mardi 29 septembre 2009

Sermon sur Matthieu 20:17-28

CELUI QUI VOUDRAIT

ÊTRE GRAND

MATTHIEU 20:17-28

Tout le monde aspire, au fond, à être grand. Les enfants veulent devenir « grand », les enfants se mesurent pour savoir s’ils grandissent physiquement, les adolescents veulent être admirés par leurs paires, et les adultes rêvent à être reconnus comme des « grands » dans quelque chose. Une des raisons pour le racisme et le sexisme et la xénophobie, etc., c’est que cela donne à des personnes d’être « plus grands » que quelqu’un d’autre. Oui, tout le monde veut être grand. Malheureusement, ce ne sont pas tous qui se préoccupent d’être grands dans le Royaume de Dieu! Là, soit qu’ils sont satisfaits de ne pas en faire partie, ou, s’ils en font partie, ils sont satisfaits d’y être bien ordinaires!
Mais il y a des croyants qui aspirent à la grandeur qui compte réellement. Qui aspirent à la grandeur dans le Royaume de Dieu.
Ce n’est pas mal de désirer des positions glorieuses dans le règne de Dieu. Cela peut être une saine ambition. Celui qui dit: "Je serai satisfait d’un petit coin reculé dans le ciel " n’a pas compris grand chose.
Ce passage nous donne le secret de la grandeur dans le règne de Dieu. Jésus même nous a donné le modèle pour cela dans sa vie.
De quoi dépend la grandeur dans le royaume de Dieu?

I. SOUFFRIR ET MOURIR AVEC LE SEIGNEUR v.22 (17-19)
1. Pour nous, pourtant, la souffrance signifie la défaite; celui qui souffre est un « loser ».
2. La souffrance est liée à la gloire Ro. 8:.17, 18.
3. Comment vois-tu la souffrance? Quand tu as mal, physiquement ou émotionnellement, est-ce que tu vois cela comme une défaite?
4. Jésus venait d’expliquer comment il devrait souffrir (17-19). Il dirait à un autre moment, que « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître ».
5. Si on veut être élevé avec le Seigneur, il faut être avec Lui! Être avec Lui, ça veut dire souffrir avec Lui.

II. LA GRÂCE SOUVERAINE DE DIEU v.23
1. Il faut reconnaître la main de Dieu dans l’élévation d’une personne.
2. Il faut reconnaître que cela ne sera pas toujours selon notre manière de ver les choses.
3. Il faut permettre à un roi de favoriser qui il veut, selon ses propres critères! Ce n’est pas à nous de nous avancer, ou à lui dire qu’il a l’obligation de nous mettre en avant.
4. Une personne qui semble être en avant en tout, au dessus de tous quant à sa relation avec Dieu, et son service, bien … cela se verra sans l’éternité. (Il se peut bien que ce soit vrai!!!)

III. L’HUMILITÉ v.27
1. Celui qui veut s’élever s’oppose à Dieu et fait le même jeu que Satan, et Adam et Ève. C’est dangereux.
2. Si c’est Dieu qui élève une personne, tu ne peux pas t’y opposer, en t’opposant à Dieu, et espérer être élevé par Dieu à ton tour.
3. Le mieux, c’est chercher à faire sa volonté.
4. C’est étonnant combien de bien tu peux accomplir, à condition que cela ne te fasse rien qui obtient le crédit.

IV. ÊTRE SERVITEUR DE TOUS v.26
1. Dieu ne considère pas la grandeur comme étant quelque chose qui doit satisfaire des buts égoïstes.
2. Dieu ne voit pas la grandeur comme étant une opportunité de recevoir, mais pour pouvoir donner plus, pour pouvoir mieux servir.
3. Ton désir, ton ambition de gloire, est-ce pour pouvoir mieux servir les autres?
4. L’étudiant de théologie qui est allé faire un travail d’été dans une église. Le pasteur lui a passé un balai. Il a dit : « Ce n’est pas ça mon appel! » Il avait mal compris son appel!
5. Et le service, est-ce pour être reconnu, ou vraiment pour servir? Dans le 18ième siècle, un pasteur en Allemagne, du nom de Jean Fréderic Oberlin, se trouvait en train de voyager à pied en campagne un hiver quand il a été attrapé par une sérieuse tempête de neige. Il s’est perdu dans la tempête, et craignait mourir gelé. Il s’est assis, désespéré, ne sachant pas dans quelle direction tourner. Juste à ce moment-là, un homme passait avec un wagon et a fait embarqué Oberlin, lui a passé des couvertures pour se réchauffer, et l’a conduit au prochain village, s’arrangeant que quelqu’un en prenne soin. Oberlin lui a demandé : « Dites-moi votre nom, pour que je puisse vous rappeler dans mes prières ». L’homme, ayant reconnu Oberlin, a demandé : « Vous êtes pasteur. Connaissez-vous le nom du bon samaritain? » « Non, » a répondu Oberlin, « ce n’est pas donné dans les Écritures. » « Alors, répliqua son bienfaiteur, « Jusqu’à ce que vous puissiez me dire son nom, s’il vous plaît permettez-moi de retenir le mien. »
6. Une chose est claire, et c’est que si tu veux être reconnu publiquement par Celui qui a été serviteur de tous, au point de mourir pour nous, alors tu as besoin d’être comme lui : un serviteur de tous.

Aspires-tu à être un grand dans le Royaume de Dieu? J’espère que oui. Parce que si cela n’est pas important pour toi, c’est que tu ne valorises pas le Royaume de Dieu. Seulement, tu dois aspirer à être un grand selon Dieu, et non pas selon le monde. Parce que c’est très différent.

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