Sermons sur Élie et Élisée

Note aux lecteurs:
Toutes mes excuses à ceux qui comptaient suivre cette série de sermons - Depuis le mois d'août j'ai négliger ce travail de mettre les sermons en ligne. Voici le restant de la série.

Si vous remarquez des erreurs (fautes de frappe, ou de français) veuillez me laisser savoir à johnedfran@gmail.com  J'en serais reconnaissant.  À un moment donné mon clavier fonctionnait mal, et la lettre "p" ainsi que quelques autres touches, ne fonctionnaient pas.  J'espère avoir rempli les manquements, mais vous pourriez me rendre un grand service si vous remarquez quelques lettres qui manquent. Merci!

Vous profiterez beaucoup plus de ces méditations si vous les lisez avec votre Bible ouverte aux passages indiqués - et que vous les lisez!!!

DÉPRESSION!



1 ROIS 19

Nous avons vu Élie comme un homme d’une foi victorieuse, ayant obtenu de grandes réponses à ses prières. On pourrait être tenté de penser qu’un homme comme ça ne pourrait jamais se décourager. Nous dirions : « Si moi je pouvais obtenir de si grandes réponses à mes prières, je ne me découragerais jamais! »

Au contraire, Élie voyait que malgré toues ces réponses favorables à ses prières, personne ne s’était encore converti. Et Achab, au lieu de se réjouir du fait que la pluie était finalement venue, es tallé se plaindre à sa femme qu’Élie avait fait tuer Tous ses prophètes.

Le lendemain, Élie reçoit une délégation de la part de la reine Jézabel. Peut-être qu’elle voulait lui dire merci pour Tous ses services rendus? Elle voulait plutôt lui offrir la possibilité de se joindre à tous ces prophètes de Baal qu’il avait fait mourir. Elle l’a peut-être accusé de manquer d’amour chrétien!



I. LA FUITE D’ÉLIE

1. Découragé pour le manque de résultats

2. Découragé par les circonstances (Jézabel)

3. L’homme de foi manque de foi (Ja 5:17; Pr 3:23-25)

4. Il boude19:4-7

5. Il s’apitoie sur son sort v.9, 13 “Que fais-tu ici, Élie?” TU!

6. Conséquences sérieuses: Pensez à ce qu’il aurait pu accomplir dans son moment de victoire, s’il ne se serait pas découragé.



II. L’INTERVENTION DE DIEU

1. Sans l’intervention de Dieu dans nos vies, nous sommes perdus tous! Ro. 7:18

2. Cette intervention ne dépend pas de la bonne attitude d’Élie, mais de Dieu lui-même dans sa grâce.

3. Dieu n’est pas mort.

4. Une intervention de tendresse, mais non pas de faiblesse il doit marcher! v.7-8 40 jours et nuits!

5. L’intervention de Dieu est différente de ce à quoi on s’attendrait.



III. LA SOLUTION POUR ÉLI ET POUR NOUS

1. Dieu lui parle “Que fais-tu ici, Élie?” (un défi)

2. Activité immédiate: “Lève-toi… le chemin est long…” (Marche!) La dépression cause la paresse, ce qui aggrave la dépression. Il faut briser la chaîne. Pr. 15:19

3. Élie apprend à connaître Dieu – un murmure doux et léger v.12

4. Dieu lui donne une tâche. vv.14-18 Il doit retourner au nord d’Israël!

5. Dieu lui donne un assistant vv.19-21 (ce n’est pas une punition, ni un rejet, mais pour l’encourager. On voit cela par le fait que Dieu continuera à utiliser Élie après cela, et l’enlèvera de la terre d’une manière très spéciale).



Tu n’as pas le temps de te décourager. Tu as un travail à faire. Si quelqu’un avait le droit de se décourager, ce serait Dieu lui-même, parce que ce sont ses buts à lui qui sont en jeu. Mais il ne se décourage pas! Et si tu te décourages, sache que nous avons “un souverain sacrificateur qui… puisse compatir à nos faiblesses” (He. 4:15). Le Seigneur te comprend, et il est là pour t’encourager de Nouveau, et te donner une sortie pour ta dépression.



ÉLIE


CONNAÎTRE DIEU


1 Rois 19:1-18



Les caractéristiques d’une rencontre avec Dieu
– Quand Dieu nous parle.



Combien ici voudraient avoir une rencontre spéciale avec le Seigneur? Une rencontre dans laquelle Dieu nous parle et se révèle à nous? Sûrement la plupart d’entre nous avons eu des moments très spéciaux avec le Seigneur. Mais –

As-tu une idée quelconque de comment serait une telle rencontre? De quelle manière aimerais-tu que le Seigneur te parle? Peut-être devant toute une foule, avec une voix de tonnerre, des éclairs, une grande lumière autour de toi …

Ce serait intéressant d’examiner la rencontre qu’Élie a eu avec le Seigneur. La rencontre qu’il a eue quand il en avait le plus besoin, et possiblement quand il s’y attendait le moins.

Le but de cette méditation est que nous puissions comprendre un peu mieux qu’est-ce que c’est, une rencontre avec le Seigneur.



I Cela n’a pas lieu sur la montagne de victoire, mais dans la caverne de la défaite

1 Dans la montagne il y a eu une intervention de Dieu, mais pas nécessairement une rencontre avec Dieu

2 Dans la montagne, Élie a fait connaître Dieu, mais il avait encore besoin de le connaître

3 L’échec de ses espérances: émotionnellement vaincu; la peur; il est caché

4 Pour Élie, il était fini – sa vie était arrivée à sa fin. Une fin sans victoire, un échec. Un désastre. Il ne voyait plus de sortie devant lui, ni hors de lui … à moins que Dieu n’intervienne de manière dramatique… C’est dans ces conditions-là qu’il a connu Dieu.

II Elle n’a pas lieu à cause de grandes professions de confiance de notre part, sinon quand nous sommes brisés

1 Ici Élie ne pouvait qu’exprimer sa déception – il pensait peut-être: "Tout ce que j’ai fait pour toi ne sert à rien!"

2 Pierre et la pêche miraculeuse: "Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur"

3 Pierre allait dire: "Seigneur, je te suivrai jusqu’à la mort, je ne te renierai jamais". – Mais il a renié le Seigneur, et c’est comme cela qu’il l’a connu davantage.

4 Quelquefois, comme croyants, nous avons de grands plans: notre vie va glorifier le Seigneur … et tout tombe à l’eau!

5 J’ai appris avec le temps à m’inquiéter quand les croyants font de grandes professions – ce n’est pas qu’ils ne sont pas sincères, mais …

6 J’ai appris à m’inquiéter quand moi je fais de grandes professions!

III Ça n’arrive pas au milieu de grandes manifestations dramatiques, sinon dans la tranquillité

1 Nos idées et nos désirs quant à une rencontre avec Dieu : tonnerre, feu, tremblement de terre, etc.

2 Pour Pierre, André, Jean, Jacob, Lévi, on peut dire que la rencontre a été plutôt dramatique. Mais dramatique sans "drame". Ils se sont énamourés du Seigneur simplement en l’entendant dire: "Suis-moi!" Les résultats dans leurs vies ont été dramatiques.

3 Zachée s’est énamouré de Jésus quand celui-ci l’a regardé, en souriant, et en disant: "Zachée, descend de l’arbre, parce que je vais à ta maison aujourd’hui".

4 Peut-être qu’Élie aurait voulu avoir un concours de cris avec Dieu…

5 Mais Dieu a attendu à ce qu’Élie soit tranquillisé, et alors il s’est manifesté – avec un bruit doux et léger! Comme une maman avec son bébé: pas en criant au milieu de la crise de colère du bébé, mais avec un "sh-sh-sh-sh-sh"

6 C’est seulement alors que Dieu a pu parler et être entendu par Élie.

7 Dieu te laissera exprimer ton angoisse, mais après il s’exprimera à toi, en toute tranquillité et paix.

IV Cela n’a pas lieu devant la foule, mais en solitude

1 Le but n’est pas de faire un spectacle

2 C’est comme la rencontre entre un homme et une femme – la rencontre la plus importante c’est celle qu’ils ont en privé

3 Ainsi nos moments spéciaux avec Dieu ne sont pas intentionnés pour nous faire valoir devant les autres: ce n’est pas pour qu’on se vante de ces moments. Ce sont des moments intimes, et devraient demeurer dans notre intimité.

V Ce n’est pas la seule rencontre avec Dieu dans la vie: il nous parle et pourvoit et nous fortifie même avant celle-là

1 Élie ne semble pas avoir remarqué le soin de Dieu pour lui jusqu’à ce moment-là (ex: la nourriture pourvue par l’ange)

2 Dieu semblait avoir compris cela et ne le lui a pas reproché, parce qu’il comprenait et ressentait l’angoisse d’Élie.

3 Quelquefois au milieu de notre angoisse, Dieu nous parle; il nous berce; il nous fortifie; nous ne le reconnaissons pas parce que nous sommes trop angoissés ou inquiets – peut-être même trop inquiets dans notre recherche de sa personne – mais il est là, et il ne nous reproche pas notre manque de discernement. Il est patient avec nous, et quand le moment arrive, il nous amène à le connaître.



Toute personne a besoin d’une rencontre avec Dieu, dans la repentance et la foi. Pour passer une éternité avec Dieu, tu as besoin de le rencontrer dans ce monde. Jésus a dit: "Venez à moi". Il te le dit aussi à toi. Il t’invite librement à le connaître.

Mais même si tu l’as connu, tu as besoin d’avoir une rencontre avec lui de temps en temps. Une rencontre spéciale. Ne le cherchons pas au milieu du bruit et du drame. Cherchons-le dans la tranquillité, et dans l’intimité. C’est là que nous le retrouverons.



I Rois 19:19-21


La Vocation, la Réponse et le Sacrifice d’Élisée

La plupart des chrétiens n’ont pas un appel à servir dans ce qu’on appelle populairement « le ministère », mais chacun a un appel de Dieu. Vous avez son appel à faire partie de sa famille de foi. Et ton appel n’exige pas moins d’engagement que celui qui est appelé à le servir « à plein temps ». Ton appel à la foi t’a donné quelque chose de plus important que le manteau d’un prophète. Ton appel à la foi a placé sur toi la robe de justice parfaite de Jésus – et ça, c’est quelque chose que nous n’osons pas prendre à la légère, ou secouer de nos épaules! Parce qu’en recevant l’appel du Saint-Esprit à venir à la foi en Christ, tu as aussi reçu l’appel de vivre comme un enfant de Dieu. L’apôtre Paul a écrit « Je vous exhorte … à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée. » (Éph. 4 :1) et ailleurs, il a écrit : « Dieu … nous a adressé une sainte vocation » (II Tim. 1 :9). Dieu ne t’a pas seulement appelé au salut, il t’a aussi appelé à une vie sainte, une vie conforme à la foi qu’il a placée dans ton cœur. Alors, comment répondrons-nous a`cet appel? Répondrons-nous avec l’engagement total d’Élisée, ou avec les excuses de ceux à qui Jésus a eu trop souvent à faire, dans l’Évangile?

Élie a trouvé Élisée en train de labourer avec douze paires de bœufs. Il était avec le douzième. Cela implique qu’Élisée faisait partie d’une famille qui avait des moyens. Le fait d’obéir à l’appel prophétique signifierait une perte personnelle considérable, au niveau financier. Cela signifiait de compter le coût. Cela voulait dire de considérer sa sécurité économique comme étant une perte pour devenir un soldat du Seigneur dans les tranchées du conflit spirituel. Mais sa réponse aux versets 20 et 21 démontrent qu’il était un homme de foi qui était prêt à faire précisément cela.

Mais il est important aussi de prendre note où Élisée se trouvait quand Élie l’a trouvé. Tout en appartenant à une famille d’importance, il travaillait dans le champ avec les autres ouvriers. Ayant des moyens, il n’était ni irresponsable, ni paresseux. Cela ne faisait pas de lui nécessairement un leader, mais ça démontrait qu’il avait déjà développé le caractère nécessaire pour être leader. Non seulement le travail dur a construit son caractère, mais ça lui a donné un témoignage pour ceux autour de lui.

Bien des grands hommes dans la Bible ont été appelés à un ministère spécial après avoir déjà démontré une habileté et une volonté à travailler avec fidélité et loyauté. Regardons les exemples suivants :

• Moïse paissait les troupeaux de Jethro son beau-père.

• David s’occupait des brebis pour son père.

• Pierre était pêcheur.

• Paul avait le métier de faire des tentes.

• Le Seigneur lui-même était charpentier de métier, et avait été formé dans cela par Joseph.

Dieu n’appelle pas les croyants de la même manière de nos jours. Chaque croyant est un prêtre, ou sacrificateur pour Dieu (1 P. 2:5, 9) et dans un sens il est appelé au service à plein temps pour représenter le Seigneur même dans les occupations que nous appelons séculières. En tant que croyants en Christ, nous sommes les représentants de Dieu, et nous sommes appelés au ministère selon les dons que Dieu nous a donnés. Une partie de ceci se passe au lieu de travail, une partie à la maison, et une partie pour avoir lieu à l’église, une partie aussi peut se faire avec un voisin, etc. Chaque croyant a un ou des don(s) spirituel(s) et cela représente au moins une portion du manteau de l’appel de Dieu sur nos vies.

Ce que Dieu t’a doué pour faire, il t’a appelé à faire. Ce qu’il t’a appelé à faire, il t’a doué pour faire. Comment, donc, peux-tu connaître l’appel de Dieu? En connaissant tes dons. C’est pour cela que je sais qu’il ne m’a pas appelé à être chanteur. Il ne m’a pas appelé non plus à être un trésorier ou un comptable. Mais on en a besoin dans l’église de Dieu.

La Réponse d’Élisée


(19:20-21)


Sa Réponse Immédiate (vs. 20a)

La réponse d’Élisée était immédiate. Il n’y avait aucune doute ou chambranlement. Nous verrons que sa requête concernant son père et sa mère n’avaient rien à voir avec l’hésitation. Élisée était plutôt décisive, ce qui démontrait sans doute l’œuvre antérieure de Dieu dans sa vie et le “timing” parfait pour cet évènement. Pour Élisée (et cela devrait être ainsi pour nous tous), il n’y avait pas vraiment une décision à prendre. Le fait de l’appel de Dieu faisait que cette décision soit automatique pour lui. Une autre décision quelconque aurait seulement conduit à la futilité, au malheur et à un manqué de but dans sa vie, une poursuite du vent.

Admettons, par exemple, que quelqu’un a le don d’enseignement, ou de miséricorde. Le manteau ou l’appel de Dieu sur sa vie est de s’impliquer à un certain degré et d’une certaine manière avec le développement et l’utilisation de ce don. Il n’a pas à demander, « Seigneur, est-ce que je devrais développer ce don et chercher un moyen de te servir en l’utilisant? » Penser et prier ainsi serait l’équivalent de demander au Seigneur s’il devrait utiliser ses pieds pour marcher. Bien sûr, il y a d’autres facteurs impliqués pour lesquels il faudrait chercher la sagesse de Dieu, et prier ainsi : « « Quels sont mes dons et quelle de quelle formation est-ce que j’aurais besoin pour préparer pour l’opportunité et la place en particulier où le Seigneur veut que je sers? » Mais nous n’avons pas à demander : « Est-ce que je devrais utiliser mes dons?»

Il y a des commandements particuliers concernant les dons spirituels: (a) nous devons connaître nos dons--Romains 12:3; (b) nous ne devons pas négliger nos dons--1 Timothée 4:14; (c) nous devons ranimer nos dons – être zélés dans leur usage--2 Timothée 1:6; 1 Thessaloniciens 5:19-20; et (d) nous devons utiliser nos dons dans l’amour, servant les autres dans la force que Dieu nous donne et pour la gloire de Dieu --1 Pierre 4:10-11; Romains 12:4f.

Sa Requête d’Honorer ses Parents (v. 20b)

Élisée a demandé la permission de retourner « embrasser mon père et ma mère, et je te suivrai » (19 :20). Ceci n’était pas un effort de remettre à plus tard son appel, ni une action d’hésitation. Quelques-uns ont fait un rapport entre ceci et Luc 9:57-62. Le Seigneur connaissait les cœurs des hommes dans Luc 9 et il voyait de quoi il s’agissait, un manque d’engagement et un effort d’éviter son appel. Ils ne voulaient pas renoncer à eux-mêmes, etc.

Mais avec Élisée, c’était tout-à-fait différent. Sa requête était inspirée par deux choses: (a) C’était une marque sincère de respect et d’honneur envers ses parents, et (b) c’était poussé par un désir de célébrer son entrée dans ce ministère et de déclarer et confirmer son engagement de suivre le Seigneur devant ses amis et sa famille. Nous verrons cela dans le verset 21.



La Célébration de l’Appel et Engagement d’Élisée


(19:21a)

Les bœufs et les outils, la charrue avec les jougs, représentaient les outils de son travail, les moyens et la base de sa vie passée. Le verset 21, donc, est foncièrement la déclaration de l’engagement d’Élisée à suivre le Seigneur. En effet, il brulait ses ponts et comptait son passé comme une perte pour le Seigneur pour gagner et atteindre la nouvelle vie et le ministère que Dieu avait pour lui en tant que prophète (Phil. 3). Élisée démontrait à sa famille et à ses amis qu’il avait de nouveaux buts, de nouvelles valeurs, de nouvelles priorités. Cela démontrait sa décision de ne plus jamais regarder en arrière, peu importe la difficulté. Ceci est une exigence pour tout croyant. Romains 12:1-2 est la base de ce que nous soulignons pas la suite. Romains 12:3-21 nous exhorte à connaître et utiliser nos dons dans le ministère.

À travers les actions d’Élisée, Dieu nous montre que nous devons développer une allergie à abandonner la lutte, de ne jamais dire « je lâche ». La vie chrétienne et le service du Seigneur sont comme une course de cross-country, non pas un sprint de cent mètres! Un des plus grands besoins dans la vie chrétienne, en tant que pères ou mères, épouses ou époux, ou serviteurs dans n’importe quelle domaine, c’est l’endurance dans l’engagement. Nous devons être des personnes qui solutionnent les problèmes, qui travaillent pour solutionner nos problèmes plutôt que lâcher. Élisée brûlait les ponts de sa vie passée.

Qu’est-ce que nous devons abandonner? Qu’est-ce que nous devons offrir sur l’autel?



I. Offrir notre travail sur l’autel, comme Élisée l’a fait

II. Offrir nos loisirs sur l’autel


III. Offrir notre temps sur l’autel


IV. Offrir nos espoirs sur l’autel


V. Offrir notre agenda sur l’autel


VI. Offrir notre argent sur l’autel

VII. Offrir notre famille sur l’autel



Conclusion

Dieu a placé un manteau, un appel, sur chaque croyant en Jésus-Christ (1 P. 4:10-11). En tant que croyants-sacrificateurs, ce manteau consiste en nos dons spirituels donnés par Dieu. En tant que personnes douées, nous devons être de bons administrateurs de ce qu’il nous a confié en ce qui concerne notre temps, talents (incluant nos dons spirituels), possessions, et sa vérité. Ceci exige le genre d’engagement qu’Élisée a eu. Quand il n’y a pas d’engagement, nous serons en train de chambranler sur la clôture et nous ne pourrons pas prendre les décisions difficiles dont on a besoin pour suivre le Seigneur. Ceci est sans doute ce dont Jésus parlait dans Luc 14:26, 27 and 33.

« Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.

« Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple…

« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. »

Ces trois conditions mentionnées en Luc 14 traitent de la nécessité d’un abandon total. Sans un abandon total, nous ne pouvons pas être ses disciples; nous ne pourrons simplement pas prendre les décisions sacrificielles qu’exigera le fait de le suivre. Cela signifie une réévaluation de nos valeurs, nos priorités, nos attitudes et nos poursuites, mais avant tout, répondre à la question, qui, et quoi, est la source de ma foi? Est-ce le Seigneur? Est-ce que je crois qu’il sera tout ce dont j’aurai besoin? Ou est-ce que ma foi est plutôt ancré dans les détails de la vie – le plaisir, la position, le pouvoir, le prestige, la possession? Élisée, de même qu’Élie, était un home ordinaire, mais il est devenu extraordinaire parce qu’il était disponible pour le Seigneur, parce qu’il a remis a vie entre les mains du Seigneur, totalement, et Dieu a pu l’utiliser dans des manières extraordinaires.



LE DÉSIR D’ACHAB


1 ROIS 21:1-19



Nous avons parlé beaucoup d’Élie, le prophète, mais que devons-nous penser d’Achab, le roi d’Israël en ce temps-là? Le roi qui s’était marié avec une femme païenne et qui est devenu aussi méchant qu’elle? Il était le roi, le souverain sur le peuple d’Israël, et ainsi il pouvait faire tout ce qu’il voulait … ou presque. Il était, dans un certain sens, comme Chacun de nous, souverains dans nos petits coins, une petite place ou nous pouvons faire tout ce que ça nous tente … ou presque. Dans ce récit que nous trouvons dans 1 Rois 21:1-19, nous voyons comment le roi a exercé sa souveraineté, c'est-à-dire son libre arbitre, dans son propre entourage en ce qui concerne ses désirs personnels. Ce qui surprend, c’est quand nous voyons les désirs de ce roi non croyant, nous pouvons retrouver une grande ressemblance avec les désirs de certains chrétiens. Pourquoi? C’est que le chrétien, une nouvelle créature, ayant une nouvelle nature avec de nouveaux désirs, continue à garder sa vieille nature. Romains 7 nous décrit les luttes de Paul dans cet aspect.

Nous verrons trois étapes dans le développement de son désir:

D’abord, le désir d’Achab,

Deuxième, l’irritation d’Achab,

Et troisième, la satisfaction du désir d’Achab.

Est-ce possible que ces trois étapes aient déjà eu lieu dans nos vies? À première vue, ces trois étapes ont l’air d’un bon film qui finit bien. Mais ce n’était pas comme ça. C’est pour cela que nous devons faire attention. Parce qu’il y a aussi une quatrième étape.


I. SON DÉSIR

1. Convoitise des yeux 1 Jn 2:16 Pr 23:5a

2. Idolâtrie = cupidité Col. 3:5

3. Quelquefois Dieu nous donne ce que nous convoitons Ps 106:15

4. Nous insistons à avoir une chose, sans vouloir que ce soit Dieu qui nous dirige.

5. Il y a une chose que le croyant doit désirer, et doit désirer: c’est Jésus-Christ Lui-même. Phil. 3:7-14.

II. TRISTE ET IRRITÉ

1. Il y a une tristesse mortelle qui détruit la communion avec Dieu

2. Une tristesse qui nous empêche de regarder à Christ. Phil. 4:7; He. 12:1-2

3. Cette tristesse est péché. Ec. 7:9

4. C’est la cause d’encore plus de péché. Mr. 7:21-22

III. SATISFAIT (v.16)

1. “Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme?” (Mr 8:36) (voir aussi Luc 12:20,21)

2. Plus tard, Achab mourra.

3. Une satisfaction mortelle (v.19)

4. La satisfaction n’est pas toujours bonne (Ap. 3:19)

5. La satisfaction peut être temporaire (Luc 16:5)

IV. CONDAMNÉ (vv.17-19)

1. L’accusation

2. La menace

3. L’inimitié (v.20)

4. Quand tu leur dis la vérité les gens pensent que tu es leur ennemi

C’est ce dont Jean a parlé : la convoitise de la chair, qui est le désir ressenti, la convoitise des yeux, qui veut dire désirer ce que tu vois, et l’orgueil de la vie, qui implique que tu as le droit d’avoir ce que tu désire, puisque tu es le nombril du monde! La conséquence, c’est quand tu désires quelque chose, tu deviens triste et irrité parce que tu ne l’as pas, tu peux satisfaire tes désirs par des moyens illégitimes, qui généralement vont faire du tort à quelqu’un d’autre, et tu finis par payer les conséquences, puisque Dieu finit par demander des comptes!



II Rois 1 :1-18


Confiance en Dieu
ou dans la sagesse de ce monde




Dans la version anglaise de la Sélection du Readers Digest en septembre, il y a une entrevue avec la primatologue Jane Goodall. Goodall "est en train de célébrer la 50ième anniversaire de sa recherché parmi les chimpanzés sauvages du Gombe Stream National Park de Tanzanie."

C’est une entrevue intéressante, mais c’est triste de constater qu’une personne si intelligente semble avoir rejeté la version biblique de qui est Dieu. Pour une raison quelconque, Edward Klein, qui faisait l’entrevue, lui a demandé si elle croyait en Dieu:

« Je n’ai aucune idée de qui est Dieu ni qu’est-ce qu’il est. Mais oui, je crois qu’il y a une grande puissance spirituelle. Je ne sais pas quoi l’appeler. Je le ressens particulièrement quand je suis dehors dans la nature. C’est simplement quelque chose de plus grand et plus fort que ce que je suis ou de ce que quiconque est. Je le ressens. Et c’est assez pour moi. »

La prochaine question : « Qui a été la plus grande influence dans votre vie? » Goodall a répondu que c’était sa mère. Elle l’a décrit comme étant « une femme très sage ». Mais voici ce que Goodall comprenait comme étant la sagesse:

« Elle me disait : ‘Tu es née dans cette famille, et ton grand-père était un chrétien, donc tu as grandi comme chrétienne. Mais tu aurais pu naître dans le Moyen Orient, alors tu parlerais d’Allah. Ou tu aurais pu naître dans une famille juive… ou une famille bouddhiste…’ Ma mère mettait toujours les choses en perspective. Elle disait qu’il pouvait seulement avoir un seul Dieu, et ce que nous l’appelons dépend d’où on a été élevé. »

Une sagesse qui prétend que le bouddhisme ou l’Islam ou le judaïsme ou le christianisme sont essentiellement la même chose, ce n’est vraiment pas de la sagesse. C’est la ligne de pensée qui nous est offerte par le monde qui refuse de reconnaître Jésus comme Seigneur.

C’est le monde dans lequel nous vivons, et cela nous affecte, ainsi que nos enfants et nos petits enfants, bien plus que nous ne puissions l’imaginer. Ce n’est pas biblique, ça ne proclame pas Christ comme Seigneur, et ça n’honore pas Dieu. Plus que jamais avant, il est nécessaire que nous sachions ce que les Écritures enseignent, et nous devons être courageux et francs dans notre témoignage.

"Que nul ne s’abuse lui-même : si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage. Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu." (1 Corinthiens 3:18-19a)

Mais c’est justement le genre de tromperie dans lequel Israël était tombé, en se disant « Ça ne fait pas de différence : Baal ou l’Éternel. Alors suivons ce qui est plus convenable. »

Il est important d’abandonner les faux appuis pour se confier dans le Seigneur.

I. Nous avons une tendance à nous appuyer sur tout a part de sur Dieu

1. Le roi Achazia aurait eu beaucoup d’occasions de voir la puissance de Dieu durant le règne d’Achab.

a. Il avait été exposé au ministère du prophète Élie.

b. Il avait toute les raisons de savoir que l’Éternel est infiniment plus puissant que Baal. Que Baal n’était rien.

2. Achazia a choisi de rejeter Dieu comme appui, et se confier en Baalzebub.

3. Nous aussi, nous choisissons trop souvent de nous confier en autre chose que Dieu, même quand nous savons mieux.

4. L’envoie des messagers à l’oracle de Baalzebub : Parait-il que celui-ci avait la réputation de savoir dire l’avenir.

a. Quelquefois les démons peuvent prédire l’avenir. Mais pas toujours. Ils ne peuvent que décrire leurs plans. Mais ils ne peuvent pas tenir compte du fait que Dieu est celui qui décide, finalement.

b. De même, moi, je peux prédire l’avenir. Je peux prédire que je dînerai à midi, parce que c’est ça mes plans. Mais ma prédiction n’est pas du tout certaine. Parce que Dieu peut intervenir et dire : « Tu ne dîneras pas, tu seras à l’hôpital, ou autre chose. »

II. Il est inutile et insensé de se confier en des faux appuis v.3-4

1. Achazia sur Beelzebub

2. Les deux premiers officiers sur leur autorité

a. Leur insolence envers Élie « homme de Dieu ».

b. Leur insolence envers Dieu

3. Les gens sur les guérisseurs pour la santé

4. Les horoscopes pour la direction

5. Même des sources qui en soi sont légitimes – que Dieu a donné : la sagesse humaine. Nous pouvons nous y confier, jusqu’à un certain point, mais il est inutile de nous y confier complètement.

6. C’est contreproductif! On se cause plus de problèmes comme conséquence.

III. Il est toujours avantageux de se confier dans le Seigneur

1. Comme le 3ième officier

a. Il s’est rendu compte que ce qui est arrivé aux autres n’était pas un accident

b. Il s’est humilié devant Dieu et le prophète

c. Il s’est confié dans la miséricorde de Dieu (Ce n’est pas le prophète qui a fait descendre le feu du ciel, c’est Dieu!)

2. Comme Élie

a. Il n’a pas craint de faire la première prophétie contre le roi.

b. Il est maintenant allé la présence du roi, sachant que Jézabel y était, qui l’haïssait à mort, de même, maintenant, que le roi Achazia.

c. Il savait que Dieu le protégeait. – Il n’y serait pas allé sans l’ordre de Dieu. On ne se jette pas dans la gueule du loup par soi-même. Seulement quand Dieu nous y autorise.

3. Ce que Dieu veut de nous, c’est la foi. Il veut que nous venons à lui par la foi, et Il veut que nous continuons à marcher par la foi, c'est-à-dire, dépendant de Lui dans tout ce qu’on fait.

Si bien nous avons trop facilement la tendance à nous appuyer sur toute autre chose que Dieu, ne faisons pas la folie de faire cela! Dieu est digne de notre confiance. Il nous a gardés jusqu’ici, n’est-ce pas? Alors pourquoi nous confier dans nos propres trucs pour nous débrouiller? Regardons vers Lui, et marchons dans la dépendance de Son Esprit.



II Rois 2:1-14



Élie et Élisée

. Il est intéressant de considérer ce qu’Élie a fait durant ses derniers jours – ou années – avant son enlèvement. Sachant qu’il serait enlevé ainsi, qu’est-ce qu’il a fait? A-t-il passé son temps dans la méditation tranquille? Pour se préparer à rencontrer son Juge? Pour se préparer pour son départ? Après tout, son ministère était fini. Non. Ce serait stupide d’attendre à la dernière minute pour faire cela! Il a passé son temps à faire quelque chose d’utile. Il a formé des écoles de prophètes.

Il s’est appliqué à former d’autres hommes comme lui pour être sûr que le travaille continue.

Probablement la chose la plus importante que Jésus a fait sur la terre, à part de son sacrifice sur la croix et sa résurrection, était de prendre le temps à former douze hommes qui seraient la base de l’église à venir. Cela a eu plus d’impacte durable, encore, que ses miracles et ses prodiges.

En vue de la fin de nos jours sur la terre, il est nécessaire que chaque chrétien profite bien de son temps en imitant le comportement d’Élie et Élisée dans II Rois 2 :1- 14

Il semble bien qu’Élisée savait d’avance que le Seigneur allait l’enlever, mais nous aussi nous le savons, seulement nous ne savons as quand. Si nous savions qu’il nous restait exactement X temps dans ce monde, il se peut que cela affecte notre sens de valeurs. Mais est-ce que ça devrait le faire? N’est-ce pas que nous savons que notre temps est limité?


I. Bien profiter du temps en servant le Seigneur

1. Il s’est appliqué à former d’autres hommes comme lui pour être sûr que le travaille continue.

2. Probablement la chose la plus importante que Jésus a fait sur la terre, à part de son sacrifice sur la croix et sa résurrection, était de prendre le temps à former douze hommes qui seraient la base de l’église à venir. Cela a eu plus d’impacte durable, encore, que ses miracles et ses prodiges.


II. Bien profiter du temps en restant collé au Seigneur

1. Élisée s’accroche fidèlement à Élie comme nous le devons faire avec le Seigneur

2. Se peut-il qu’Élie aurait voulu éprouver la foi et l’attachement d’Élisée à sa personne? Dans I Rois 19 :20, Élisée lui avait dit : ‘Je te suivrai’. Était-il sincère? Allait-il le suivre jusqu’au bout? Suivras-tu le Seigneur jusqu’au bout?

3. Quelquefois il ne nous semble pas facile de rester attachés en communion avec le Seigneur. Il se peut aussi que Dieu veut savoir jusqu’à quel point nous tenons à cette relation avec Lui.

4. Dans Luc 24:28, le Sauveur a fait mine de vouloir suivre sa route, mais les 2 disciples ont insisté pour qu’il reste avec eux.

5. Ils ont voyagé ensemble jusqu’à Bethel, en suite jusqu’à Jéricho, et jusqu’au Jourdain après cela. Est-ce que Élisée se fatiguera? Est-ce que nous, nous nous fatiguerons de suivre le Seigneur de près?

6. Élisée était bien déterminé de profiter de la compagnie du prophète pour aussi longtemps qu’il pouvait.

III. Bien profiter du temps en osant demander de grandes choses

1. Il est intéressant qu’Élisée doive faire sa demande avant qu’Élie soit enlevé. Cela ne sert à rien de demander quoique ce soit à une personne après qu’il soit parti au ciel.

2. Élisée a demandé une double portion de son esprit

3. Osons demander de grandes choses au Seigneur. Il a dit : ‘jusqu’ici vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez…’

a. Formidable! Je demanderai un Cadillac de l’année, et tout le gaz nécessaire pour 10 ans

b. Mais ce qu’Élisée a demandé, c’était ce dont il avait besoin pour servir le Seigneur. C’était la demande de quelqu’un qui suivait son maître de près, dans tous les sens. Et l’invitation du Seigneur est pour ceux qui le suivent de près dans ce même sens.

4. De même qu’Élisée, nous devons désirer ‘les meilleurs dons’. I Co.12 :31

Dans l’enlèvement d’Élie, on apprend plusieurs choses :

1) Que Dieu ne traite pas tout le monde de la même façon. Il ne traite même pas tous ses enfants de la même façon. Et il a le droit! Peut-être que quelques-uns parmi nous non plus ne verront pas la mort. De toute façon, ce sera le cas de toute une génération de croyants un jour.

2) Dieu récompense la fidélité. Élie l’a honoré dans sa vie; Dieu a honoré Élie d’une manière spéciale à la fin.

Profitons du temps que Dieu nous laisse ici, en servant le Seigneur, en restant collés au Seigneur avec les yeux fixés sur Lui, et en demandant ce qu’il nous faut pour bien le servir.