CELUI QUI VOUDRAIT
ÊTRE GRAND
MATTHIEU 20:17-28
Tout le monde aspire, au fond, à être grand. Les enfants veulent devenir « grand », les enfants se mesurent pour savoir s’ils grandissent physiquement, les adolescents veulent être admirés par leurs paires, et les adultes rêvent à être reconnus comme des « grands » dans quelque chose. Une des raisons pour le racisme et le sexisme et la xénophobie, etc., c’est que cela donne à des personnes d’être « plus grands » que quelqu’un d’autre. Oui, tout le monde veut être grand. Malheureusement, ce ne sont pas tous qui se préoccupent d’être grands dans le Royaume de Dieu! Là, soit qu’ils sont satisfaits de ne pas en faire partie, ou, s’ils en font partie, ils sont satisfaits d’y être bien ordinaires!
Mais il y a des croyants qui aspirent à la grandeur qui compte réellement. Qui aspirent à la grandeur dans le Royaume de Dieu.
Ce n’est pas mal de désirer des positions glorieuses dans le règne de Dieu. Cela peut être une saine ambition. Celui qui dit: "Je serai satisfait d’un petit coin reculé dans le ciel " n’a pas compris grand chose.
Ce passage nous donne le secret de la grandeur dans le règne de Dieu. Jésus même nous a donné le modèle pour cela dans sa vie.
De quoi dépend la grandeur dans le royaume de Dieu?
I. SOUFFRIR ET MOURIR AVEC LE SEIGNEUR v.22 (17-19)
1. Pour nous, pourtant, la souffrance signifie la défaite; celui qui souffre est un « loser ».
2. La souffrance est liée à la gloire Ro. 8:.17, 18.
3. Comment vois-tu la souffrance? Quand tu as mal, physiquement ou émotionnellement, est-ce que tu vois cela comme une défaite?
4. Jésus venait d’expliquer comment il devrait souffrir (17-19). Il dirait à un autre moment, que « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître ».
5. Si on veut être élevé avec le Seigneur, il faut être avec Lui! Être avec Lui, ça veut dire souffrir avec Lui.
II. LA GRÂCE SOUVERAINE DE DIEU v.23
1. Il faut reconnaître la main de Dieu dans l’élévation d’une personne.
2. Il faut reconnaître que cela ne sera pas toujours selon notre manière de ver les choses.
3. Il faut permettre à un roi de favoriser qui il veut, selon ses propres critères! Ce n’est pas à nous de nous avancer, ou à lui dire qu’il a l’obligation de nous mettre en avant.
4. Une personne qui semble être en avant en tout, au dessus de tous quant à sa relation avec Dieu, et son service, bien … cela se verra sans l’éternité. (Il se peut bien que ce soit vrai!!!)
III. L’HUMILITÉ v.27
1. Celui qui veut s’élever s’oppose à Dieu et fait le même jeu que Satan, et Adam et Ève. C’est dangereux.
2. Si c’est Dieu qui élève une personne, tu ne peux pas t’y opposer, en t’opposant à Dieu, et espérer être élevé par Dieu à ton tour.
3. Le mieux, c’est chercher à faire sa volonté.
4. C’est étonnant combien de bien tu peux accomplir, à condition que cela ne te fasse rien qui obtient le crédit.
IV. ÊTRE SERVITEUR DE TOUS v.26
1. Dieu ne considère pas la grandeur comme étant quelque chose qui doit satisfaire des buts égoïstes.
2. Dieu ne voit pas la grandeur comme étant une opportunité de recevoir, mais pour pouvoir donner plus, pour pouvoir mieux servir.
3. Ton désir, ton ambition de gloire, est-ce pour pouvoir mieux servir les autres?
4. L’étudiant de théologie qui est allé faire un travail d’été dans une église. Le pasteur lui a passé un balai. Il a dit : « Ce n’est pas ça mon appel! » Il avait mal compris son appel!
5. Et le service, est-ce pour être reconnu, ou vraiment pour servir? Dans le 18ième siècle, un pasteur en Allemagne, du nom de Jean Fréderic Oberlin, se trouvait en train de voyager à pied en campagne un hiver quand il a été attrapé par une sérieuse tempête de neige. Il s’est perdu dans la tempête, et craignait mourir gelé. Il s’est assis, désespéré, ne sachant pas dans quelle direction tourner. Juste à ce moment-là, un homme passait avec un wagon et a fait embarqué Oberlin, lui a passé des couvertures pour se réchauffer, et l’a conduit au prochain village, s’arrangeant que quelqu’un en prenne soin. Oberlin lui a demandé : « Dites-moi votre nom, pour que je puisse vous rappeler dans mes prières ». L’homme, ayant reconnu Oberlin, a demandé : « Vous êtes pasteur. Connaissez-vous le nom du bon samaritain? » « Non, » a répondu Oberlin, « ce n’est pas donné dans les Écritures. » « Alors, répliqua son bienfaiteur, « Jusqu’à ce que vous puissiez me dire son nom, s’il vous plaît permettez-moi de retenir le mien. »
6. Une chose est claire, et c’est que si tu veux être reconnu publiquement par Celui qui a été serviteur de tous, au point de mourir pour nous, alors tu as besoin d’être comme lui : un serviteur de tous.
Aspires-tu à être un grand dans le Royaume de Dieu? J’espère que oui. Parce que si cela n’est pas important pour toi, c’est que tu ne valorises pas le Royaume de Dieu. Seulement, tu dois aspirer à être un grand selon Dieu, et non pas selon le monde. Parce que c’est très différent.
mardi 29 septembre 2009
lundi 21 septembre 2009
Sermon sur Matthieu 20:1-16
TRAVAIL ET LES RÉCOMPENSES
MATTHIEU 20:1-16
Y a-t-il quelqu’un ici qui voudrait recevoir de Dieu ce qu’il mérite? J’imagine que non! Et pourtant, bien trop souvent, on dit, ou on pense : « Je ne mérite pas ça! » en se plaignant de quelque chose.
Cette parabole nous parle du sujet difficile, ou au moins controversé, de travail, récompenses, et justice. Jésus nous montre que notre sens de justice est plutôt tordu, différent de la justice du Royaume des Cieux.
I. Un travail qu’il faut accomplir
1. La nécessité (Jn. 4:35-36; Mt. 9:35-36)
2. But de notre élection (Jn. 15:16; Éph. 2:10)
3. Notre responsabilité devant Dieu!
4. L’urgence – il faudrait commencer dès le début v.6
5. Q’est-ce que tu fais pour celui qui a tout fait pour toi?
II. Un salaire juste
1. "ET ayant convenu" v. 2. Dès le début, ils ont trouvé que le salaire était juste, et donc ils n’ont pas à se plaindre v. 13.
2. Non seulement nous avons le salut, mais en plus nous avons bien des récompenses promises (voir les 7 lettres aux églises dans Ap. 2 et 3)
3. Le Seigneur voit chaque petit service, chaque souffrance. Il t’a appelé à cela. (Actes 14:22)
III. Un salaire miséricordieux
1. Un homme a passé 50 ans à nier l’existence de Dieu. Il était fier de son athéisme intellectuel. Même, il a cherché à détourner d’autres personnes de leur foi. Il vivait pour ce monde, cherchant tous les plaisirs dont il pourrait jouir dans la vie, plusieurs de ces plaisirs étant assez douteux. Il devint malade, et sa santé se détériorait, Mais le pire qu’était sa santé, le plus endurcit il semblait être envers Dieu. Il n’y était pas intéressé! Mais un jour, un croyant l’a visité, pour lui parler encore une fois du Seigneur. À la surprise de tous, cet homme a prié avec le chrétien, a exprimé sa repentance et a mis sa foi en Jésus. Deux semaines plus tard, il est décédé. Il reniait le Seigneur pendant 50 ans, mais il a passé les deux dernières semaines de sa vie à l’aimer et se confier en Lui.. Mais à cause de sa foi il expérimentera pour l’éternité la présence de Dieu, sa gloire, son amour, sa majesté, et sa perfection. Quelques uns diraient que ce n’est pas juste! Mais d’après cette parabole que Jésus a raconté, il ne s’agit pas de la justice de Dieu, sinon de sa bonté, et sa grâce. (vv.11-15). Voudrais-tu recevoir seulement ce que la justice de Dieu t’accorde, sans sa grâce?
2. Il donne plus qu’on mérite
3. Il ne donne pas selon le nombre d’heures qu’on a travaillé, mais selon sa générosité Ro. 11:6
4. Il s’agit ici du salut par grâce pour tous (Éph. 2:8-9)
5. Il nous donne infiniment au delà de tout ce que nous pourrions demander ou penser (Éph. 2:20)
6. Personne ne reçoit moins de ce qu’il mérite. Bien des gens reçoivent plus.
Qui accusera Dieu d’injustice? Le Royaume de Dieu accomplit la justice - même la justice du monde - et en même temps il est généreux, agissant par grâce, conforme à la grâce de Dieu. Profitons de sa grâce, et communiquons sa grâce aux autres!
MATTHIEU 20:1-16
Y a-t-il quelqu’un ici qui voudrait recevoir de Dieu ce qu’il mérite? J’imagine que non! Et pourtant, bien trop souvent, on dit, ou on pense : « Je ne mérite pas ça! » en se plaignant de quelque chose.
Cette parabole nous parle du sujet difficile, ou au moins controversé, de travail, récompenses, et justice. Jésus nous montre que notre sens de justice est plutôt tordu, différent de la justice du Royaume des Cieux.
I. Un travail qu’il faut accomplir
1. La nécessité (Jn. 4:35-36; Mt. 9:35-36)
2. But de notre élection (Jn. 15:16; Éph. 2:10)
3. Notre responsabilité devant Dieu!
4. L’urgence – il faudrait commencer dès le début v.6
5. Q’est-ce que tu fais pour celui qui a tout fait pour toi?
II. Un salaire juste
1. "ET ayant convenu" v. 2. Dès le début, ils ont trouvé que le salaire était juste, et donc ils n’ont pas à se plaindre v. 13.
2. Non seulement nous avons le salut, mais en plus nous avons bien des récompenses promises (voir les 7 lettres aux églises dans Ap. 2 et 3)
3. Le Seigneur voit chaque petit service, chaque souffrance. Il t’a appelé à cela. (Actes 14:22)
III. Un salaire miséricordieux
1. Un homme a passé 50 ans à nier l’existence de Dieu. Il était fier de son athéisme intellectuel. Même, il a cherché à détourner d’autres personnes de leur foi. Il vivait pour ce monde, cherchant tous les plaisirs dont il pourrait jouir dans la vie, plusieurs de ces plaisirs étant assez douteux. Il devint malade, et sa santé se détériorait, Mais le pire qu’était sa santé, le plus endurcit il semblait être envers Dieu. Il n’y était pas intéressé! Mais un jour, un croyant l’a visité, pour lui parler encore une fois du Seigneur. À la surprise de tous, cet homme a prié avec le chrétien, a exprimé sa repentance et a mis sa foi en Jésus. Deux semaines plus tard, il est décédé. Il reniait le Seigneur pendant 50 ans, mais il a passé les deux dernières semaines de sa vie à l’aimer et se confier en Lui.. Mais à cause de sa foi il expérimentera pour l’éternité la présence de Dieu, sa gloire, son amour, sa majesté, et sa perfection. Quelques uns diraient que ce n’est pas juste! Mais d’après cette parabole que Jésus a raconté, il ne s’agit pas de la justice de Dieu, sinon de sa bonté, et sa grâce. (vv.11-15). Voudrais-tu recevoir seulement ce que la justice de Dieu t’accorde, sans sa grâce?
2. Il donne plus qu’on mérite
3. Il ne donne pas selon le nombre d’heures qu’on a travaillé, mais selon sa générosité Ro. 11:6
4. Il s’agit ici du salut par grâce pour tous (Éph. 2:8-9)
5. Il nous donne infiniment au delà de tout ce que nous pourrions demander ou penser (Éph. 2:20)
6. Personne ne reçoit moins de ce qu’il mérite. Bien des gens reçoivent plus.
Qui accusera Dieu d’injustice? Le Royaume de Dieu accomplit la justice - même la justice du monde - et en même temps il est généreux, agissant par grâce, conforme à la grâce de Dieu. Profitons de sa grâce, et communiquons sa grâce aux autres!
lundi 14 septembre 2009
Sermon sur Matthieu 19:16-30
QUELLE EST TA RICHESSE?
MATTHIEU 19:16-30
Engagement, Générosité, Abandon, et Foi. Ce sont les sujets de cette histoire. Jésus commence avec l’exemple d’un jeune riche. C’est une illustration qui nous fait sentir confortable, puisque la majorité de nous n’est pas riche – à nos yeux! Nous ne sommes pas millionnaires, nous n’avons pas de grandes possessions matérielles. Mais la vérité qui est traitée dans cette histoire n’est pas au sujet d’un jeune riche, mais d’un jeune esclave: un jeune qui ne pouvait pas ouvrir sa main, ni pour donner, ni pour recevoir... parce que les deux se font avec la même chose: la main ouverte. C’était un jeune qui ne croyait pas, au fond, que Dieu voulait son bien. Il n’avait pas de confiance dans le Seigneur. C’est un jeune qui rejetait quelque chose de grande valeur. Regardons les leçons qu’on peut apprendre avec ce récit.
I. LE DANGER DE S’ACCROCHER À SES CHOSES 19:21-22
1. Cela peut être un péché qui te laisse ouvert à bien des afflictions, mentales et physiques.
2. Il y a des gens qui meurent pour protéger leurs biens matériels, soit d’un feu, soit d’un voleur à main armée.
3. Des gens qui se sont suicidés parce qu’ils avaient perdu leur fortune.
4. En 1975 on a dérobé les coffres de sécurités d’une banque à Londres, récoltant plus de $7.000.000. Une femme qui s’est rendu compte qu’elle avait perdu des bijoux d’une valeur de $500.000, en était horrifiée. Elle a dit: « Tout ce que je possède était dans ce coffre de sécurité. Toute ma vie y était. » C’est triste, n’est-ce pas? Quel genre de vie avait-elle?
5. Pour bien des gens, même si leur trésor ne semble pas être si grand, ils s’y accrochent aussi fort. Cela peut être une petite quantité d’argent. Ça peut être une possession, des bijoux, un jouet; cela peut être la famille, ou même son amour propre. Mais ils perdent ce qu’il y a de plus important, dans le but d’obtenir, garder ou protéger ces choses-là.
6. Il y a bien des gens qui ne viennent pas à Jésus-Christ, parce qu’ils ont peur de perdre ces choses. D’autres, qui sont venus au Seigneur, se demandent maintenant pourquoi leur vie chrétienne est maintenant si platte: il n’y a ni joie, ni communion avec Dieu. C’est parce qu’ils restent accrochés à quelque chose.
7. On raconte que le Roi de la France a visité une fois le village de Sens, où il a entendu le clocher de l’église qu’il a beaucoup aimée. Alors il a commandé que ce soit amené à Paris. Tandis qu’on transportait le clocher, le son a perdu beaucoup de sa beauté. Quand le roi l’a appris, il a commandé immédiatement que le clocher soit renvoyé à son village et remis à sa place. Une fois là, il a recouvert son ton original, et sonnait comme avant. Pareil comme le clocher qui était inutile quand il n’était pas à sa place, ainsi le croyant est impotent et inefficace quand il est en dehors de la volonté de Dieu. Pour que le Seigneur t’utilise, tu dois être en communion avec Lui. Seulement en ce temps-là tu seras un outil de valeur entre ses mains – seulement ainsi le témoignage de ta vie aura un son attirant.
II. LA VOLONTÉ DE DIEU: UN ABANDON TOTAL 19:27
1. Il y a bien des personnes qui, pour servir le Seigneur, ont laissé tomber des opportunités de gagner quelque chose dans ce monde qui les aurait empêché de faire la volonté de Dieu. Aucun d’eux ne serait conscient d’avoir fait un sacrifice, parce qu’ils sont conscients d’avoir gagné beaucoup plus.
2. Une jeune femme chrétienne parle de comment elle a assisté à une réunion ou on parlait d’une vie complètement livrée au Seigneur, ce qui lui donnait le désir de vivre ainsi, mais en suite elle a pensé à ses possessions, sa famille, ses amitiés, et elle a senti quelle ne pouvait pas tout donner cela au Seigneur. Mais elle a passé une nuit blanche, et une voix lui passait par la tête, disant : « Laissant tout, ils ont suivi Jésus ». Finalement elle a cédé, et a donné sa vie au Seigneur.
3. As-tu abandonné ta vie au Seigneur? Est-ce que le Seigneur passe avant tout?
4. He. 12:1 implique que bien des choses qui peuvent sembler parfaitement légitimes et correctes en soi peuvent t’empêcher dans ta course pour le Seigneur.
III. LA FOI EST PRÊTE À TOUT RISQUER 19:27-29
1. La vraie foi en Christ inclut un abandon – l’abandon implique le risque. C’était un risque que le jeune homme riche n’était pas prêt à prendre.
2. Témoignage de Catherine Marshall: comme jeune fille, elle avait “fait une profession” mais sa vie était vide. Même comme adulte, sa vie chrétienne n’était pas plus que beaucoup d’activité dans l’église, mais peu de réalité dans son coeur. Jusqu’à ce qu’un jour, quand elle était malade de tuberculose, elle a donné à Dieu un cheque en blanc pour sa vie. Elle a dit: "À partir de maintenant je promets que je chercherai à faire tout ce que tu me dis pour le reste de ma vie, en autant que ce soit clair ce que tu veux de moi. Je suis faible, et souvent je voudrai faire marche arrière dans cette décision, mais Seigneur, il faudra que tu m’aides dans cela aussi". Elle dit: “C’est ainsi que je suis entrée dans une vie qui était vraiment vivre! ". Quand quelqu’un l’a demandé si ce n’était pas un risque terrible, elle a dit "Oui, ce le serait, si nous avions un Dieu qui désirait enlever notre joie au lieu de vouloir ajouter quelque chose à nos vies, si ce n’était un Dieu qui nous aime énormément et qui prend soin de nous". La réalité, c’est que la vraie foi nous fait savoir qu’il n’y a pas de risque!
3. Pourquoi avoir peur d’abandonner ta vie, tes plans et tous tes espoirs entre les mains de Dieu qui t’aime?
IV. DIEU N’EST JAMAIS EN DETTE ENVERS PERSONNE 19:21; 27-29
1. Si Dieu nous demande quelque chose, c’est ridicule d’avoir peur de ce que cela nous coûtera.
2. Une dame raconte comment quand elle était dans une réunion chrétienne elle disait dans son cœur : « O Seigneur, si seulement j’avais de l’argent, j’aimerais bien donner pour ton œuvre ». Elle a eu l’impression que le Seigneur lui disait: « Alors, qu’est-ce que tu as dans la main? » Et elle a regardé la seule monnaie de 5 sous qu’elle avait pour payer son passage en autobus pour retourner à la maison. Elle a résisté, mais finalement elle l’a mise dans l’offrande. Quand elle est sortie de l’église, quelqu’un a offert de la reconduire une bonne parti de son chemin en voiture. Quand elle est descendue de la voiture, une autre voiture s’est arrêtée: c’était un voisin qui offrait de la reconduire à la maison. Après cette leçon, la dame a commencé à donner ce qu’elle avait au Seigneur, et éventuellement elle a pu aider à soutenir plusieurs missionnaires dans des pays pauvres – tout à cause d’une leçon qu’elle a apprise avec une monnaie de 5 sous qu’elle avait sacrifiée pour obéir à son Sauveur.
3. Le Seigneur ne te demande pas ce que tu n’as pas. Ce qu’il demande de toi c’est ce que tu as dans la main. Il demande ta vie. Dieu ne sera jamais en dette avec toi. Nous pourrions raconter bien des histoires de comment le Seigneur est fidèle envers celui qui lui cède tout, et pourvoit à ses besoins.
4. Mais ce qui est plus important, c’est que les choses ne terminent pas avec notre décès. Les vraies récompenses viennent après, et cela dure pour l’éternité. Il se peut que tu meures pauvre et misérable – misérable dans le sens que tu aies souffert physiquement et que tu n’aies pas pu jouir des bonnes choses de cette terre. Mais quand tu voies cela à la lumière de l’éternité, tu diras : « je n’ai vraiment rien sacrifié! »
Comment est ta vie avec le Seigneur? Est-ce que tu lui a vraiment tout donné: ton temps, tes amitiés, tes biens, même s’ils semblent peu de chose; ton amour propre, tout? C’est le secret pour avoir la plénitude de la vie que le Seigneur veut que tu aies.
En plus, un jour nous partirons. Nous sommes ici temporairement. Le cantique que nous avons chanté, « Dois-je partir les mains vides? », nous parle, dans le troisième strophe, de « si je pouvais de la vie, recommencer le chemin… » ce que je ferais. Sûrement plusieurs parmi nous, si non tous, avons déjà eu des pensées comme cela. Mais la vérité c’est que nous ne pouvons pas retourner en arrière et recommencer notre vie. Mais rien ne nous empêche de vivre la vie comme dieu veut que nous le fassions maintenant. Parce que si nous ne faisons pas cela, ça veut dire que nous ne vivrions pas différemment même si nous avions l’occasion de recommencer.
Avec quoi te présenteras-tu devant Dieu? Avec le sang de Jésus qui t’a racheté, bien sûr, ou au moins je l’espère. Mais auras-tu quelque don à lui présenter aussi? Ou dois-tu partir les mains vides?
Dois-je partir les mains vides
Pour le séjour éternel
Et quitter ces lieux arides
Sans une âme pour le ciel?
Refrain :
Oui, faut-il que les mains vides,
Je rencontre mon Sauveur,
Pendant que des coeurs avides
Cherchent en vain le bonheur?
Jésus a sauvé mon âme,
De la mort je n’ai plus peur;
Mais ce que mon cœur réclame,
C’est un don pour mon Sauveur!
(Refrain)
Si je pouvais de la vie
Recommencer le chemin,
Je n’aurais plus qu’une envie:
Semer partout le bon grain!
(Refrain)
Pour vous aussi l’heure passe;
Oh! Pendant qu’il est temps,
Annoncez de Dieu la grâce
Aux cœurs contrits repentants.
Refrain :
Oui, faut-il que les mains vides,
Je rencontre mon Sauveur,
Pendant que des coeurs avides
Cherchent en vain le bonheur?
MATTHIEU 19:16-30
Engagement, Générosité, Abandon, et Foi. Ce sont les sujets de cette histoire. Jésus commence avec l’exemple d’un jeune riche. C’est une illustration qui nous fait sentir confortable, puisque la majorité de nous n’est pas riche – à nos yeux! Nous ne sommes pas millionnaires, nous n’avons pas de grandes possessions matérielles. Mais la vérité qui est traitée dans cette histoire n’est pas au sujet d’un jeune riche, mais d’un jeune esclave: un jeune qui ne pouvait pas ouvrir sa main, ni pour donner, ni pour recevoir... parce que les deux se font avec la même chose: la main ouverte. C’était un jeune qui ne croyait pas, au fond, que Dieu voulait son bien. Il n’avait pas de confiance dans le Seigneur. C’est un jeune qui rejetait quelque chose de grande valeur. Regardons les leçons qu’on peut apprendre avec ce récit.
I. LE DANGER DE S’ACCROCHER À SES CHOSES 19:21-22
1. Cela peut être un péché qui te laisse ouvert à bien des afflictions, mentales et physiques.
2. Il y a des gens qui meurent pour protéger leurs biens matériels, soit d’un feu, soit d’un voleur à main armée.
3. Des gens qui se sont suicidés parce qu’ils avaient perdu leur fortune.
4. En 1975 on a dérobé les coffres de sécurités d’une banque à Londres, récoltant plus de $7.000.000. Une femme qui s’est rendu compte qu’elle avait perdu des bijoux d’une valeur de $500.000, en était horrifiée. Elle a dit: « Tout ce que je possède était dans ce coffre de sécurité. Toute ma vie y était. » C’est triste, n’est-ce pas? Quel genre de vie avait-elle?
5. Pour bien des gens, même si leur trésor ne semble pas être si grand, ils s’y accrochent aussi fort. Cela peut être une petite quantité d’argent. Ça peut être une possession, des bijoux, un jouet; cela peut être la famille, ou même son amour propre. Mais ils perdent ce qu’il y a de plus important, dans le but d’obtenir, garder ou protéger ces choses-là.
6. Il y a bien des gens qui ne viennent pas à Jésus-Christ, parce qu’ils ont peur de perdre ces choses. D’autres, qui sont venus au Seigneur, se demandent maintenant pourquoi leur vie chrétienne est maintenant si platte: il n’y a ni joie, ni communion avec Dieu. C’est parce qu’ils restent accrochés à quelque chose.
7. On raconte que le Roi de la France a visité une fois le village de Sens, où il a entendu le clocher de l’église qu’il a beaucoup aimée. Alors il a commandé que ce soit amené à Paris. Tandis qu’on transportait le clocher, le son a perdu beaucoup de sa beauté. Quand le roi l’a appris, il a commandé immédiatement que le clocher soit renvoyé à son village et remis à sa place. Une fois là, il a recouvert son ton original, et sonnait comme avant. Pareil comme le clocher qui était inutile quand il n’était pas à sa place, ainsi le croyant est impotent et inefficace quand il est en dehors de la volonté de Dieu. Pour que le Seigneur t’utilise, tu dois être en communion avec Lui. Seulement en ce temps-là tu seras un outil de valeur entre ses mains – seulement ainsi le témoignage de ta vie aura un son attirant.
II. LA VOLONTÉ DE DIEU: UN ABANDON TOTAL 19:27
1. Il y a bien des personnes qui, pour servir le Seigneur, ont laissé tomber des opportunités de gagner quelque chose dans ce monde qui les aurait empêché de faire la volonté de Dieu. Aucun d’eux ne serait conscient d’avoir fait un sacrifice, parce qu’ils sont conscients d’avoir gagné beaucoup plus.
2. Une jeune femme chrétienne parle de comment elle a assisté à une réunion ou on parlait d’une vie complètement livrée au Seigneur, ce qui lui donnait le désir de vivre ainsi, mais en suite elle a pensé à ses possessions, sa famille, ses amitiés, et elle a senti quelle ne pouvait pas tout donner cela au Seigneur. Mais elle a passé une nuit blanche, et une voix lui passait par la tête, disant : « Laissant tout, ils ont suivi Jésus ». Finalement elle a cédé, et a donné sa vie au Seigneur.
3. As-tu abandonné ta vie au Seigneur? Est-ce que le Seigneur passe avant tout?
4. He. 12:1 implique que bien des choses qui peuvent sembler parfaitement légitimes et correctes en soi peuvent t’empêcher dans ta course pour le Seigneur.
III. LA FOI EST PRÊTE À TOUT RISQUER 19:27-29
1. La vraie foi en Christ inclut un abandon – l’abandon implique le risque. C’était un risque que le jeune homme riche n’était pas prêt à prendre.
2. Témoignage de Catherine Marshall: comme jeune fille, elle avait “fait une profession” mais sa vie était vide. Même comme adulte, sa vie chrétienne n’était pas plus que beaucoup d’activité dans l’église, mais peu de réalité dans son coeur. Jusqu’à ce qu’un jour, quand elle était malade de tuberculose, elle a donné à Dieu un cheque en blanc pour sa vie. Elle a dit: "À partir de maintenant je promets que je chercherai à faire tout ce que tu me dis pour le reste de ma vie, en autant que ce soit clair ce que tu veux de moi. Je suis faible, et souvent je voudrai faire marche arrière dans cette décision, mais Seigneur, il faudra que tu m’aides dans cela aussi". Elle dit: “C’est ainsi que je suis entrée dans une vie qui était vraiment vivre! ". Quand quelqu’un l’a demandé si ce n’était pas un risque terrible, elle a dit "Oui, ce le serait, si nous avions un Dieu qui désirait enlever notre joie au lieu de vouloir ajouter quelque chose à nos vies, si ce n’était un Dieu qui nous aime énormément et qui prend soin de nous". La réalité, c’est que la vraie foi nous fait savoir qu’il n’y a pas de risque!
3. Pourquoi avoir peur d’abandonner ta vie, tes plans et tous tes espoirs entre les mains de Dieu qui t’aime?
IV. DIEU N’EST JAMAIS EN DETTE ENVERS PERSONNE 19:21; 27-29
1. Si Dieu nous demande quelque chose, c’est ridicule d’avoir peur de ce que cela nous coûtera.
2. Une dame raconte comment quand elle était dans une réunion chrétienne elle disait dans son cœur : « O Seigneur, si seulement j’avais de l’argent, j’aimerais bien donner pour ton œuvre ». Elle a eu l’impression que le Seigneur lui disait: « Alors, qu’est-ce que tu as dans la main? » Et elle a regardé la seule monnaie de 5 sous qu’elle avait pour payer son passage en autobus pour retourner à la maison. Elle a résisté, mais finalement elle l’a mise dans l’offrande. Quand elle est sortie de l’église, quelqu’un a offert de la reconduire une bonne parti de son chemin en voiture. Quand elle est descendue de la voiture, une autre voiture s’est arrêtée: c’était un voisin qui offrait de la reconduire à la maison. Après cette leçon, la dame a commencé à donner ce qu’elle avait au Seigneur, et éventuellement elle a pu aider à soutenir plusieurs missionnaires dans des pays pauvres – tout à cause d’une leçon qu’elle a apprise avec une monnaie de 5 sous qu’elle avait sacrifiée pour obéir à son Sauveur.
3. Le Seigneur ne te demande pas ce que tu n’as pas. Ce qu’il demande de toi c’est ce que tu as dans la main. Il demande ta vie. Dieu ne sera jamais en dette avec toi. Nous pourrions raconter bien des histoires de comment le Seigneur est fidèle envers celui qui lui cède tout, et pourvoit à ses besoins.
4. Mais ce qui est plus important, c’est que les choses ne terminent pas avec notre décès. Les vraies récompenses viennent après, et cela dure pour l’éternité. Il se peut que tu meures pauvre et misérable – misérable dans le sens que tu aies souffert physiquement et que tu n’aies pas pu jouir des bonnes choses de cette terre. Mais quand tu voies cela à la lumière de l’éternité, tu diras : « je n’ai vraiment rien sacrifié! »
Comment est ta vie avec le Seigneur? Est-ce que tu lui a vraiment tout donné: ton temps, tes amitiés, tes biens, même s’ils semblent peu de chose; ton amour propre, tout? C’est le secret pour avoir la plénitude de la vie que le Seigneur veut que tu aies.
En plus, un jour nous partirons. Nous sommes ici temporairement. Le cantique que nous avons chanté, « Dois-je partir les mains vides? », nous parle, dans le troisième strophe, de « si je pouvais de la vie, recommencer le chemin… » ce que je ferais. Sûrement plusieurs parmi nous, si non tous, avons déjà eu des pensées comme cela. Mais la vérité c’est que nous ne pouvons pas retourner en arrière et recommencer notre vie. Mais rien ne nous empêche de vivre la vie comme dieu veut que nous le fassions maintenant. Parce que si nous ne faisons pas cela, ça veut dire que nous ne vivrions pas différemment même si nous avions l’occasion de recommencer.
Avec quoi te présenteras-tu devant Dieu? Avec le sang de Jésus qui t’a racheté, bien sûr, ou au moins je l’espère. Mais auras-tu quelque don à lui présenter aussi? Ou dois-tu partir les mains vides?
Dois-je partir les mains vides
Pour le séjour éternel
Et quitter ces lieux arides
Sans une âme pour le ciel?
Refrain :
Oui, faut-il que les mains vides,
Je rencontre mon Sauveur,
Pendant que des coeurs avides
Cherchent en vain le bonheur?
Jésus a sauvé mon âme,
De la mort je n’ai plus peur;
Mais ce que mon cœur réclame,
C’est un don pour mon Sauveur!
(Refrain)
Si je pouvais de la vie
Recommencer le chemin,
Je n’aurais plus qu’une envie:
Semer partout le bon grain!
(Refrain)
Pour vous aussi l’heure passe;
Oh! Pendant qu’il est temps,
Annoncez de Dieu la grâce
Aux cœurs contrits repentants.
Refrain :
Oui, faut-il que les mains vides,
Je rencontre mon Sauveur,
Pendant que des coeurs avides
Cherchent en vain le bonheur?
lundi 7 septembre 2009
Sermon sur Matthieu 19:13-15
Matthieu 19:13-15
Les Petits Enfants
« Alors on lui amena des petits enfants, afin qu’il leur impose les mains et prie pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui les ressemblent. Il leur imposa les mains, et il partit de là. » (Louis Segond)
« Peu après, des gens lui amenèrent des petits enfants pour qu’il leur impose les mains et prie pour eux. Les disciples leurs firent des reproches. Mais Jésus leur dit : Laissez donc ces petits enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent. Puis il leur imposa les mains et poursuivit son chemin. » (Le Semeur)
Les enfants sont le sujet que nous avons la tendance à traiter avec le plus de contradiction. D’un côté nous devenons très sentimentales en ce qui leur concerne, et les attribuons une pureté et une innocence exagérée. Nous proclamons leur importance et protestons notre amour pour eux. D’un autre côté, dans les décisions des adultes, les enfants passent bien trop souvent inaperçus, et les adultes se préoccupent de leurs propres droits et besoins au dépens de ceux des enfants. Trop souvent la raison pour un avortement, c’est que ce n’est pas le bon moment dans la vie des parents (ce n’est pas toujours la mère qui prend cette décision). Les enfants sont gardés continuellement par différentes personnes afin que les parents puissent suivre leur train de vie. Les enfants mangent de la nourriture inférieure tandis que les adultes satisfont leur palais plus sophistiqué. Les adultes mènent leur train de vie, exerçant leur « liberté », sans se préoccuper du fait qu’ils scandalisent les enfants. Dans les divorces les adultes se chicanent pour le partage des enfants sans se soucier de leur bien. Heureusement ce n’est pas toujours comme cela, mais ce l’est, bien trop souvent.
Jésus-Christ est le plus grand ami des enfants qu’il n’y ait jamais eu. Il valorisait les enfants comme étant des personnes de grande valeur. Dans son entrée triomphale à Jérusalem (Matthieu 21) il a accepté la louange des enfants, et à ceux qui les ont critiqué, il dira : De la bouche des tout petits et de celle des nourrissons, tu as tiré ta louange, » citant le Psaume 8 :3
Mais reconnaissons-nous notre responsabilité, devant Dieu, pour les enfants, et pas seulement les nôtres? Ce passage nous en donne un résumé intéressant.
Qu’est-ce qu’on doit faire avec les petits enfants?
1. Les amener à Jésus.
2. Prier pour eux.
3. Ne pas les empêcher.
4. Leur ressembler.
I. Nous sommes appelés à amener les enfants à Jésus
1. Cela ne veut pas dire les amener à une « décision » forcée
2. Il s’agit du principe de « viens et vois »
3. Il faut que nous soyons dans la présence de Jésus pour y présenter un autre
4. Un enfant peut connaître Jésus comme son Sauveur très jeune
5. L’évangélisation des enfants est une priorité pour Dieu, et doit en être une pour nous aussi.
II. Nous sommes appelés à prier pour les enfants
1. Cela nous fait bien mal quand nous entendons parler d’un enfant qui souffre. Quand nous apprenons d’un petit enfant qui est maltraité et battu. Chaque fois que je vois l’image de la petite Cédrica de Trois Rivières, cela me fait mal au cœur. Et pourtant il y en a des milliers de Cédricas. Et quand nous apprenons que des millions d’enfants dans le monde ont faim! Les enfants sont les premières victimes de nos guerres et de nos conflits. Ils sont les premières victimes de la plupart des décisions et des bêtises que nous faisons, les adultes. Nous devons donc prier pour les enfants – pour les enfants que nous connaissons, pour les enfants dont nous entendons parler, pour les enfants du monde.
2. suivant l’exemple de Jésus
3. dans leur présence et sans leur présence
4. l’imposition des mains est un geste humain qui montre pour qui on prie et qui démontre de l’intérêt personnel (Jésus a guéri des personnes à distance aussi facilement qu’en leur imposant les mains!).
5. La prière fervente du juste a une grande efficace
III. Nous devons éviter à tout prix d’empêcher les enfants de venir à Jésus
1. Notre mauvais exemple
2. Le fait de rendre les choses spirituelles désagréables pour eux
3. Ne jamais utiliser les choses spirituelles comme une punition! (différence entre punition et apprentissage).
4. Éviter à tout prix d’être une occasion de chute pour eux (Matthieu 18 :6)
5. Nous pouvons causer leur chute avec notre mauvais exemple, ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas. Mais aussi avec les choses que nous leur disons. Dire des choses comme : « « tu es un bon à rien » ou : « Tu ne pourras jamais faire grand-chose » ou : « Tu es stupide », etc., ce sont des choses que l’enfant finit par croire au plus profond de son être, et qu’à travers sa vie d’adulte il cherchera à accomplir, inconsciemment – à moins qu’il s’en rende compte un jour et qu’il n’apprenne à briser cette chaîne de mensonges. Mais ce sera difficile de changer l’habitude de toute une vie!
IV. Nous sommes appelés à ressembler aux enfants dans leur sincérité
1. Ce n’est pas que les enfants soient sans péché!
2. Les enfants ont une chose que les adultes ont besoin de rechercher : la sincérité sans gêne.
3. L’histoire des nouveaux vêtements de l’empereur
a) Les adultes avaient peur d’avoir l’air traître ou fou en reconnaissant qu’ils ne voyaient pas de vêtements
b) L’enfant a simplement dit ce qu’il constatait : L’empereur n’avait pas de vêtements!
4. Nous sommes appelés à être sincères devant Dieu, sans crainte et sans préjugés, comme cet enfant. (Jean 1 :47 « Voici un Israélite en qui il n’y a point de fraude. »
Les enfants ont donc une place de grande importance dans le plan de Dieu, non seulement parce qu’ils deviendront adulte un jour, mais pour ce qu’ils sont déjà. Ils ne sont pas la « génération future » - ils sont la génération d’aujourd’hui! Ils ne sont pas « l’église de demain » mais « l’église d’aujourd’hui »! Prenons-en soin, respectons-les, et protégeons-les.
Les Petits Enfants
« Alors on lui amena des petits enfants, afin qu’il leur impose les mains et prie pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui les ressemblent. Il leur imposa les mains, et il partit de là. » (Louis Segond)
« Peu après, des gens lui amenèrent des petits enfants pour qu’il leur impose les mains et prie pour eux. Les disciples leurs firent des reproches. Mais Jésus leur dit : Laissez donc ces petits enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent. Puis il leur imposa les mains et poursuivit son chemin. » (Le Semeur)
Les enfants sont le sujet que nous avons la tendance à traiter avec le plus de contradiction. D’un côté nous devenons très sentimentales en ce qui leur concerne, et les attribuons une pureté et une innocence exagérée. Nous proclamons leur importance et protestons notre amour pour eux. D’un autre côté, dans les décisions des adultes, les enfants passent bien trop souvent inaperçus, et les adultes se préoccupent de leurs propres droits et besoins au dépens de ceux des enfants. Trop souvent la raison pour un avortement, c’est que ce n’est pas le bon moment dans la vie des parents (ce n’est pas toujours la mère qui prend cette décision). Les enfants sont gardés continuellement par différentes personnes afin que les parents puissent suivre leur train de vie. Les enfants mangent de la nourriture inférieure tandis que les adultes satisfont leur palais plus sophistiqué. Les adultes mènent leur train de vie, exerçant leur « liberté », sans se préoccuper du fait qu’ils scandalisent les enfants. Dans les divorces les adultes se chicanent pour le partage des enfants sans se soucier de leur bien. Heureusement ce n’est pas toujours comme cela, mais ce l’est, bien trop souvent.
Jésus-Christ est le plus grand ami des enfants qu’il n’y ait jamais eu. Il valorisait les enfants comme étant des personnes de grande valeur. Dans son entrée triomphale à Jérusalem (Matthieu 21) il a accepté la louange des enfants, et à ceux qui les ont critiqué, il dira : De la bouche des tout petits et de celle des nourrissons, tu as tiré ta louange, » citant le Psaume 8 :3
Mais reconnaissons-nous notre responsabilité, devant Dieu, pour les enfants, et pas seulement les nôtres? Ce passage nous en donne un résumé intéressant.
Qu’est-ce qu’on doit faire avec les petits enfants?
1. Les amener à Jésus.
2. Prier pour eux.
3. Ne pas les empêcher.
4. Leur ressembler.
I. Nous sommes appelés à amener les enfants à Jésus
1. Cela ne veut pas dire les amener à une « décision » forcée
2. Il s’agit du principe de « viens et vois »
3. Il faut que nous soyons dans la présence de Jésus pour y présenter un autre
4. Un enfant peut connaître Jésus comme son Sauveur très jeune
5. L’évangélisation des enfants est une priorité pour Dieu, et doit en être une pour nous aussi.
II. Nous sommes appelés à prier pour les enfants
1. Cela nous fait bien mal quand nous entendons parler d’un enfant qui souffre. Quand nous apprenons d’un petit enfant qui est maltraité et battu. Chaque fois que je vois l’image de la petite Cédrica de Trois Rivières, cela me fait mal au cœur. Et pourtant il y en a des milliers de Cédricas. Et quand nous apprenons que des millions d’enfants dans le monde ont faim! Les enfants sont les premières victimes de nos guerres et de nos conflits. Ils sont les premières victimes de la plupart des décisions et des bêtises que nous faisons, les adultes. Nous devons donc prier pour les enfants – pour les enfants que nous connaissons, pour les enfants dont nous entendons parler, pour les enfants du monde.
2. suivant l’exemple de Jésus
3. dans leur présence et sans leur présence
4. l’imposition des mains est un geste humain qui montre pour qui on prie et qui démontre de l’intérêt personnel (Jésus a guéri des personnes à distance aussi facilement qu’en leur imposant les mains!).
5. La prière fervente du juste a une grande efficace
III. Nous devons éviter à tout prix d’empêcher les enfants de venir à Jésus
1. Notre mauvais exemple
2. Le fait de rendre les choses spirituelles désagréables pour eux
3. Ne jamais utiliser les choses spirituelles comme une punition! (différence entre punition et apprentissage).
4. Éviter à tout prix d’être une occasion de chute pour eux (Matthieu 18 :6)
5. Nous pouvons causer leur chute avec notre mauvais exemple, ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas. Mais aussi avec les choses que nous leur disons. Dire des choses comme : « « tu es un bon à rien » ou : « Tu ne pourras jamais faire grand-chose » ou : « Tu es stupide », etc., ce sont des choses que l’enfant finit par croire au plus profond de son être, et qu’à travers sa vie d’adulte il cherchera à accomplir, inconsciemment – à moins qu’il s’en rende compte un jour et qu’il n’apprenne à briser cette chaîne de mensonges. Mais ce sera difficile de changer l’habitude de toute une vie!
IV. Nous sommes appelés à ressembler aux enfants dans leur sincérité
1. Ce n’est pas que les enfants soient sans péché!
2. Les enfants ont une chose que les adultes ont besoin de rechercher : la sincérité sans gêne.
3. L’histoire des nouveaux vêtements de l’empereur
a) Les adultes avaient peur d’avoir l’air traître ou fou en reconnaissant qu’ils ne voyaient pas de vêtements
b) L’enfant a simplement dit ce qu’il constatait : L’empereur n’avait pas de vêtements!
4. Nous sommes appelés à être sincères devant Dieu, sans crainte et sans préjugés, comme cet enfant. (Jean 1 :47 « Voici un Israélite en qui il n’y a point de fraude. »
Les enfants ont donc une place de grande importance dans le plan de Dieu, non seulement parce qu’ils deviendront adulte un jour, mais pour ce qu’ils sont déjà. Ils ne sont pas la « génération future » - ils sont la génération d’aujourd’hui! Ils ne sont pas « l’église de demain » mais « l’église d’aujourd’hui »! Prenons-en soin, respectons-les, et protégeons-les.
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