dimanche 24 janvier 2010

Sermon sur Hébreux 3

Hébreux 3


Trois secrets d’une

vie chrétienne réussie :

Il y avait une annonce pour les voitures Ford, en forme de bande dessinée. Ça montrait deux hommes sur un coin de rue achalandé, chacun tenant un grand enseigne devant lui. L’enseigne d’un homme portait ce message : « Demain, c’est la fin du monde ». L’autre homme, qui se tient un peu plus loin, a un enseigne qui dit : « Cela vous laisse encore toute la journée aujourd’hui pour profiter des liquidations de fin d’année chez votre concessionnaire Ford. »

Cela nous rappelle un principe spirituel dans Hébreux 3 : Nous devons obéir au Seigneur maintenant, tandis que nous avons le temps. L’écrivain exhorte les croyants qui étaient peut-être vacillants dans leur foi à ne pas endurcir leurs cœurs. Trois fois il écrit, « Au-jourd’hui » (vv. 7, 13, 15). Ce mot est la manière que Dieu se prend pour dire, « Quand tu sais que je te parle, obéi immédiatement. »

Si nous savions qu’aujourd’hui serait notre dernier jour sur la terre, y a-t-il quelque chose que nous ferions autrement? Il n’y aurait peut-être pas des ajustements majeurs dans no-tre style de vie. Mais la plupart parmi nous penseraient peut-être à une lettre (ou à un courriel) que nous avions l’intention d’écrire, une visite que nous espérions faire, ou une relation rompue que nous avions l’intention d’essayer de réparer.

N’importe quelle intention que nous sachions que Dieu veut que nous accomplissions de-vient son appel, disant, « Demain ne viendra peut-être pas, mais tu as encore aujourd’hui pour m’obéir. » Écoutons sa voix. (D. J. DeHaan, DB 22 août,1991).

(Lecture de Hébreux 3)



I. Considérez

1. Considérez Christ v.1

2. Dans le texte précédent, il décrit une situation ou le croyant pourrait être épuisé par des épreuves et des tentations. On penserait que la prescription serait : « Reposez-vous! ». Quand on est physiquement fatigué, c’est bien ce qu’il faut faire. Mais quand on est spirituellement et mentalement fatigué, il s’agit de : « Réveille-toi, toi qui dors » et « Considérez-le! ». Pour reposer l’esprit il faut activer l’esprit, pour considérer Christ! C’est comme quand il invite à ceux qui sont fatigués de prendre son joug, dans Matthieu 11!

3. Christ est plus grand que Moïse, et son alliance plus grande que la loi (vv. 2-6). Donc, considérons-le dans sa personne plutôt que concentrer sur la loi.



II. Prenez garde

1. N’endurcissez pas vos cœurs vv. 7-11, 13b

a. Il est facile d’être endurci par la séduction, ou la tromperie du pé-ché. On a tendance à excuser le péché en lui donnant des noms plus respectables. « C’est ma faiblesse » ou « J’ai fait une erreur ».

b. Un prédicateur avait prêché bien fort contre le péché. Après la ré-union, un des leaders dans l’église a confronté le prédicateur, pour lui offrir un conseil. « Frère, nous ne voulons pas que vous parliez aussi ouvertement que ça du péché, surtout quand nos jeunes y sont. Quand vous parlez de la culpabilité et de la corruption de l’homme, cela ne peut pas encourager nos jeunes du tout! Parlez plutôt des erreurs des hommes, mais ne dites pas ‘péché’ ». Le prédicateur a sorti une bouteille pour lui montrer. « Voyez-vous l’étiquette? » lui demanda-t-il. C’est écrit « strychnine ». Et en grandes lettres en dessous, c’est écrit : « poison ». Ce que vous me demandez de faire, c’est comme changer cette étiquette. Imaginez que je la barre, et que j’écrive à sa place, « Essence de Peppermint ». Quelqu’un qui ne connaît pas le danger pourrait l’utiliser, et se rendre bien malade. Le plus doux qu’est l’étiquette, le plus dangereux est le poison! » Il est important pour nos vies que nous considérions le péché com-me péché.

2. Prenez garde qu’aucun parmi vous, n’ait un cœur mauvais et incrédule vv.12. Il est intéressant qu’à travers la Bible l’incrédulité va de paire avec la mé-chanceté.

3. Nous sommes participants de Christ, - pourvu que … v.14 (Il est possible de se leurrer, en pensant qu’on est participant de Christ, sans l’être. Le temps le montrera.)

4. Ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité. v.19


III. Encouragez-vous

1. Exhortez-vous aussi longtemps qu’on puisse dire : « Aujourd’hui! » v.13

2. « Exhorter » veut dire « Encourager ». Es-tu une personne qui encourage, ou qui décourage?

3. « les uns les autres ». Cela va dans les deux sens. Tous ont besoin d’être en-couragés.

4. « Aujourd’hui » - parce que tu n’as aucune idée de ce qui pourrait se passer demain. Ja. 4 :14. Tes circonstances peuvent changer radicalement demain. Et tu ne pourras pas faire ce que tu comptes faire plus tard.

5. Alors, encourageons-nous les uns les autres, parce que le temps passe! En-courageons-nous à aller de l’avant pour le Seigneur; à conquérir de nou-veaux terrains; à accomplir de nouvelles choses pour le Seigneur, parce que nous avons s puissance avec nous!



Jésus nous appelle à de nouveaux combats! Pouvons-nous dire, avec le cantique, « Et nous voici fidèles, prêts à suivre tes pas »?



A de nouveaux combats,

Jésus tu nous appelles,

Et nous voici fidèles,

Prêts à suivre tes pas.

Conduis-nous aux combats:

Nous sommes tes soldats.



Arme nos bras, arme nos cœurs,

Et nous serons plus que vainqueurs,

Et nous serons plus que vainqueurs;

Arme nos bras, arme nos cœurs.



Arme-nous, ô Seigneur!

De foi, de hardiesse,

De force, de sagesse,

D’amour et de ferveur;

Embrase-nous, Seigneur,

D’une invincible ardeur.



Arme nos bras, arme nos cœurs,

Et nous serons plus que vainqueurs,

Et nous serons plus que vainqueurs;

Arme nos bras, arme nos cœurs.



Nous tiendrons ferme et haut,

La croix, notre bannière,

Pour vaincre l’adversaire

Par le sang de l’Agneau.

Oui, nous tiendrons bien haut

Ta croix, notre drapeau.



Arme nos bras, arme nos cœurs,

Et nous serons plus que vainqueurs,

Et nous serons plus que vainqueurs;

Arme nos bras, arme nos cœurs.



Luttons, prions, souffrons!

Nous aurons la victoire;

La couronne de gloire

Un jour ceindra nos fronts.

Luttons, prions, souffrons,

Bientôt nous régnerons!



Arme nos bras, arme nos cœurs,

Et nous serons plus que vainqueurs,

Et nous serons plus que vainqueurs;

Arme nos bras, arme nos cœurs.



E.L. Budry

Sur les Ailes de la Foi, # 370

lundi 11 janvier 2010

Sermon sur Hébreux 2 :1-4

Hébreux 2 :1-4

Négliger un si grand salut!

« C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons pas emportés loin d’elles. Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté. »

Dangers de la négligence :
• Négliger une maison
• Négliger une cour
• Négliger le jardin
• Négliger sa santé
• Négliger le salut
• Négliger sa vie spirituelle

On n’a pas besoin de rien faire pour détruire. Il s’agit simplement de ce qu’on ne fait pas!

I. On ne doit pas négliger ce salut parce que c’est si grand.
1. Un prédicateur gallois prêchait à une foule de non-croyants. Il a commencé son sermon en disant : « Mes amis, j’ai une question à poser. Je n’ai pas la réponse. Vous ne pouvez pas y répondre. Le diable ne peut pas y répondre. Et si un ange du ciel était ici, il ne pourrait pas trouver une réponse à cette question dans la Parole de Dieu. La question est ceci : « Comment échappe-rons-nous si nous négligeons un si grand salut? ».
2. Quand nous considérons l’incarnation, l’humiliation, la souffrance, la mort et la résurrection de Dieu fait homme, il n’y a rien de plus grand que ça!
3. À penser que ton salut était si important, qu’un des membres de la Trinité al-lait devenir éternellement homme afin de rendre cela possible!
4. Il ne faut donc pas négliger de vivre cette délivrance dans nos vies de tous les jours!
5. Ne négligeons pas les moyens que Dieu nous a donné pour faire valoir ce grand salut dans nos vies – l’église, la communion fraternelle, la méditation de la Parole, la prière…
6. Il ne faut pas non plus négliger de faire connaître aux autres ce grand salut!
II. On ne doit pas négliger la révélation qui est plus grande que celle des anges.
1. Une exhortation à ne pas permettre que les choses qui avaient été dites leur échappe de l’esprit—ou, en autres mots, s’en occuper avec diligence et avec soin. L’argument est, que si ce qui a été dit par les anges sous l’ancienne dispensation méritait l’attention, combien plus on devrait porter attention à ce qui a été dit par le Fils de Dieu.
2. Dans l’Ancien Testament celui qui transgressait la loi, ou qui la désobéissait (en l’ignorant), était sévèrement puni, quelquefois par les hommes, quelque-fois par Dieu lui-même. Ici il y avait plus grand que la loi!
3. Pour celui, donc, qui refuse ce si grand salut, il n’y a pas d’autre espoir. Fai-sons attention à ne pas communiquer par notre attitude que c’est simplement « une autre façon de voir les choses. »
4. L’épître aux Hébreux donne des avertissements aux chrétiens qui reculent de ce salut, qui finissent par s’en détourner. Paul, dans Corinthiens, et Pierre, dans ses épîtres, et Jean, dans le deuxième chapitre de son épître, avertissent aux chrétiens d’être bien certain qu’ils ont le salut en vérité – parce que s’ils s’en détournent, c’est qu’ils ne l’avaient pas.
III. On ne doit pas négliger la révélation qui a été confirmée par tant d’œuvres. v.4
1. Ce sont ces œuvres, ces miracles et prodiges et signes qui ont fermé la bou-che de ceux qui s’opposaient au message des apôtres.
2. C’est maintenant un fait établi de l’histoire. C’était la preuve qui a aidé à produire un effet extraordinaire en Israël, parmi les juifs. Dans le monde païen, cela ne semble pas avoir été autant un élément important, avec quel-ques exceptions.
3. Le ministère, la crucifixion, et la résurrection de Jésus sont des faits histori-ques. La grande expansion de l’Évangile dans le premier siècle, fasse à tant d’hostilité, nous démontre qu’il y a du avoir des signes indéniables.
4. Il ne faut pas mettre Dieu dans une boîte. Il n’est pas obligé d’agir tout le temps de la même façon. Dans un filme basé sur le roman « La Robe », un centenier du nom de Marcellus était mystifié en observant » une femme in-firme, paralysée, qui jouait un instrument et chantait des louanges à Dieu. On lui a expliqué que cette femme avait été frappée de paralysie à l’âge de 15 ans, et qu’elle en était devenue très amère. Mais quand elle a connu Christ comme son Sauveur et Seigneur, elle a été transformée en une femme rayonnante de joie. « Mais elle n’est pas guérie » protesta Marcellus. « Si Jésus était si puissant, pourquoi ne l’a-t-il pas guérie? » « Mais si, qu’il l’a guérie! » fut la réponse. Il y a un homme qui était paralytique, un chrétien, qui donnait des conférences à travers le monde. Il disait : « Je suis guéri, c’est juste que je ne peux pas marcher! » Ce qu’il voulait dire, c’est que ce qui était vraiment important, c’était guéri.
5. Remarquons dans ce texte qu’il parle déjà de ces signes et prodiges comme étant du passé.
6. Par des signes, des prodiges et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit ; telles que prendre des serpents sans se faire mal, guérir les malades, rendant des infirmes capables de marcher, ressuscitant des morts, et chassant des démons, et choses semblables; toutes ces choses étant pour la confirma-tion de l’Évangile qu’ils avaient prêché: un signe, un prodige, ou un miracle, car ces trois choses signifient la même chose, un signe est une œuvre mer-veilleuse accomplie devant les hommes, par la puissance de Dieu, dans le but de confirmer une vérité divine; Dieu est le seul auteur de miracles; et ils ont été accomplis dans les débuts du christianisme, quand ils étaient néces-saires, pour donner des preuves de sa vérité, et d’y établir des hommes; et ils étaient en grand nombre, telles qu’observées avant: et les dons du Saint Es-prit; telles que, à part les dons de guérison et de faire des miracles, des dons de prédire des choses à venir, de discerner les esprits, de parler en divers langues, et d’interpréter les langues, ( 1 Corinthiens 12:8 1 Corinthiens 12:9 1 Corinthiens 12:10 ) selon sa propre volonté; soit selon la volonté de Dieu, qui a rendu témoignage par le moyen de ces miracles et ces dons; soit selon la volonté du Saint-Esprit, qui les a distribué aux hommes selon sa volonté, ( 1 Corinthiens 12:11 ) .

Nous sommes tous négligents dans certaines choses. Quelques uns avec la santé, d’autres avec les finances, d’autres avec la famille, etc. etc. mais une place où nous ne pouvons pas nous permettre d’être négligents, c’est dans le domaine spirituel. Parce que c’est le domaine éternel. C’est ce qui dure. Bâtissons pour l’éternité, et bâtissons bien. Ne négli-geons pas de faire valoir ce si grand salut dans nos vies. Ne négligeons pas de le vivre. Ne négligeons pas de le faire connaître.

Sermon sur Hébreux 1


Hébreux 1

La question la plus importante au monde qu’une personne peut se poser, ce n’est pas « Qui suis-je? ». Ce n’est pas non plus « Où est-ce que je passerai l’éternité? » La question la plus importante au monde qu’une personne peut poser, c’est « Qui est Jésus? ». Et l’épître aux Hébreux, particulièrement dans le premier chapitre, cherche à répondre à cette question.

« Nul n’est comme toi parmi les dieux, Seigneur, et rien ne ressemble à tes œuvres » (Ps. 86:8).
Dans ces paroles, la transcendance de Christ est décrite sous deux aspects: d’abord, quand il est compare à d’autres dieux, quand il dit, « Nul n’est comme toi parmi les dieux, Seigneur, » et en deuxième lieu quand on le voit reflété dans ses effets, quand il dit, «rien ne ressemble à tes œuvres ».

Le but de l’épître selon Thomas d’Aquin (qui considérait que l’épître avait été écrite origina-lement en Hébreux par l’apôtre Paul):
Il a écrit cette épître contre les erreurs de ces convertis du judaïsme qui désiraient préserver les observances léga-les ensemble avec l’Évangile, comme si la grâce de Christ n’était pas suffisant pour le salut. Ainsi il est divisé en deux parties : dans la première il exalte la grandeur de Christ pour montrer la supériorité du Nouveau Testament sur l’Ancien; et en deuxième lieu il discute ce qui unissait les membres à la Tête, c'est-à-dire, la foi (chapitre 11).
Mais il compte démontrer la supériorité du Nouveau Testament sur l’Ancien en prouvant la prééminen-ce de Christ sur le personnel de l’Ancien Testament, c'est-à-dire, les anges, par qui la loi a été donnée : « la loi… a été promulguée par des anges, au moyen d’un médiateur » (Galates 3 :19); et Moïse, par qui, ou à travers qui elle a été donnée : « la loi a été donnée par Moïse » (Jean 1 :17); « Il n’a pu paru en Israël de prophète sembla-ble à Moïse, que l’Éternel connaissait face à face » (Deutéronome 34 :10), et la prêtrise, ou le sacerdoce, par laquelle elle était administré : « les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première par-tie du tabernacle » (Hébreux 9 :6). D’abord, donc, il favorise Christ au-dessus les anges; deuxièmement au-dessus de Moïse (ch. 3); troisièmement au-dessus de la prêtrise, ou le sacerdoce de l’Ancien Testament (ch. 5). Par rapport au premier, il démontre l’excellence de Christ en quatre domaines : d’abord, en ce qui concerne son origine unique, en l’appelant le véritable Fils naturel de Dieu; deuxièmement, par l’étendue de son règne (v.2c); troisièmement, en ce qui concerne la puissance de son activité (2d); quatrièmement l’aspect sublime de sa gloire (v.2e). Mais parce qu’il veut exalter Christ pour que cela fasse résonner la gloire du Nouveau Testament, il dé-montre la supériorité du Nouveau sur l’Ancien…

Adam Clarke résume le message de l’épître d’une façon bien plus simple : Christ est supé-rieur aux anges, Il est supérieur à Moïse, et Il est supérieur à Aaron.


Qui est Jésus, par rapport aux anges? Et qui sont les anges?

I. Il est Celui par qui Dieu a parlé dans ces derniers temps v.1
1. « Ces derniers temps » = « les derniers jours ». Donc, le terme « les derniers jours » peut faire référence à toute la période depuis que Jésus est venu. Quel-ques uns disent que c’est la dernière dispensation.
2. Quand le missionnaire Dan Crawford marchait à travers l’Afrique du Sud, un villageois lui a demandé : Es-tu fâché? » Étonné, Crawford a répondu. « Non. Pourquoi me le de-mandes-tu? » « Parce que tu es si silencieux, » était la réponse. « Dans notre tribu, si un homme est fâché, il ne parle pas. C’est pour cela que nous pensons que Dieu n’est pas content avec nous. Il est si silencieux. » « Mais il n’est pas silencieux, » a dit Crawford. « Il parle dans la nature, car nous lisons, ‘Les cieux racontent la gloire de Dieu’ (Ps. 19 :1). Il communique aussi avec nous à travers notre conscience, car en Romains 2 :15 nous lisons : ‘leur conscience en rendant témoignage’. Le Seigneur parle encore plus clairement dans la Bible, car il dit : ‘Terre, terre, terre, écoute la Parle de l’Éternel!’ Mais mieux encore, ‘Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils’, (Hé. 1 :2). Non, Dieu n’est pas silencieux! » Traduit de H.G. Bosch, Daily Bread 9 janvier, 1976
3. Le problème n’est pas que le Seigneur ne parle pas, mais plutôt que les hommes n’écoutent pas!

II. Il est le Créateur v.2-3 Voir aussi Colossiens 1 :16-17
1. En plus d’avoir créé, il tient toutes choses ensemble.
2. « L’écrou Jésus » - Un pilote «naval de la guerre de Viet Nam décrivait son hé-licoptère complexe à ses parents. Il leur a dit qu’un petit écrou hexagonal tenait le rotor principal au mât de l’hélicoptère. « Savez-vous ce que nous appelons cet écrou? » il a demandé à sa mère. Elle ne savait pas. En souriant, il a répondu à sa propre question : « Ça s’appelle un écrou Jésus. » Ça sonne irrespectueux, mais voici l’explication : Si ce petit morceau de métal se perdait, l’hélicoptère ne pourrait pas rester en l’air et s’écraserait sur terre. Donc, ils l’appelaient « l’écrou Jésus » - D’après Hébreux 1 :3 Jésus soutient « toutes choses par sa pa-role puissante. » C’est à cause de Lui que nous habitons un cosmos créé, et non pas un accident chaotique. C’est Celui qui a créé tout ce qui existe, qui l’empêche de s’écrouler.
3. Donc, si tu ressens que ta vie est en train de s’écrouler, souviens-toi que c’est Jé-sus qui tient toutes choses ensemble – même ta vie.

III. Il est le reflet de la gloire du Père v.3
1. Un écrivain a déjà écrit : « Jésus est la meilleur photo que Dieu ait jamais prise de lui-même! »
2. Un des peintres qui a œuvré dans la Chapelle Sixtine avait fait un chef d’œuvre sur le plafond. Mais quand les gens venaient la visiter, il fallait qu’ils penchent la tête complètement par en arrière pour pouvoir voir cette œuvre. Et cette position les étourdissait un peu, faisant qu’ils voyaient l’œuvre quelque peu embrouillé. Alors on y a trouvé une solution : On a placé un énorme miroir sur le plancher. Les gens n’avaient que regarder par en bas, et ils voyaient parfaitement l’œuvre magnifique qui avait été faite sur le plafond!
3. Quand on voit le reflet d’une personne dans un miroir, on considère qu’on a vu la personne. Jésus a dit : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn. 14 :9).

IV. Il a fait la purification des péchés v.3
1. C’est ce qui nous permet de le connaître, et encore mieux, d’être connus de Lui!
2. C’est pour cela que nous avons un accès libre auprès de Lui :
a. I Jean 1 :7 « Nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. »
b. I Jean 1 :9 « Il est fidèle et juste pour nous pardonner et nous purifier de toute iniquité. »
c. Hébreux 4 :16 « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secou-rus dans nos besoins. »

V. Il s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts v.3
1. C’est où Il est, pour que nous l’adorions.
2. C’est où Il est, où Il intercède pour nous.
3. C’est où Il est, et puisqu’Il est là, et que nous sommes en Lui, nous y sommes as-sis aussi avec Lui!

VI. Il est supérieur aux anges. V.4ss
1. Avez-vous entendu parler des « Anges Gardiens »? Je veux dire cette organisa-tion de jeunes bénévoles qui se promènent avec des bérets rouges et se promè-nent dans les métros de plusieurs villes pour empêcher des malfaisants d’attaquer les gens. Ils ont été commencés par un Curtis Sliwa, à New York en 1979. Ils ont aujourd’hui des milliers de membres. Ce qui est curieux, c’est qu’on a plus d’informations disponibles au sujet de ces anges gardiens que sur les anges de Dieu.
2. Il y a une raison pour laquelle nous avons si peu d’informations au sujet des an-ges de Dieu. Pour le mystère que les entour. C’est que même s’ils nous servent de la part de Dieu (v.14) notre bien-être ultime n’est pas en leurs mains.
3. Ils sont des exemples pour nous de l’obéissance et de l’adoration que Dieu méri-te, mais ils ne doivent pas nous distraire de Celui qui est leur Seigneur et le nôtre. Le message d’Hébreux 1 est très clair. Jésus est infiniment supérieur aux anges (v.4).
4. Leur adoration de Christ nous enseigne que c’est seulement Lui qui mérite notre confiance et notre adoration.
5. Ce sont des exemples d’adoration, et non pas des objets d’adoration.

Si jamais tu voyais un ange t’apparaître d’une façon très claire, j’imagine que tu aurais envie d’en parler. Mais est-ce que tu parles du fait que Jésus t’a sauvé? Qu’il s’est fait connaître à toi? Es-tu excité par Jésus? En es-tu enthousiasmé? Parce qu’Il est infiniment supérieur aux anges.