Le Don
Ésaïe 9:5
(Mathieu 1:18-25)
Une fois en France, dans le courrier des lecteurs d’un journal, une dame s’est élevée contre le gavage des oies. Elle trouvait cela barbare, alors que Noël est censé être la fête de l’amour chrétien. Je ne sais pas s’il devrait y avoir un lien entre l’amour chré-tien et le gavage des oies mais nous devons toutefois constater qu’il n’y a pas que les oies qui sont gavées. Nous, habitants d’un pays dit chrétien, nous sommes gavés de Noël… Dans les rues, les centres d’achat nous faisons notre magasinage au son de mélodies sucrées. Les rues sont illuminées par des guirlandes de lumières. Des Pères Noël pendent aux fenêtres. Des sapins illuminent le devant des maisons… et pourtant nous restons sur notre faim : où est l’amour chrétien?
Noël est la plus belle histoire d’amour. C’est le cadeau de Dieu à l’humanité
Mais quel est donc ce cadeau que Dieu a fait…
À Marie?
Quant à toi, tu auras le cœur comme transpercé par une épée. Luc 2.35
À Joseph?
Lève-toi, prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Tu y resteras jusqu’à ce que je te dise de revenir, car Hérode fera rechercher l’enfant pour le tuer. Mt. 2.13
Joseph a dû fuir son pays. Avec Marie ils devinrent des réfugiés, dans un pays dont ils ne parlaient probablement pas la langue.
Aux habitants de Bethlehem?
On entend à Rama une voix qui gémit et d’abondants sanglots amers: Rachel pleure ses fils et elle ne veut pas se laisser consoler car ses fils ne sont plus. Mt 2.18
Les choses ont-elles changés aujourd’hui?
Partout nous entendons parler de la paix, de la joie, et de l’amour de Noël. Pourtant les gens sont seuls. Les guerres se multiplient. La maladie, la mort, frappent nos bien-aimés… où nous-mêmes. Nous perdons notre emploi… Notre vie semble si loin de la guimauve qui nous est servi dans les émissions de TV. Alors il nous arrive de nous demander : Où est Dieu?
Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l’épreuve. N’en soyez pas surpris, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal. 1 Pi 4.12
Noël, célébration du don de Dieu? Oui!!! Mais un don qui s’est fait dans la souffran-ce : souffrance du Père, souffrance du Fils… La croix est plantée au centre de la crè-che. Pourtant ce don est rempli d’amour!!!
Souffrance aussi pour ceux qui ont reçu le don. Paul et Barnabas avertissaient les chrétiens : Ils fortifiaient les disciples et les encourageaient à demeurer fermes dans la foi. Car, leur disaient-ils, c’est au travers de beaucoup de souffrances qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. Ac 14.22
Être enfant de Dieu à Noël, ce n’est pas prêcher un message à l’eau de rose mais c’est partager la souffrance de ce monde en annonçant celui qui seul peut combler un cœur.
De quelle façon est-ce que la Parole de Dieu considère Noël? Il est intéressant que la naissance de Jésus ait été célébrée des siècles avant qu’il ne soit né! Le prophète Ésaïe l’a célébré :
“Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de paix.”
I. Nous devons apprécier la grandeur du don “Admirable, ... Dieu puissant” et “Dieu avec nous” (Mt. 1:23)
1. Grandeur de “Dieu avec nous”
2. Grandeur de l’éternité dans le temps
3. Grandeur d’un Dieu puissant prenant des limites humaines
4. Puissant pour sauver un pécher perdu
5. Admirable dans son salut (Ro. 11:33-36)
II. Nous devons apprécier la bonté du don “Dieu avec nous”
1. Il n’est pas sous une obligation
2. Il s’est donné purement pour notre bien
3. Il s’est donné parce qu’il a vu notre misère
4. Il a donné son Fils parce qu’Il nous a aimé (Jn 3:16)
5. Il nous a aimé quand nous étions encore en rébellion (Ro. 5:8)
Luc 2 :8- 20
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la naissance de Jésus a été premièrement annoncée à des ber-gers ? Ces bergers qui allaient en être les premiers témoins, et qui allaient en parler autour d’eux ?
Les bergers étaient parmi les plus pauvres du pays. Et si ces bergers guettaient les brebis de nuit, cela implique qu’ils avaient le shift le moins populaire – ils devaient être de la dernière classe des bergers même ! Ces bergers n’auraient pas eu une grande crédibilité auprès du peuple. Des gens bien ordinai-re !
« L’Éternel est mon berger » Ps. 23 :1
« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » Jn. 10
Jésus est venu pour être notre berger. En tant que berger il n’est pas venu pour nous dire de nous com-porter mieux. Il n’est même pas venu pour nous montrer comment nous comporter mieux. Il l’a certai-nement fait, en parole et en exemple, mais ce n’est pas pour cela qu’il est venu. Il est venu pour mou-rir.
Dans la crèche nous voyons déjà la croix. Il est né parfait, parce qu’Il était le Fils de Dieu. Il est né dans la pauvreté et allait bientôt subir les conséquences du rejet et de la méchanceté de l’homme, en devant fuir en Égypte avec Joseph et Marie. Il avait été annoncé à Marie dans le contexte d’une épée qui lui transpercerait l’âme.
Sa naissance, et tout ce qui a suivi dans sa vie, faisaient parti de son cheminement vers la croix.
Pourquoi est-ce qu’Il devrait aller à la croix ?
Parce que « Le Bon berger donne sa vie pour ses brebis ». (Jean 10 :11)
Appeler des hommes et femmes pécheurs ses brebis serait une contradiction de termes, à moins qu’une chose puisse être faite qui effacerait vraiment notre péché. Et c’est la croix qui l’a fait. Quand nous disons aujourd’hui « je mettrai une croix sur cela », nous voulons dire que nous l’effaçons.
Ce qui arrive, c’est que nous avons tous besoin d’un berger. Et chaque personne dans le monde s’est choisi un berger, qu’il s’en rende compte ou non. La différence, c’est que ce ne sont pas tous qui ont choisis un bon berger. Pour quelques-uns, leur berger c’est un politicien. Pour d’autres, c’est un artiste. Pour d’autres, c’est un personnage religieux. Pour d’autres encore, c’est une personne qu’ils connais-sent, près d’eux, qu’ils admirent beaucoup. Pour quelques-uns, leur berger c’est un personnage fictif d’un roman ou d’une bande dessinée. Et, malheureusement, pour quelques-uns, le berger c’est des choses. L’argent, une drogue, même. Alors dans toutes ces choses et tous ces personnages, il y a du bon et du mauvais. Il y a de bonnes personnes ; il y a des choses utiles ; mais aucun d’eux n’est digne d’être ton berger.
Qui as-tu choisi comme ton berger ?
Jésus a dit : Je suis le Bon Berger. Le Bon berger donne sa vie pour ses brebis. Et c’est justement ce que Jésus a fait pour toi, afin que tu puisses entrer dans une relation de famille avec Dieu. Il a payé le prix pour tout ce qui te sépare de Dieu ; toute ta culpabilité ; tout ce qui déplait au Père. Ne voudrais-tu pas avoir Jésus comme ton Berger, et entrer dans une relation de famille avec Dieu ?
Noël, c’est sensé être la saison pour renouer les relations familiales. N’est-ce pas que maintenant serait un moment idéal pour entrer en relation avec Dieu ? Il est peut-être déjà ton Père ; tu es peut-être son enfant par la foi, mais tu as négligé ta relation avec lui ; tout s’est refroidi. Ne voudrais-tu pas chercher à réparer cela maintenant ?
Ou peut-être que tu ne l’as jamais vraiment connu. Tu as cherché à te débrouiller seul, sans Lui. Mais Jésus veut être ton berger. Il veut t’avoir comme sa brebis. Pourquoi ne pas te tourner vers Lui mainte-nant, dans la prière, et lui dire que tu mets ta confiance en Lui ? Que tu veux qu’Il prenne charge de ta vie, que tu veux bénéficier du fait que comme bon Berger, il a donné sa vie pour toi ? Ainsi ce ne se-rait pas en vain. Et tu pourrais vivre en réalité la signification de Emmanuel : « Dieu avec nous »!
III. Nous devons apprécier le besoin du don (Mt. 1:21)
1. Un homme qui n’a pas de bottes doit sortir chaque jour dans la neige en sou-liers, et se mouille les pieds. Quelqu’un lui offre un cadeau de bottes dans une boîte, mais il refuse de la prendre et l’ouvrir. Alors il continue à se mouiller les pieds dans la neige!
2. Notre état pécheresse et incapable.
3. Notre besoin de salut.
4. Le besoin des autres du salut – en sommes-nous convaincus?
5. La provision pour ce besoin a été faite en Jésus.
Admirons la grandeur du don de Dieu en Jésus-Christ! Soyons reconnaissants pour la bonté de Dieu manifestée dans ce don! Et avant tout, reconnaissons notre besoin de ce don! Car sans Lui, nous sommes perdus.
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