mercredi 17 mars 2010

Sermon sur Hébreux 6:10-20

Hébreux 6:10-20


L’Espérance


v.9 « Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints » Il semble qu’une partie de notre espérance, c’est d’être reconnu ou récompensé pour les bonnes choses que nous avons fait. Surtout notre service envers les saints!

v.11 « Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin ne pleine espé-rance » Cela semble être l’espérance subjective – l’espérance qu’on ressent.

v.15 « Abraham … obtint l’effet de l’espérance » L’espérance n’est pas la fin, c’est le moyen

v.18 « un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était propo-sé » C’est l’espérance que nous avons saisie une fois pour toutes

v. 19 « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme » - C’est notre espérance objectif, absolue.

Le mot « espérance » peut avoir deux significations. Il y a « espérance », dans le ses de « ce qui nous attend ». Une personne peut avoir une longue ou une courte espérance de vie. Et sans le savoir. Dans ce cas-là son es-pérance n’a rien à voir avec le fait d’en être conscient, ou avec son sentiment. C’est simplement quelque cho-se qui est sûr et certain, indépendamment des sentiments ou du savoir de la personne. Ou, une personne peut avoir une espérance dans le sens « espérer » quelque chose. Il s’agit de leur sentiment ou de leur connaissance. Une personne peut espérer guérir d’une maladie, et avoir raison ou pas. Mais il espère. Une personne aussi peut aussi « espérer » l’accomplissement d’une promesse de la part d’une personne en qui il a confiance. Quand tu travailles, tu « espère » ton salaire à la fin du mois ou à la fin de la semaine. Tu en es confiant. Mais objectivement, il se peut que ton employeur a secrètement l’intention de te donner un salaire double ce mois-ci, à ton insu. Donc, tu as une espérance dont tu n’es même pas conscient!

Quand la Bible parle de notre espérance, elle en parle dans les deux sens. Elle parle de ce qui nous attend, et elle parle de notre sens d’anticipation de ce qui nous attend.

I. Nous avons besoin de l’espérance (« seul refuge ») v.18

1. Un garçon nu pied qui vendait des journaux était dehors dans la pluie. Il faisait froid. Il frot-tait son pied gauche après sa jambe droite; son pied droit après sa jambe gauche; essayant d’obtenir un peu de chaleur. À tous les 2 minutes, il criait : « Journal du matin! Journal du matin! » Un homme s’arrête pour acheter un journal, et remarque son manque de confort. Il dit : « Ce climat est dur pour toi, n’est-ce pas? » L’enfant répond en souriant : « Ah, ça ne me dérange pas trop, monsieur. Je sais que le soleil brillera de nouveau ! » C’est ce dont nous avons besoin dans la vie chrétienne. L’espérance. Sommes-nous conscients, que le soleil de justice brillera de nouveau? Croyons-nous vraiment aux promesses éternelles? Ou regar-dons-nous seulement à ce que nous voyons dans cette vie-ci? (DB 15 juin ’87)

2. Si nous n’avons pas un sens d’espérance, la vie sera plutôt morne. Pas surprenant qu’il y a des chrétiens qui se découragent. Ou qui semblent simplement marquer le temps. Ils ont perdu de vue leur espérance.

3. Évidemment, nous avons besoin d’une espérance dans le sens objectif aussi. Il faut que ce soit vrai! (Il y a certaines choses qui sont notre « espérance », que nous les espérons ou non! » .. ce qui nous attend.)

II. Nous avons une ferme espérance v. 15 et 19

1. À moins d’être fermement ancré à Christ, le Rocher éternel, nous faisons face à être des épa-ves pour l’éternité. On flotte d’un bord et d’autre avec la marée, sans préparation pour les tempêtes de la vie. Pour le croyant, Jésus est en même temps l’ancre et le refuge. Quelqu’un a dit : « À moins ancré sur le Rocher, tu seras brisé sur les roches! »

2. Notre ferme espérance, est l’assurance du salut éternel. Une femme âgée mourrait, et quel-qu’un qui la visitait était plutôt désemparé de voir comment elle était sût d’aller au ciel. Cela lui semblait un peu présomptueux. Il lui a exhorté de s’assurer qu’elle soit vraiment en règle avec Dieu. Elle a dit : « Jeune homme, si je n’allais pas au ciel, le Seigneur perdrait bien plus que ce que moi je pourrais perdre. Si je n’allais pas au ciel, tout ce que je pourrais perdre, ce serait mon propre âme. Mais le Seigneur perdrait son bon nom et sa réputation. Son honneur. Parce qu’il a promis de sauver jusqu’au bout ceux qui viennent à Christ, et c’est par ce che-min-là que je suis venu. »

3. Nous pouvons nous réjouir de ce que nous serons avec Lui, et que nous serons même délivrés de la présence du péché.

III. Nous devons cultiver le sentiment d’espérance v. 11

1. Cela a été dit que tu ne briseras jamais une promesse de Dieu en t’appuyant dessus.

2. Imitez creux qui imitent le Seigneur! V.12b Imitez leur foi, leur zèle, leur service. Parce qu’ils vivent de l’espérance.

3. Ce sentiment d’espérance est ce qui nous fait voir les évènements et circonstances dans nos vies du point de vue de l’éternité.

IV. Ce que l’espérance produit en nous. v. 10

1. Je crois qu’au ciel nous allons voir une plaque au-dessus de la porte. Ça dira : « Je me sou-viens! » et ce sera signé : « Dieu »!

2. Dieu se souvient de ses promesses 2 P. 3 :9 Même si nous sommes oublieux, lui, il ne l’est pas.

3. Un chrétien visitait un autre croyant âgé qui s’approchait de la fin. Il a trouvé le mourant dans un état d’angoisse. Il dit : « J’ai 87 ans maintenant, et j’ai mémorisé les promesses de Dieu toute ma vie. Mais ce matin, en me réveillant, je ne me rappelle d’aucune de ces promesses. » L’ami chrétien lui a dit : « Tu peux bien avoir oublié les promesses de Dieu, mais penses-tu pour un moment que Dieu ne les a pas oublié? »

4. Bien des gens abandonnent leur service pour le Seigneur parce qu’ils ne se sentent pas appré-cié. Ou ils sentent qu’ils perdent leur temps. C’est un peu comme quand on travail pour une compagnie, et un « bosse » vient nous dire : « S’il vous plaît, place toutes ces choses sur des crochets sur le mur. C’est comme cela que je le veux. » Tu passes des heures à tout ramasser d’où ils étaient, trouver des crochets, les poser, et placer les items dessus. » Mais ensuite un plus grand « bosse » vient, et te dit : « Je ne veux pas ces choses sur le mur comme cela. Met les sur des tablettes. » C’est décourageant! Et la vie parfois semble comme ça. Des gens qui enseignent l’école de dimanche pendant des années; des gens qui témoignent à leurs amis; des gens qui prêchent; ils ne voient pas grand résultat, et encore moins de reconnaissance, et ils se demandent si tout vaut la peine! Mais la Parole de Dieu t’assure que ton travail d’amour pour le Seigneur n’ira pas sans être remarqué par Lui. Il se souvient, et il donne une récompense même pour une tasse d’eau donnée en son nom.


Quelle espérance as-tu? Qu’est-ce qui te fait fonctionner? Qu’est-ce qui te donne le goût de te lever le matin, ou de continuer quand les choses semblent difficile? Qu’est-ce qui te donne le goût de continuer quand il te semble que personne ne t’apprécie, ou que personne ne reconnaît ton œuvre? Cela doit être Dieu. L’avenir. L’éternité, quand tout va être clair. Et cela vaudra la peine! Y croyons-nous?

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