d’autre à qui tu peux pointé le doigt.
5. Tiens-toi de temps en temps devant la croix de Jésus-Christ: Attention! Non pas devant une image de la croix! Mais dans ta pensée, tiens-toi devant la réalité de la croix, et examines-toi en ce qui concerne les péchés pour lesquels Jésus a versé son sang. Y aurait-il quelque chose dans ta vie à laquelle tu n’as pas encore renoncé, qui peut empêcher l’œuvre du Seigneur autour de toi?
III. On doit s’examiner en reconnaissant qu’il y a la possibilité de toute sorte de mal en nous (“l’un de vous me livrera” v.21)
1. La possibilité de faire comme Judas, qui aurait voulu avoir un Messie selon son idée, au lieu de selon l’idée de Dieu
2. La possibilité de renier le Seigneur comme Pierre allait le faire
3. La possibilité de tomber dans l’hypocrisie, comme Pierre le ferait plus tard, étant un mauvais exemple pour les autres
4. La possibilité d’abandonner le service du Seigneur par amour pour ce siècle présent, comme Demas allait le faire
IV. On doit s’examiner en évitant de montrer les autres du doigt (v.22)
1. Pourquoi montrer les autres du doigt si nous savons que nous aussi nous pouvons bien tomber?
2. Pourquoi montrer les autres du doigt si nous devons nous vigiler nous-mêmes?
3. Pourquoi montrer les autres du doigt si nous sommes réunis dans l’amour du Seigneur?
4. Pourquoi montrer les autres du doigt quand ce n’est pas de nos affaires? (La seule chose qui doit te préoccuper c’est de savoir si toi tu pourrais tomber ou manquer)
5. Pourquoi montrer un autre du doigt quand tu ne sais pas s’il est coupable? Ou s’il est le plus coupable entre vous deux?
V. On doit s’examiner en étant conscients de sa prochaine venue “jusqu’au tour ou j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père” (v.29)
1. Deux significations: dans le Royaume de Dieu dans le sens que nous le vivons depuis la résurrection de Jésus, ou dans les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre avec Jésus. De toute façon, le fait d’anticiper l’avenir, sa venue, nous aidera à enlever les yeux des autres, dans le sens négatif
2. Quel père de famille, qui revient d’un long voyage, veut être accueilli par les enfants qui font des racontars l’un sur l’autre? Ne veut-il pas plutôt être reçu avec amour, voyant en même temps leur amour les uns pour les autres?
3. Devant le prospect de son retour, examinons-nous nous-mêmes, pour "ne pas être jugés" (1 Co. 11 :31)
4. Pourquoi montrer les autres du doigt, si nous savons qu’Il reviendra et jugera toute chose correctement? (Ce que nous devons faire c’est être fidèles)
5. Nous devons nous appliquer à attendre le retour de Christ avec joie, et nous assurer que ce sera un rencontre joyeux. Examinons-nous donc à la lumière de cette idée.

Dans son texte bien connu sur la Sainte Cène dans 1 Corinthiens 11, Paul dit: “Si nous nous jugions (examinions) nous-mêmes, nous ne serions pas jugés” (v.31). C’est bien ce que nous sommes appelés à faire, non seulement à la Sainte Cène, mais à tous les jours. Si bien c’est une bonne pratique de commencer chaque tour avec un rencontré avec le Seigneur dans la méditation de Sa Parole et la prière, c’est aussi une saine pratique à la fin du jour d’examiner nos coeurs devant le Seigneur, lui permettant de nous examiner “Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur! Éprouve-moi, et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’Éternité!” (Psaume. 139:23-24).

QUESTIONS À RÉFLÉCHIR :
1. Quelles circonstances ont rendu plus possible que les disciples s’examinent eux-mêmes?
2. Qu’est-ce que tu crains le plus à ton propre sujet?
3. Qu’est-ce qui nous pousse le plus à vouloir pointer les autres du doigt?
4. Que pouvons-nous faire, pour réaliser un meilleur examen de nous-mêmes?

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