Voici les sermons prêchés à partir du mois d'octobre 2010. S'il y a quelquechose là-dedans qui peut vous être utile dans votre préparation de méditations ou messages, sentez-vous entièrement libres de l'utiliser. Il n'y a pas de limite.
Esaïe 53:1-8
Quand on voit un défi de la part du Seigneur dans Sa Parole, quelquefois on est porté à se sentir coupable: on a manqué, et par beaucoup! Quelle est la solution? S'éloigner encore plus de Lui? Fuir? Prenons l'exemple de mon chien. Un matin, je le sors de mon bureau, où il passe la nuit enfermé. Aussitôt que j'ouvre la porte, il court vers le salon et saute sur le divan. Je lui lâche un cri féroce, et avec un geste de ma main je l'envoie à terre. Il commence à s'éloigner avec la queue entre les pattes. Mais ensuite il vient vers moi et cherche à se faire caresser. Je crois que nous devons apprendre à faire la même chose avec Dieu quand Il nous reprend. Nous devons avoir confiance qu'Il ne nous rejette pas: seulement Il veut nous ensei-gner comment vivre avec Lui. Et Jésus nous a dit comment vivre avec Lui. Il a dit que: "Si quelqu'un veut venir après moi qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive" (Marc 8:34).
Comme croyants, nous devons nouscharger de notre croix de la même façon que Jésus l'a fait selon Esaïe 53:1-8
I Pour accomplir une mission difficile et ingrate
1 Ce n'était pas une aventure romantique! "Ni beauté, ni éclat pour attirer nos re-gards" v.2
2 Suivre Jésus et prendre ta croix, ça ne fera pas de toi un héros apprécié par tous v.3 "Méprisé et abandonné des hommes… semblable à celui dont on détourne le visage"
3 Même pas une chose remarquable: v.3 "Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas"
4 Une des choses les plus difficiles, c'est d'être ignoré, dédaigné, rien! Il y a des personnes qui commettent des crimes violentes seulement pour pouvoir être quelqu'un.
5 Celui qui prend sa croix doit être prêt à renoncer à cela vu qu'il renonce à lui-même.
II Pour accomplir une mission mortelle pour notre personne
1 Pour Jésus, c'était souffrant; c'était comme une perte. v.4
2 La douleur était réelle.
3 En plus c'est humiliant. v.4 C'est devenir rien. C'est cela mourir à soi-même.
4 Jésus à la croix a fait face à la victoire de ses adversaires qui le méprisaient. Il était publiquement méprisé, même dans la mort.
5 Nous devons être prêts à renoncer même à notre amour propre pour suivre Jésus.
6 Nous devons être prêts à l'obéir même quand cela va tout à fait à l'encontre de nos valeurs personnelles humaines.
III Pour accomplir une mission d'amour
1 Il n'a pas fait cela pour lui-même v. 5 sinon pour les autres
2 C'était pour le bien de ceux qui ne le méritaient pas v. 6
a Nous devons penser au bien de ceux qui ne méritent rien; pas penser à leur montrer une leçon
b Nous devons être prêts à tout sacrifier justement pour eux
3 Il l'a fait sans penser à lui-même: c'est pour cela qu'Il n'a pas rouspété. Il n'a pas dit un mot en sa propre défense
4 Quelquefois ce qui nous empêche à être utiles à Dieu et à nos semblables c'est que nous sommes trop occupés à nous défendre ou à nous protéger. Mais cela n'est pas notre affaire!
5 Personne ne comprenais Jésus ni pourquoi Il faisait ce qu'Il faisait. Personne ne nous comprendra non plus – parce que le monde ne peut comprendre ce qui est fait d'une manière totalement désintéressée. "Tu as sûrement quelque chose à gagner!
6 Mais sans une attitude désintéressée nous ne pouvons pas vraiment suivre Jésus. Si nous voulons Le suivre nous devons marcher dans le chemin où Il a marché.
Comment est ton engagement envers Jésus? Est-ce vraiment pour Lui que tu vis? En ce qui le concerne, Il veut savoir si tu es vraiment disponible pour mourir – pour mourir non seule-ment pour Lui, sinon aussi comme Lui, pour les autres. C'est une détermination, une décision déterminée, qu'il faut prendre. C'est ce qu'Il nous appelle à faire.
Psaume 82
"Dieu se tient dans l’assemblée de Dieu;
Il juge au milieu des dieux.
Jusqu’à quand jugerez-vous avec iniquité,
Et aurez-vous égard à la personne des méchants?
Rendez justice au faible et à l’orphelin,
Faites droit au malheureux et au pauvre,
Sauvez le misérable et l’indigent,
Délivrez-les de la main des méchants.
Ils n’ont ni savoir ni intelligence,
Ils marchent dans les ténèbres;
Tous les fondements de la terre sont ébranlés.
J’avais dit : Vous êtes des dieux,
Vous êtes tous des fils du Très-Haut.
Cependant vous mourrez comme des hommes,
Vous tomberez comme un prince quelconque.
Lève-toi, juge de la terre!
Car toutes les nations t’appartiennent."
Dieu avait choisi le peuple d’Israël pour montrer au monde comment vivre correctement et juger avec justice, en autres mots, être la lumière du monde - mais cela a été un triste échec. Au lieu de défendre les faibles et les orphelins, ils défendaient les injustes et les méchants (v.2-3). De même, Dieu a choisi son église pour montrer au monde comment agir en justice.
Dieu juge les hommes : il est exaspéré et impatient des actions des hommes. Qu’est-ce qui le choque? Qu’on juge avec iniquité, qu’on ait égard aux personnes des méchants. En autre mots, qu’on prend des décisions basés sur les avantages personnels au lieu de sur le bien et le mal. Le résultat, d’après le v.3 et 4, c’est que les pauvres, les orphelins et les malheureux en souffrent. Les misérables et les indigents deviennent victimes des méchants. Probablement méchants dans leur égoïsme.
En tant qu’église, croyants, lumière du monde et sel de la terre, nous sommes appelés à repré-senter le Seigneur au milieu de tout ça.
Nous pouvons mieux représenter le cœur de Dieu :
I. En reconnaissant qui sont les victimes vv. 3-5
1. Ce sont des « dieux » mais qui « meurent comme des hommes ». Ce sont donc des êtres importants. v.6
2. Ils n’atteignent pas leur potentiel. Parce qu’ils n’ont pas Dieu dans leur vie.
3. Dans quel sens sont-ils victimes?
a. v.5 Ils n’ont ni savoir ni intelligence : Beaucoup sont enrôlés com-me enfants. Et ils grandissent sans avoir la possibilité de s’instruire, ou d’apprendre à chercher quelque chose de mieux.
b. Ils marchent dans les ténèbres. Ils ne savent pas où ils vont, ils ne voient pas la porte de sortie.
c. Tous les fondements de la terre sont ébranlés. Leur vie est complète-ment virée à l’envers. Quelques-uns dans leur enfance, ont fait des plans pour s’en sortir mieux – mais on leur a volé l’opportunité. Leur vie totalement détruite par quelques opportunistes.
4. v.8 « Lève-toi au Dieu, juge la terre! Car toutes les nations t’appartiennent. » Nous ne pouvons pas nous intéresser uniquement à ce qui se passe chez nous, dans notre propre pays, si nous prenons à cœur les intérêts de Dieu. Nous de-vons aussi prendre à cœur ce qui se passe en d’autres pays. Nous répondrons à Dieu pour le tort que nous faisons envers des gens dans notre propre ville. Mais nous répondrons aussi pour le tort que nous faisons à ceux qui sont à l’autre bout du monde.
Nous pouvons mieux représenter le cœur de Dieu :
II. En reconnaissant qui sont les bourreaux, ou les abuseurs v.4
1. Ce sont des « dieux » mais qui « meurent comme des hommes ». Ils tomberont comme des princes. v. 6
2. Ils n’atteignent pas leur potentiel. Parce qu’ils n’ont pas Dieu dans leur vie.
3. Nous devons les délivrer de la main du méchant. Les arracher des conséquences de ce que les méchants font en profitant d’eux. C’est qui, les méchants qui profitent d’eux? Quelques exemples :
a. Des souteneurs, ou macreaux que nous appelons populairement des « pimps », qui exploitent des femmes et jeunes filles sans défense.
b. Des « pusher » qui rendent des gens addicte, pour ensuite les exploiter dans la vente de drogue – parce que c’est la seule manière qu’ils ont de payer leur propre drogue.
c. Des compagnies de textile, de fruits, et autre, qui exploitent la main d’œuvre à tellement bon marché en d’autres pays que ça devient aussi pire que, sinon pire que, l’esclavage.
d. Les clients de l’industrie du sexe, qui font vivre les « procureurs » et autres profiteurs.
e. Les acheteurs de drogue qui aident à faire vivre ce commerce.
f. Les clients qui achètent les produits fabriqués ou cultivés par les victi-mes de ces grandes industries.
Nous pouvons mieux représenter le cœur de Dieu :
III. En agissant de manière active pour les secourir et protéger vv. 3-4
1. En donnant …
a. « Mange tes fèves! Ne sais-tu pas qu’il y a des millions d’enfants qui seraient contents d’avoir ça? » Quel enfant n’a pas entendu des choses semblables! Mais au lieu d’utiliser ces millions d’enfants, qui ne recon-naîtraient même pas un bon repas s’ils le voyaient – au lieu de les utili-ser pour manipuler nos enfants, nous devrions plutôt faire quelque cho-se pour les aider.
2. En nous impliquant pour encourager la justice sociale
3. En aidant ceux qui cherchent à s’en sortir
4. En donnant l’évangile, qui est la réponse par excellence
a. vv.6-7 Pour les bourreaux comme pour les victimes « vous êtes des dieux » (« des puissants »); « des fils du Très-Haut » (fils par création). Mais ils meurent comme des hommes. Ils n’atteignent pas leur poten-tiel. Parce qu’ils n’ont pas Dieu dans leur vie. Jésus a dit : « Celui qui croit en moi ne mourra pas… ».
5. Nous devons reconnaître que donner l’évangile n’est pas contraire aux autres formes de secourir.
6. Annoncer l’évangile, c’est notre mission. Aider le pauvre et le malheureux, c’est le style de vie du chrétien.
Au début de ce message, j’ai avancé que Dieu juge les hommes : il est exaspéré et impatient des actions des hommes. Qu’est-ce qui le choque? Qu’on juge avec iniquité, qu’on ait égard aux personnes des méchants. En autre mots, qu’on prend des décisions basées sur les avanta-ges personnels au lieu de sur le bien et le mal. Le résultat, d’après le v.3 et 4, c’est que les pauvres, les orphelins et les malheureux en souffrent. Les misérables et les indigents devien-nent victimes des méchants. Probablement méchants dans leur égoïsme.
La question, c’est qu’est-ce que toi et moi allons faire dans tout ça? Allons-nous être satisfaits de juger et critiquer ceux qui sont malheureux, ou allons-nous faire ce que nous pouvons pour les aider, sur le plan physique, émotionnels et spirituel?
Amos 6:1-7
L’égoïsme de la complaisance
Jean 4:1-42
La Femme Samaritaine
J’aimerais qu’on utilise notre imagination pour considérer la vie de cette femme avant qu’elle connaisse Jésus. Parce qu’elle était surement une femme avec des sentiments comme n’importe qui.
Nous devons tenir compte de trois faits qui sont clairement exposés dans le chapitre:
1. Elle avait eu cinq maris (v.18)
2. Elle vivait maintenant avec un homme qui n’était pas son mari (v. 18)
3. Ayant connu Jésus, elle a été tellement bouleversée que l’effet a fait sortir toute la ville pour voir de qui il s’agissait. (vv. 28-30; 39-42)
Utilisons maintenant notre imagination:
Une jeune femme, grandissant dans un foyer avec une vie mélangée de joies et de déceptions. Comme n’importe qui parmi nous, elle avait eu certainement des raisons pour croire que la vie était belle, et elle a un avenir merveilleux devant elle, et en même temps elle avait sûre-ment des raisons pour croire que la vie était dégollasse, ou comme quelques uns ont dit : une farce de mauvais goût ». Je ne sais pas quelle de ces deux idées l’emportaient dans sa vie mais il est probable que quand elle est arrivée à l’adolescence, quand elle s’est marié pour la première fois, les deux lignes de pensée auraient été égales.
Alors elle rencontre l’homme de ses rêves. Oui, la vie a quelque chose de merveilleux pour elle. Mais avec le temps, après les noces, les choses commencent à changer. L’homme com-mence à chercher ailleurs, et il trouve d’autres femmes à son goût. Il est infidèle. Sa vie à elle devient un enfer. Finalement, il se décide pour une autre femme, et puisqu’il ne se considère pas capable de soutenir deux femmes financièrement, il la divorce, la jetant dehors, en prétex-tant une accusation quelconque.
Elle est démolie. Les rêves de sa vie sont détruits. Elle considère qu’il n’y a plus rien qui vaut la peine dans la vie. Mais avec le temps, elle commence à penser autrement. Le bonheur doit exister à quelque part. Alors elle rencontre un autre homme. Un homme aimable, fidel, tout ce qu’elle peut vouloir. Elle se marie avec lui, et vie heureuse avec lui pendant deux ans – mais vient une maladie, et il meurt. Ayant des dettes, elle ne peut pas rester dans la maison, et sa vie est détruite une fois de plus. Néanmoins, elle ne perd pas complètement l’espoir qu’il doit avoir quelque bonne chose dans la vie pour que la vie valle la peine à être vécue. Elle rencontre un autre homme. Celui-ci parait bien, il est beau, et il est veuf. Elle se marie avec lui. Mais en peu de temps elle apprend qu’il est un homme violent. Il commence à la battre, et dans ses crises de colère, il menace de la tuer. Finalement, brisée, elle le quitte. C’est la pre-mière fois qu’elle abandonne volontairement son mari, mais non pas la dernière. C’est que maintenant elle est devenue accoutumée à une vie instable. Son prochain mari lui parait plu-tôt ennuyant après un temps, et elle l’abandonne. Elle se marie de nouveau, espérant une fois de plus qu’elle trouvera un peu de bonheur, mais il n’y a que des arguments, des soupçons, de la jalousie, et un autre mariage détruit. Finalement, elle a abandonné tout espoir de bonheur. C’est une chose qui n’existe pas. Elle cesse de chercher le mariage, la stabilité, une famille. Elle commence à vivre avec un homme sans se marier avec lui, par convenance, mais sans engagement. Elle a développé un certain cynisme quant à la possibilité de bonheur. Il n’y a que les plaisirs du moment. Pourquoi ne pas en jouir? Peu importe ce que le monde puisse penser d’elle.
Mais maintenant elle rencontre un Homme différent. Un Homme juif, qui lui demande de l’eau. Avant qu’elle ne s’en rende compte, dans la conversation qui suit, cet Homme lui a exposé les désirs de son cœur, parlant d’une eau qu’on peut boire et ne plus jamais avoir soif après. Quelque chose qui satisfait! Elle se rend compte qu’il ne parle pas de l’eau, mais d’autre chose: d’une vie qui satisfait pleinement, et qui continue à satisfaire. C’est bien ce qu’elle aurait voulu quand elle était jeune, mais que maintenant qu’elle est adulte, elle se rend compte que ce n’est qu’un compte de fées. Elle est peut-être sur le point de se moquer, quand elle remarque le regard triste dans les yeux de l’Homme. Il est évidemment un Homme qui a connu la tristesse et la déception, et qui demeure néanmoins convaincu, ou plutôt qui offre, quelque chose qui satisfait vraiment. Notre femme est intriguée…….
Quand elle est convaincue que cet Homme est le Messie, et qu’Il l’invite à faire partie de Son règne, elle est remplie de joie, une joie qu’elle n’a jamais connue avant. C’est ce qu’elle avait désiré toute sa vie, sans le savoir!
Elle s’en va en courant vers la ville, une ville où elle est connue, mais non pas très respectée, et elle ne peut pas faire autre chose que parler de sa découverte – le Messie! Et les gens voient cette femme, déçue, triste, amère, maintenant radiante et insistant qu’elle a trouvé la réponse à la vie: Elle a trouvé la vie même! C’est tellement surprenant qu’ils sortent de leurs maisons en grand nombre, même à la chaleur du midi. Quelques-uns qui ne seraient pas sortis même s’il y avait eu une explosion ou une invasion – ils sortent pour voir qu’est-ce qui a tant boule-versé cette femme. Et ils trouvent quelque chose, c’est à dire quelqu’un, de très explosif!
Jésus a dit qu’il offre l’eau qui satisfait pour toujours. C’est suffisamment de raison pour nous approcher de lui, et pour laisser de côté toute autre recherche.
En tant que croyant nous devons éviter une attitude de complaisance devant la condition de ce monde perdu, et éviter les attitudes qu’Amos a dénoncées en Amos 6:1-7. La femme samari-taine dans Jean 4 n’avait certainement pas une attitude de complaisance!
Pensons à ce que Juda et Israël vivaient au temps d’Amos.
Israël envahi, et en train d'être amené en captivité. Juda épargné pour le moment.
I. Nous devons éviter l’attitude irréfléchie des gens de Juda
"Vous croyez éloigner le jour du malheur" v.3
1. Les gens de Juda ne pensaient pas au jugement. Ce n’était pas plaisant.
2. La personne non sauvée refuse de penser à la mort ou au jour du jugement, le remettant toujours à plus tard
3. Quelquefois le chrétien refuse de penser aux problèmes de sa propre vie chré-tienne ou des problèmes autour de lui
4. Le croyant refuse de considérer l’état perdu du monde autour de lui: ce n’est pas plaisant
5. Nous devons tous faire face au fait que nous paierons le prix de notre complai-sance; D’autres aussi souffrent pour notre complaisance. Nous ne pouvons pas remettre nos responsabilités à plus tard.
II. Nous devons éviter la jouissance égoïste avec laquelle les gens de Juda se gâtaient
"Ils extravaguent au son du luth... ils boivent du vin dans de larges coupes, ils s’oignent avec la meilleur huile" v.5-6a
1. Il ne s’agit pas de condamner tout luxe en soi. Il parle de jouir des luxes au mau-vais moment.
2. On peut bien jouir de la vie; une bonne maison, du confort, de la bonne nourritu-re.
3. Ce qui est mal, c’est de permettre que ces choses t’endurcissent contre la voix de Dieu, et contre les besoins du monde autour de toi.
4. Quelquefois nous pouvons être si confortables, que nous ne pouvons pas croire que la souffrance existe. C’est pour ça que le Seigneur a besoin de nous permet-tre de souffrir quelquefois.
5. Cessons de nous gâter avec ce que nous appelons la bonne vie, et soyons prêts à faire de sacrifices pour que d’autres puissent entendre l’évangile, et que l’œuvre de Dieu puisse être accomplie. Qui sommes nous que nous devons jouir autant des plaisirs mondains? Nous ne sommes que des pécheurs sauvés par grâce.
III. Nous devons éviter le manque de compassion que les gens de Juda ont dé-montré envers leurs voisins
" Ils ne s’attristent pas sur la ruine de Joseph " v.6b
1. Leurs voisins se faisaient trainer en captivité.
2. Leurs foyers étaient détruits, et un grand nombre était massacré.
3. Les gens de Juda ne se permettaient même pas une pensée pour leurs cousins samaritains. Ou s’ils y ont pensé, ils ont dit : « Ils ne reçoivent que ce qu’ils mé-ritent! ».
4. Nous aussi, nous avons peut-être la tendance à nous arrêter sur le fait que le monde mérite le jugement; que les pécheurs perdus sont responsables pour leur incrédulité volontaire. Est-ce que nous pensons au fait que nous ne méritons pas mieux? « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés »!
5. Si nous ne nous soucions pas pour les gens perdus du monde, si cela ne nous fait pas mal, nous ne sommes pas meilleurs, et peut-être que nous sommes pire que, les gens de Jérusalem qui « ne s’attristent pas sur la ruine de Joseph ». – Ou comme les disciples de Jésus qui ne comprenaient pas du tout son souci pour la femme samaritaine.
Quelle est ton attitude en ce qui concerne le jugement qui vient? En ce qui concerne l’état de ce monde perdu? Est-ce que cela te préoccupe que les gens sont en chemin vers l’enfer sur la voie rapide? Ou est-ce que toi aussi tu jouis du voyage? Prenons soin de ne pas être trop complaisant en ce qui concerne notre propre relation avec Dieu et concernant l’état présent et futur de ceux qui sont perdus.
Luc 15:11ss
Les Deux Fils Prodigues
On peut entendre parler de milliers d’enfants disparus de leurs foyers, et nous en sommes dé-solés. Cela nous fait mal. Nous faisons des commentaires de compassions. Nous avons même une pensée pour leurs familles. Et nous soupons, et nous allons nous coucher, et nous dor-mons très bien.
Un soir un de mes enfants avait disparu. C’était autre chose! J’ai passé des heures à me pro-mener dans les rues, allant en toutes sortes de places pour trouver des nouvelles de mon en-fant. J’ai questionné des personnes à qui je n’aurais pas nécessairement parlé. J’en était telle-ment bouleversé que j’avais de la misère à me tenir debout en marchant. Je retournais à la maison pour savoir s’il y avait des nouvelles et je sortais de nouveau à la recherche. Jusqu’à ce que j’ai eu la nouvelle que mon enfant était apparu à la maison, sain et sauf.
Pourquoi tant de peine pour un enfant, quand je pouvais dormir en paix sachant qu’il y a des milliers d’enfants perdus? C’est parce que c’était mon enfant. Et le Seigneur s’est donné de la peine pour chacun de nous parce que nous sommes son enfant.
I. Dieu a un fardeau pour ceux qui sont perdus
1. Le fardeau du père est comme celui de Dieu
2. Un sociologue écrivait un livre concernant les difficultés de grandir dans une grande famille. Alors il a fait une entrevue avec une mère de 13 enfants. Après quelques questions de base, il a demandé : « Pensez-vous que tous les enfants méritent le plein amour et attention impartial de leur mère? » « Bien sûr », a ré-pondu la mère. « Bien, lequel de vos enfants est-ce que vous aimez le plus? » demanda-t-il, dans l’espoir de la piéger dans une contradiction. Elle a répondu : « Celui qui est malade, jusqu’à ce qu’il aille mieux, et celui qui est au loin, jus-qu’à ce qu’il soit entré à la maison ». Cela nous fait penser à la réaction du ber-ger qui a laissé ses 99 moutons pour aller chercher celui qui était perdu (Luc 15 :4).
3. Pour ceux qui paraissent perdus et pour ceux qui ne le paraissent pas
4. Pour ceux qui se savent perdus et pour ceux qui ne le savent pas
II. Nous devons avoir un fardeau pour ceux qui sont perdus
1. Nous sommes appelés à partager le cœur de Dieu
2. Nous avons besoin d’être conscient de l’état perdu des gens (le fils ainé ne l’était pas)
3. Nous avons besoin d’être conscients de qui est perdu (le fils ainé ne savait pas qu’il était inclus! Et son père ne le savait pas jusqu’à ce moment-là)
III. Ceux qui sont perdus devraient avoir un fardeau pour eux-mêmes
1. Mais ils ne le savent pas
2. C’était le problème du frère ainé.
3. C’est comme une personne inconsciente : il ne sait pas qu’il a besoin d’être ré-animé.
4. Il y a des gens qui se pensent de bons chrétiens et qui ne savent pas qu’ils sont perdus.
5. Un cœur brisé est le premier pas vers une santé spirituelle. C’est ce que le fils plus jeune a eu éventuellement.
Il y a donc deux sortes de fardeaux ici, que tu peux avoir. Tu peux avoir un fardeau pour les autres – pour leur état devant Dieu. Si c’est le cas, tu es prêt à tout pour qu’ils comprennent l’amour et la grâce de Dieu. Tu ne voudrais pas faire quoi que ce soit qui pourrait empêcher ces personnes de s’approcher de Dieu.
Ou tu peux avoir un fardeau pour toi-même – c'est-à-dire, tu n’est pas sûr si ton propre âme appartient à Dieu. Tu te demandes si tu te fiais plus sur ton christianisme que sur Christ. Si tu te fiais plus sur ta profession de foi en Christ que sur Jésus-Christ lui-même.
Le secret, pour ces deux fardeaux, est le même : un cœur brisé.
C’est avec un cœur brisé que tu comprendras ton propre état, et tu ne te donneras pas de repos jusqu’à ce que tu aies trouvé la paix avec Dieu.
C’est avec un cœur brisé que tu comprendras l’état des autres, et que tu iras en toute humilité pour les aider à comprendre l’amour de Dieu.
Jean 1 :1-14
Une description exceptionnelle de Jésus
1. Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
2. Elle était au commencement avec Dieu.
3. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
4. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
5. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
6. Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean.
7. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crus-sent par lui.
8. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière.
9. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
10. Elle était dans le monde, et le monde a été faite par elle, et le monde ne l’a point connue.
11. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.
12. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pou-voir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés
13. Non du sang, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.
14. Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
I. Il est important de reconnaître qui Il est
1. la Parole – la révélation – connu dans la Bible
2. Éternel – Il n’a pas commencé à exister il y a un peu plus de deux mil ans! Il y était depuis toujours.
3. Dieu Même, le grec dit : « Et Dieu était la Parole ».
4. Créateur – Si tout a été créé par Lui, alors il n’a pas créé.
5. lumière – Il est la source de toute connaissance. Sans lui, nous sommes aveugles.
II. Il est important de reconnaître quel est son but
1. éclairer le monde – As-tu été éclairé? Es-tu en train d’accomplir son but, pour apporter sa lumière dans le monde? Il est né pour cela.
2. que le monde connaisse Dieu – Le connais-tu? Tu es appelé à partiper pour que le monde autour de toi le connaisse, et pour que le monde au loin le connaisse.
3. être connu du monde – Ils con naîtront Dieu en connaissant Jésus. Car Il allait di-re : « Celui qui m’a vu a vu le Père. »
4. être reçu du monde – Il ne s’agit pas de l’accepter passivement, mais de le rece-voir de tout cœur. De l’inviter dans ta vie. De l’accueillir dans ta vie, et dans tous les aspects de ta vie. Se peut-il qu’il y a des aspects de ta vie où tu ne le reçois pas?
5. Rendre les gens des enfants de Dieu par la foi. - Et cela doit être le but de nos vies.
III. Il est important de reconnaître jusqu’où il est allé pour accomplir son but
1. Il s’est fait chair – Quelle humilité!
2. Il a habité parmi nous – Quelle patience!
3. Il était plein de grâce et de vérité – Quelle gloire!
4. Il a laissé contempler sa gloire – Quelle condescendance! Les bergers l’ont vu comme bébé; les mages l’ont vu comme petit enfant; sa mère, et son père adoptif l’ont vu grandir; ses disciples l’ont vu et connu comme adulte; nous l’avons vu en esprit, et un jour nous le verrons face à face.
Un jour nous allons contempler sa gloire face à face, pour l’éternité. Mais tout a commencé pour nous il y a un peu plus de deux mil ans, quand Il est né. Pour nous, croyants, nous de-vons faire comme les premiers qui l’ont su : les bergers, les mages plus tard, les disciples… nous devons proclamer sa grâce, sa vérité, et sa gloire. C’est de Lui que nous sommes appelés à parler – non pas de nous, non pas de notre église, mais de Lui.
Luc 2 :1-14
Les effets de la naissance dans une étable à Bethlehem
Pourquoi est-ce que l’histoire s’est déroulé ainsi, justement? On peut bien dire : « Parce que Dieu l’a voulu ainsi ». Mais il y a eu une raison. Ou des raisons. Dieu a voulu nous enseigner certains principes sur la vie chrétienne.
1. La vie chrétienne est un chemin du calvaire
CHEMIN DU CALVAIRE - Luc 2:6-7
On penserait que si Dieu règne sur le monde de telle manière à ce qu’un recensement à travers l’empire sert à amener Marie et Joseph à Bethlehem, il aurait sûrement pu arranger les choses pour qu’il y ait une chambre de disponible dans l’hôtellerie. Oui, il aurait bien pu faire ça. Et Jésus aurait pu naître dans une famille riche. Et il aurait pu changer les pierres en pain dans le désert. Il aurait pu appeler 10,000 anges à son secours à Gethsémani. Il aurait pu descendre de la croix et se sauver. La question n’est pas ce que Dieu pouvait faire, mais ce qu’il voulait faire. La volonté de Dieu était que quoi que Christ était riche, il est devenu pauvre pour notre bien. L’enseigne “pas de chambre de libre” au-dessus de tout les motels à Bethlehem étaient pour ton bien. "Qui pour vous s’est fait pauvre." Dieu est souverain sur tout—même l’occupation des motels, pour le bien de ses enfants. Le chemin du calvaire commence avec un enseigne de « pas de place » à Bethlehem et termine avec les crachats et les moqueries à la croix à Jérusalem.
Et nous ne devons pas oublier qu’Il a dit: « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix… ». Nous nous joignons à lui sur le chemin du Calvaire et nous l’entendons dire: “Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi” (Jean 15:20). À celui qui crie avec enthousiasme: « Je te suivrai partout où tu iras! » Jésus répond, « Les renards ont des tanières, les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’Homme n’a pas où reposer la tête. »
Oui, Dieu aurait pu voir à ce que Jésus ait une chambre à sa naissance. Mais cela aurait été un détour du chemin du Calvaire.
2. La vie chrétienne a besoin des arrêts pour considérer
DES ARRÊTS POUR RÉFLÉCHIR
Noël s’en vient, en très peu de jours. On ne peut pas entrer dans un magasin de détail sans se faire rappeler constamment que Noël est bien proche.
J’aimerais que nous considérions, dans ce contexte, un mot de l’histoire de Noël : « l’étable ».
Luc 2:1,3-7 En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Be-thlehem, parce qu’il était de la maison de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait ac-coucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place dans l’hôtellerie.
Remarquons que la naissance de Christ a eu lieu durant un temps très occupé dans la société. Les gens empaquetaient leurs bagages, voyageaient, et il y avait bien des préparations; une version modérée de ce que nous faisons maintenant. Pour eux c’était un recensement, et pour nous c’est Noël. Le point de mire des gens était loin de la naissance d’un enfant quelconque, et encore moins de la naissance de notre Seigneur. Et pourtant au milieu de tout cela, Dieu a créé un moment intime avec la provision d’une étable. Nous associons normalement une étable comme étant un lieu très humble pour une naissance, comparé avec le confort d’un hôtel. Je suis certain que ce n’tait pas l’intention de Marie et Joseph d’avoir le bébé dans une telle place. En commençant leur voyage, cela doit avoir été loin de ce qu’ils auraient eu dans la pensée. Et pourtant, à mesure que la naissance s’approchait de plus en plus, la nécessité d’un abri augmentait, et Dieu a pourvu pour eux une place pour créer ce moment intime. Quoique tout le monde se réjouisse après une naissance, le processus même de naissance n’est pas un moment qui implique toute la communauté. L’étable, qui était l’intervention de Dieu et la provision d’un encadrement pour les isoler l’effervescence et animation de la société, cet étable, a créé un moment intime où un miracle a eu lieu.
Alors, je pose la question : Quelles sont les « étables » dans nos propres vies? Voyons-nous les «étables» de l’intervention de Dieu? Je ne parle pas d’une structure physique ou d’un édifice; je parle des circonstances pas nécessairement idéales qui nous arrivent comme des opportunités. Est-ce que nous voyons ces interruptions comme étant des moments venus de Dieu? De l’opportunité qui fournit l’encadrement pour des moments intimes avec la famille, la parenté, des amis où des miracles peuvent avoir lieu dans les cœurs. Là où la naissance et la nouvelle croissance ont lieu à l’intérieur de chacun de nous à mesure que nous utilisons ces moments inattendus de communion fraternelle pour partager et écouter. L’étable peut repré-senter l’annulation d’un évènement ou d’un voyage, une addition de quelque chose, ou même une maladie; une interruption de nos plans qui forme l’encadrement pour nous de passer du temps les uns avec les autres de manière inattendue.
Colossiens 3:12,14; 4:5,6 Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Condui-sez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps. Que votre parole soit tou-jours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut ré-pondre à chacun.
Dieu encadre le temps dans nos vies, et nous pouvons toujours dépendre de lui. Il pourvoit ces structures « d’étable » dans nos vies quand il considère que le moment est approprié et quand il choisit de le faire. Quand nous nous rappelons comment l’étable était la provision de Dieu qui a enlevé Marie et Joseph de l’animation de la vie autour d’eux, prions avec humilité que nous serons prêts à céder d’une manière agréable aux changements qu’il amène dans nos vies, même pendant que nous préparons pour les fêtes.
3. La vie chrétienne est une vie libre de crainte
NE CRAIGNEZ POINT - Luc 2:8-11
L’ange avait dit à Zacharie: "Ne crains point!" Il a dit à Marie: "Ne crains point!" Et mainte-nant il dit aux bergers: "Ne craignez point!" C’est normal pour un pécheur de craindre. Le plus de culpabilité que nous puissions avoir, le plus de choses que nous craindrons: la crainte qu’on soit découvert dans un mensonge, la crainte qu’une malaise que nous avons soit un ju-gement de la part de Dieu, la crainte de mourir et de rencontrer le Dieu saint face à face.
Mais même si c’est normal, Dieu envoie Jésus avec les paroles: Ne craignez point! Hébreux 2:14 nous dit: Jésus est devenu un homme "afin que, par la mort, il anéantit celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable, et qu’il délivra tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude." Cette dernière phrase, ne représente-t-elle pas une chose qui est très libérant pour nos vies de tous les jours? Si la pire crainte –La crainte de la mort – a été enlevé par la mort de Christ, alors sûrement Dieu ne veut pas que nous craignions les plus petites choses de la vie: l’insécurité du travail, manquer de temps pour terminer ce qu’on a à faire, avoir des rapports avec quelqu’un dont on ne comprend pas la langue, échouer un examen à l’école, être rejetés par les amis, etc. Le message de No}el est : ne craignez point! Dieu est en train de régner sur le monde pour le plus grand bien de ses enfants. Croyons ses promesses: “Ne crains point car je suis avec toi. Ne crains point car je suis ton Dieu. Je t’aiderai; Je te fortifierai; Je te soutiendrai avec la main droite de ma justi-ce... Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, e quoi vous serez vêtus... Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis car lui-même prend soin de vous ... L’Éternel est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte? L’Éternel est le sou-tien de ma vie: De qui aurais-je peur?"
4. La vie chrétienne est une vie de joie
RÉJOUISSEZ-VOUS!
Et à la place de la crainte, Jésus met la joie. Une foi en Jésus sans joie est une contradiction de termes. Paul a résumé le but de tout son ministère ainsi: "pour votre avancement et pour votre joie dans la foi." Et il a dit autant aux Philippiens comme aux Thessaloniciens: "Réjouissez-vous toujours et je le répète, réjouissez-vous." Toujours? Oui. Non pas sans larmes de tristes-ses et de douleur quelquefois. Mais toujours joyeux.
Il ne faut pas trop simplifier la chose: ce n’est pas mal de pleurer (pleurez avec ceux qui pleu-rent), mais il y a une joie enraciné dans le règne d’amour de Dieu qui n’est jamais vaincu dans les enfants de Dieu.
5. La vie chrétienne est pour de petites personnes, avec un grand Dieu
UN GRAND DIEU POUR DE PETITES PERSONNES - Luc 2:1-5
Avez-vous déjà pensé à combine merveilleux c’était que Dieu ait ordonné d’avance que le Messie soit né à Bethlehem (tel la prophétie dans Michée 5), et qu’il ait ordonné les choses pour que, quand la mère et le père légal du Messie vivaient à Nazareth, et pour accomplir sa parole il ait mis dans le cœur de César Auguste que tout le monde Romain soit enrôlé dans un recensement, chacun dans sa propre ville?
Avez-vous déjà senti, comme moi, que vous étiez petit et insignifiant dans un monde de six ou sept milliards de personnes, où toute les nouvelles concernent des grands mouvements politiques et sociales, et des personnes importantes avec beaucoup de puissance et de pres-tige? Si c’est le cas, ne te décourages pas. Car on voit dans les Écritures que toutes les forces politiques et les grands complexes industriels, sans même qu’ils le sachent, sont en train d’être guidés par Dieu, non pas pour leur bien, mais pour le bien de ces petites personnes qui sont le peuple de Dieu. Cette petite personne Marie, et la petite personne qui s’appelait Joseph qui devaient se rendre de Nazareth à Bethlehem. Dieu dirige tout un empire pour bénir ses enfants. Ne pense pas, seulement parce que tu expérimentes l’adversité, que la main de Dieu a été raccourci. Ce n’est pas notre prospérité qu’il recherché de tout son cœur, mais notre sain-teté. Et dans ce but là, il dirige le monde entier. Tel que le dit Proverbes 21:1: "Le cœur du roi est un courant d’eau dans la main de l’Éternel; il l’incline partout où il veut." Il est un grand Dieu qui est là pour de petites personnes, et nous pouvons bien nous réjouir du fait que sans qu’ils ne le sachent, tous les rois et les présidents et les premiers ministres et les chanceliers du monde suivront les décrets souverains de notre Père Céleste afin que nous, ses enfants, puissions devenir conformes à l’image de Son Fils, Jésus-Christ.
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