lundi 11 janvier 2010

Sermon sur Hébreux 2 :1-4

Hébreux 2 :1-4

Négliger un si grand salut!

« C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons pas emportés loin d’elles. Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté. »

Dangers de la négligence :
• Négliger une maison
• Négliger une cour
• Négliger le jardin
• Négliger sa santé
• Négliger le salut
• Négliger sa vie spirituelle

On n’a pas besoin de rien faire pour détruire. Il s’agit simplement de ce qu’on ne fait pas!

I. On ne doit pas négliger ce salut parce que c’est si grand.
1. Un prédicateur gallois prêchait à une foule de non-croyants. Il a commencé son sermon en disant : « Mes amis, j’ai une question à poser. Je n’ai pas la réponse. Vous ne pouvez pas y répondre. Le diable ne peut pas y répondre. Et si un ange du ciel était ici, il ne pourrait pas trouver une réponse à cette question dans la Parole de Dieu. La question est ceci : « Comment échappe-rons-nous si nous négligeons un si grand salut? ».
2. Quand nous considérons l’incarnation, l’humiliation, la souffrance, la mort et la résurrection de Dieu fait homme, il n’y a rien de plus grand que ça!
3. À penser que ton salut était si important, qu’un des membres de la Trinité al-lait devenir éternellement homme afin de rendre cela possible!
4. Il ne faut donc pas négliger de vivre cette délivrance dans nos vies de tous les jours!
5. Ne négligeons pas les moyens que Dieu nous a donné pour faire valoir ce grand salut dans nos vies – l’église, la communion fraternelle, la méditation de la Parole, la prière…
6. Il ne faut pas non plus négliger de faire connaître aux autres ce grand salut!
II. On ne doit pas négliger la révélation qui est plus grande que celle des anges.
1. Une exhortation à ne pas permettre que les choses qui avaient été dites leur échappe de l’esprit—ou, en autres mots, s’en occuper avec diligence et avec soin. L’argument est, que si ce qui a été dit par les anges sous l’ancienne dispensation méritait l’attention, combien plus on devrait porter attention à ce qui a été dit par le Fils de Dieu.
2. Dans l’Ancien Testament celui qui transgressait la loi, ou qui la désobéissait (en l’ignorant), était sévèrement puni, quelquefois par les hommes, quelque-fois par Dieu lui-même. Ici il y avait plus grand que la loi!
3. Pour celui, donc, qui refuse ce si grand salut, il n’y a pas d’autre espoir. Fai-sons attention à ne pas communiquer par notre attitude que c’est simplement « une autre façon de voir les choses. »
4. L’épître aux Hébreux donne des avertissements aux chrétiens qui reculent de ce salut, qui finissent par s’en détourner. Paul, dans Corinthiens, et Pierre, dans ses épîtres, et Jean, dans le deuxième chapitre de son épître, avertissent aux chrétiens d’être bien certain qu’ils ont le salut en vérité – parce que s’ils s’en détournent, c’est qu’ils ne l’avaient pas.
III. On ne doit pas négliger la révélation qui a été confirmée par tant d’œuvres. v.4
1. Ce sont ces œuvres, ces miracles et prodiges et signes qui ont fermé la bou-che de ceux qui s’opposaient au message des apôtres.
2. C’est maintenant un fait établi de l’histoire. C’était la preuve qui a aidé à produire un effet extraordinaire en Israël, parmi les juifs. Dans le monde païen, cela ne semble pas avoir été autant un élément important, avec quel-ques exceptions.
3. Le ministère, la crucifixion, et la résurrection de Jésus sont des faits histori-ques. La grande expansion de l’Évangile dans le premier siècle, fasse à tant d’hostilité, nous démontre qu’il y a du avoir des signes indéniables.
4. Il ne faut pas mettre Dieu dans une boîte. Il n’est pas obligé d’agir tout le temps de la même façon. Dans un filme basé sur le roman « La Robe », un centenier du nom de Marcellus était mystifié en observant » une femme in-firme, paralysée, qui jouait un instrument et chantait des louanges à Dieu. On lui a expliqué que cette femme avait été frappée de paralysie à l’âge de 15 ans, et qu’elle en était devenue très amère. Mais quand elle a connu Christ comme son Sauveur et Seigneur, elle a été transformée en une femme rayonnante de joie. « Mais elle n’est pas guérie » protesta Marcellus. « Si Jésus était si puissant, pourquoi ne l’a-t-il pas guérie? » « Mais si, qu’il l’a guérie! » fut la réponse. Il y a un homme qui était paralytique, un chrétien, qui donnait des conférences à travers le monde. Il disait : « Je suis guéri, c’est juste que je ne peux pas marcher! » Ce qu’il voulait dire, c’est que ce qui était vraiment important, c’était guéri.
5. Remarquons dans ce texte qu’il parle déjà de ces signes et prodiges comme étant du passé.
6. Par des signes, des prodiges et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit ; telles que prendre des serpents sans se faire mal, guérir les malades, rendant des infirmes capables de marcher, ressuscitant des morts, et chassant des démons, et choses semblables; toutes ces choses étant pour la confirma-tion de l’Évangile qu’ils avaient prêché: un signe, un prodige, ou un miracle, car ces trois choses signifient la même chose, un signe est une œuvre mer-veilleuse accomplie devant les hommes, par la puissance de Dieu, dans le but de confirmer une vérité divine; Dieu est le seul auteur de miracles; et ils ont été accomplis dans les débuts du christianisme, quand ils étaient néces-saires, pour donner des preuves de sa vérité, et d’y établir des hommes; et ils étaient en grand nombre, telles qu’observées avant: et les dons du Saint Es-prit; telles que, à part les dons de guérison et de faire des miracles, des dons de prédire des choses à venir, de discerner les esprits, de parler en divers langues, et d’interpréter les langues, ( 1 Corinthiens 12:8 1 Corinthiens 12:9 1 Corinthiens 12:10 ) selon sa propre volonté; soit selon la volonté de Dieu, qui a rendu témoignage par le moyen de ces miracles et ces dons; soit selon la volonté du Saint-Esprit, qui les a distribué aux hommes selon sa volonté, ( 1 Corinthiens 12:11 ) .

Nous sommes tous négligents dans certaines choses. Quelques uns avec la santé, d’autres avec les finances, d’autres avec la famille, etc. etc. mais une place où nous ne pouvons pas nous permettre d’être négligents, c’est dans le domaine spirituel. Parce que c’est le domaine éternel. C’est ce qui dure. Bâtissons pour l’éternité, et bâtissons bien. Ne négli-geons pas de faire valoir ce si grand salut dans nos vies. Ne négligeons pas de le vivre. Ne négligeons pas de le faire connaître.

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