lundi 30 août 2010

Sermons sur la Vie d'Élie - 5

PRENDRE UNE DÉCISION
1 ROIS 18:16-40


Élie a invité les gens à prendre une décision, d’un côté ou l’autre; pour le `Sei-gneur, ou contre. Son ministère, dans cet aspect, serait très applicable de nos jours, et même à l’intérieur de nos églises évangéliques, puisque les gens semblent avoir bien de la difficulté à décider ce qu’ils veulent faire. Beaucoup professent être sauvés, mais ils ne savent pas s’ils veulent suivre le Seigneur ou non. Ils désirent avoir le meilleur des deux mondes, mais ils finiront par avoir une surprise terrible! « Ceux qui me disent ‘Seigneur, Seigneur!’, n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Mt. 7:21).

Dans ce récit, nous verrons que c’était important pour ces personnes de prendre une décision, que c’était important qu’ils prennent la bonne décision, et que c’était très important qu’ils ne prennent pas la mauvaise décision.


I. IL FAUT PRENDRE UNE DÉCISION v.21

1. Ridicule et inutiles de “clocher des deux côtés” v.21

a. Nous ne sommes pas utiles pour personne, même pas pour nous-mêmes

b. C’est un signe de peu d’intelligence, et d’encore moins de coura-ge

2. C’est impossible de servir les deux (Mt.6:24)

3. En de tels cas, l’indécision devient péché. Mt. 27:18,21ss Pilate a voulu se laver les mains, mais 2000 ans plus tard elles sont encore tachées, à moins qu’il se soit repenti et qu’il soit né de nouveau.


II. IL FAUT PRENDRE LA BONNE DÉCISION

1. Parce que la vérité existe, la vérité absolue 1 Rois 18:29,38; 1 Jn 5:20

2. Parce que la bonté du Seigneur existe Ps 103:8-10; 11, 17

3. Parce que les récompenses du Seigneur existent. Élie a gagné! Ap. 3:5, 12, 21; 21:22

4. Parce que Dieu a des droits sur nos vie 1 Co. 6:19-20


III. IL NE FAUT SURTOUT PAS PRENDRE LA MAUVAISE DÉCISION

1. Parce que la vérité absolue existe 1 R. 18:39; Jn. 14:6; Jn. 3:19-21 (quel-ques-uns disent qu’il n’y a pas de différence, que ce n’est pas grave!)

2. Parce que la sévérité de Dieu existe 1 R. 18:40; Hé. 12:29

3. Parce qu’il y a des conséquences pour la désobéissance Ap. 20:15; 14:9-11; 21:8; 2 Co. 5:9-10; 1 Co. 3:15. Tu peux tout perdre!



Qui est-ce que tu sers dans la vie? Qui est ton maître? Jésus, ou le monde? Jésus, ou tes propres désires? Jésus, ou Satan? Dans un sens, il faut que tu prennes une déci-sion une fois pour toutes. Dans un autre sens, il faut prendre cette décision continuelle-ment, en la renouvelant chaque jour.

Sermons sur la Vie d'Élie - 4

1 Rois 17:17-24

DÉSASTRE OU OPPORTUNITÉ?



La femme de Sarepta, la veuve dans la maison de laquelle Élie vivait, a eu sa part d’afflictions. Ayant perdu son mari déjà, elle a passé des années de disette et pen-sait même mourir avec son fils. C’est alors que Dieu est intervenu dans sa vie avec un miracle. Elle devait penser que ses épreuves seraient maintenant terminées. Nous avons la tendance à penser comme ça aussi. Mais, même si le Seigneur est avec nous, cela ne nous immunise pas des afflictions de la chair. La patience, l’espérance et la douceur d’un enfant de Dieu se développent seulement dans le feu de l’affliction.

Ces épreuves nous enseignent toujours quelque chose sur la personne de Dieu, et aussi au sujet des personnes affectées. Afin de pouvoir apprendre de nos propres épreu-ves, regardons ce que nous pouvons apprendre de cette nouvelle épreuve de la veuve de Sarepta – ce que nous pouvons apprendre au sujet de Dieu, au sujet de la femme, qui est une nouvelle croyante, et sur l’homme de Dieu.


I. CE QUE L’EXPÉRIENCE NOUS ENSEIGNE AU SUJET DE DIEU

1. Cette affliction ne signifie pas que Dieu ne l’aime plus (Hé. 12:6; 1 P. 4:12)

2. Le Seigneur nous prépare pour les épreuves, en nous donnant des marques d’amour avant.

3. La puissance de Dieu Actes 26:8; Ps 66:9 Le chrétien ne devrait pas avoir de la difficulté à croire: Il a déjà expérimenté l’intervention de Dieu dans sa vie. Dieu est capable!

4. Seulement Dieu fait des miracles. Les miracles de Satan sont mensongers (Ap. 16:14; 19:20; 2 Ts. 2:9; Mt. 24:24)


II. CE QUE L’EXPÉRIENCE NOUS ENSEIGNE AU SUJET DE LA VEUVE

1. Première réaction: Blâme. Elle jette le blâme sur Dieu et sur Élie. Au lieu de mettre l’accent sur nos bénédictions, nous avons la tendance à le mettre sur nos afflictions. Job 2:10; 1:21.

2. “pour rappeler le souvenir de mon iniquité” La différence entre le croyant et le non-croyant. Le non-croyant dit: “Je n’ai rien fait pour mériter cela”. (Aggée 1:5; Lv 10:3; 1 S. 3:18; Sal 119:75). La réalité, pourtant, c’est que souvent il ne s’agit ni du péché d’un ni de l’autre.

3. La foi He. 11:35

4. Après la guérison du fils, au lieu de concentrer seulement sur sa joie à cau-se de son fils, elle prend le temps de glorifier Dieu. Si nous nous intéres-sons plus dans la bénédiction reçue qu’en celui qui bénit, alors la bénédic-tion risque devenir malédiction.


III. CE QUE L’EXPÉRIENCE NOUS ENSEIGNE CONCERNANT L’HOMME DE DIEU

1. Réaction sans colère envers la femme. Comme Jésus (1 P. 2:23)

2. Sa douceur en prenant le Jeune à part.

3. V.20 Il ne demande pas “pour quoi”, sinon “si…” ou “est-ce que…” Ro. 9:19-20

4. V.20 “Éternel, mon Dieu”. Cela a une grande valeur pouvoir dire cela. C’est dans l’épreuve qu’on apprend qui peut dire cela.

5. V.21 “que l’âme de cet enfant revienne au-dedans de lui”. Il ne craint pas de demander de grandes choses à Dieu. “La prière fervente du juste a une grande efficace”

6. V.22 Le Seigneur a entendu la voix d’Élie. C’est le privilège de deux qui appartiennent à Dieu. 1 P. 3:12; 1 Jn. 5:14.

7. V.24 Élie est ainsi reconnu comme étant un homme de Dieu qui a les pa-roles de vérité. Peut-on dire que le seau du Père Céleste est sur ta vie, par le moyen de la vie nouvelle en Christ?



Qu’est-ce que les épreuves enseignent au sujet de ta personne? ¿au sujet de Dieu?

Sermons sur la Vie d'Élie - 3

LA PROVISION DE DIEU

POUR UNE VIE OBÉISSANTE

1 ROIS 17:8-16



Nous sommes souvent portés à nous demander comment Dieu pourvoira à nos besoins. Nous pensons à bien des choses que nous aimerions faire pour Dieu, mais nous voulons qu’il pourvoie le nécessaire d’avance! Mais quand nous lisons au sujet des pro-visions de Dieu dans la Bible, nous voyons que Dieu œuvre souvent selon un principe contraire à ceci. Il œuvre selon le principe de la foi et l’obéissance, et après cela vient la provision.

Dans la première partie de ce chapitre, nous voyons la provision miraculeuse de Dieu pour Élie, par le moyen des corbeaux, mais même quand arrive le désastre au ver-set 7, quand le ruisseau devient sec, le Seigneur n’est pas limité. Il a d’autres moyens de pourvoir à nos besoins. Dans le passage suivant (v.8-16) nous trouvons une pétition bien bizarre, que le prophète fait à la pauvre veuve. Nous voyons son obéissance par la foi, et finalement la provision fidèle et extraordinaire de la part de Dieu.


I. UNE PÉTITION EXTRAORDINAIRE

1. Pourquoi en de telles circonstances? Pourquoi à elle, particulièrement? Quelquefois nous nous demandons pourquoi Dieu demande certaines cho-ses de notre part, précisément. 1 Co. 1:27,28

2. Elle avait ce qu’il lui fallait pour obéir, mais c’était plutôt risqué. Pourquoi craindre? Mt. 6:8 “votre Père sait ce dont vous avez besoin”. Quelquefois le Seigneur met notre foi à l’épreuve. Il sait, lui, ce qu’il fera.

3. La veuve devait penser à ses responsabilités (son fils) – mais en réalité elle n’avait rien à perdre.

4. Quelquefois il nous semble que Dieu nous demande une chose qui n’a pas de sens. Nous avons besoin d’apprendre à voir la chose du point de vue de Dieu.


II. L’OBÉISSANCE PAR UNE FOI EXTRAORDINAIRE

1. La promesse v.14 La révélation y est. “Ne crains pas” v.13 voir Malachie 3:10; Phil. 4:19 “selon sa richesse”.

2. L’obéissance malgré la possible perte Mr 10:28-30; Mr 8:35 – parce que quelquefois il semble que nous perdons quelque chose quand nous obéis-sons.

3. L’obéissance du croyant est toujours un signe de sa foi. Ja. 2:20-22.

4. Es-tu prêt à obéir au Seigneur dans cette chose dont il te parle en ce mo-ment? Es-tu prêt à mettre de côté tes craintes, et laisser Dieu œuvrer à sa manière?


III. LA PROVISION EXTRAORDINAIRE DU SEIGNEUR

1. La provision est suffisante pour le moment (elle avait de quoi manger). “Le Seigneur est mon berger, cela suffit” un enfant a récité.

2. Suffisant pour l’avenir. “Supposons que… “La foi ne suppose rien. “Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien”. (écrit au futur!)

3. “À chaque jour suffit sa peine…” Mt. 6:33-34. Tu ne pourras jamais respi-rer assez d’air aujourd’hui pour qu’elle te dure demain. Vaut mieux respi-rer seulement pour maintenant et laisser demain s’arranger!

4. C’est comme ça avec le salut! Parce qu’en réalité, la veuve n’avait rien à perdre. Vaut mieux, donc, se jeter entre les mains de Dieu.

Si la main n’est pas ouverte pour donner, elle ne l’est pas non plus pour recevoir.

Sermons sur la vie d'Élie - 2

ÉLI LE THISCHBITE:

COMMENT IL A ÉTÉ DIRIGÉ PAR LE SEIGNEUR

1 ROIS 17:2-7



Nous disons souvent que nous voulons suivre le Seigneur, faire sa volonté, mais sans sa-voir comment connaître sa volonté. Bien des croyants s’inquiètent pour savoir qu’est-ce que le Seigneur veut d’eux l’an prochain; d’autres sont pris de panique quand ils ne savent pas le pro-chain pas à faire. Qu’est-ce qu’on peut faire pour résoudre ce problème? Comment pouvons-nous être dirigés par le Seigneur? Dans 1 Rois 17:2-7 nous voyons comment le Seigneur a dirigé Élie le Thischbite, et aussi comment il peut nous diriger. Nous pouvons trouver une condition pour être dirigé par le Seigneur; nous pouvons voir la manière qu’il nous conduit, et aussi la raison pour laquelle il nous conduit de la manière qu’il le fait quelquefois.


I. LE SEIGNEUR MET SES CONDITIONS POUR QUE NOUS SACHIONS SA VOLONTÉ v.2

1. Obéissance à sa première révélation

2. Après de donner son message, (le Seigneur ne te dira pas rien si tu n’as pas partagé ou pratiqué ce que tu sais déjà). Mt. 25:29

3. Abraham aussi recevait de nouvelles révélations et promesses dans la mesure qu’il obéissait à ce qu’il avait déjà reçu.

4. Condition pur la communion: Cela s’appliquait même pour Jésus. Mt 3:15-17; Mt. 17:5 Jésus a accompli toute la justice malgré les protestations de bons hommes comme Pierre, et même Jean Baptiste (qui hésitait à le baptiser). Le Père jouissait de la communion avec son Fils. 1 Jn 2:4-5.

5. La promesse était conditionnée sur l’obéissance à cette révélation. (v.2-4 “… j’ai or-donné aux corbeaux de te nourrir là”) La majorité des promesses de la Bible sont conditionnelles. Même la promesse du salut Jn 3:16 “afin que quiconque croient en Lui…”. C’est son décret qui n’est pas conditionnel, il est éternel.


II. LE SEIGNEUR UTILISE DES MÉTHODES POUR MONTRER LE CHEMIN

1. Un pas à la fois. v.1 En allant de Galaad en Samarie, Élie ne savait pas nécessaire-ment ce qu’il ferait après. Seulement après qu’il ait fait le premier pas, le Seigneur lui a montré ce qu’il devrait faire après. Dieu lui montrait seulement ce dont il avait besoin de savoir. Notre problème c’est que nous voulons tout savoir d’avance (Pr. 3:5-6).

2. Par sa Parole “Et la parole de l’Éternel fut adressée à Élie en ses mots…” non pas “la pensée de l’Éternel”, ni non plus “la volonté de l’Éternel”. Il faut que nous ap-prenions quelles sont les priorités! Connaître la volonté de Dieu pour nous, ce n’est pas une question de magie, ce n’est pas une action mystique, mystérieuse. L’expression: “Je crois que Dieu veut…” peut être dangereux, parfois.

3. La Parole est proche Dt. 30:11-14. C’est la responsabilité du Seigneur. La Bible est disponible pour nous. Nous voyons ici que même Élie n’a pas “cherché” la volonté du Seigneur.


III. LE SEIGNEUR A SES RAISONS SOUVERAINES POUR SES DIRECTIVES

1. La préférence d’Élie: selon la logique, cela aurait été de voyager à travers les villes et villages d’Israël prêchant la Parole durant la sécheresse. Cela démontre que notre logique ou raisonnement humain n’est pas toujours une base pour savoir la volonté de Dieu.

2. Était-ce pour protéger Élie? NON. Dieu pouvait très bien protéger Élie sans le ca-cher; pour qu’il puisse prêcher la Parole sans obstacles. Il a bien protégé Élie quand celui-ci est retourné en Samarie.

3. Un jugement contre Israël. À part le don de sa Parole, et du Saint-Esprit, le don le plus grand que Dieu donne à son peuple c’est un serviteur de Dieu qualifié qui prê-che la Parole sans compromis.

4. Le plus grand désastre, c’est quand Dieu retire ses serviteurs d’une place. Quand il retire ceux qu’il avait désigné pour nourrir leurs âmes. C’est un signe de jugement, de la colère de Dieu. Ps 74:1,9. És. 30:20 “Ceux qui t’instruisent ne se cacheront plus”. De nos jours, c’est quand il retire d’une place ceux qui témoignent de la bon-ne nouvelle du salut aux gens.

5. Si le Seigneur ne t’envoie jamais quelqu’un pour te dire “Marche dans ce chemin”, ou pour te reprendre, alors tu dois t’inquiéter.



Si nous nous rendons compte que Dieu a un but souverain derrière ses plans, Alors nous se-rons prêts à nous soumettre à sa volonté. Dans ce temps-là nous n’aurons pas de misère à savoir quoi faire. Sa volonté deviendra claire, il n’y aura pas d’autre chemin pour nous.

Sermons sur la Vie d'Élie - 1

UNE LAMPE DANS LA NOIRCEUR

1 ROIS 16:29 – 17:1



Jn 1:18; 5:35 Jean-Baptiste, comme Élie, était une lumière dans les ténèbres.

Élie et Jean-Baptiste sont souvent mentionnés ensemble dans la Bible. La raison est que Jean-Baptiste avait l’esprit d’Élie en lui. Et il en avait besoin! Les deux se trou-vaient en Israël dans un moment de baisse spirituelle, dans un temps d’indifférence, de religion humanisée, et ils étaient une lampe pour rendre témoignage à la vérité dans ces circonstances-là.

En examinant la première fois qu’Élie est mentionné, nous pouvons voir le contraste de la situation obscure, ténébreuse, en Israël, et la lumière qu’Élie apportait. Cela nous donnera une idée du caractère de cet homme.


I. ISRAËL EN TÉNÈBRES

1. Historique – Israël était rendu à un des moments les plus obscures dans son histoire.

a. Corruption du sacerdoce (1 R. 12:28-32) Des hommes qui n’étaient ni appelés ni équipés par Dieu étaient placés dans le mi-nistère de Dieu. C’est là que l’apostasie commence.

b. Les rois Nadab et Baescha, qui ont continué à conduire Israël dans le péché.

c. Ella, le soulon qui a régné pendant deux ans.

d. Zimri, le traître assassin a régné pendant 7 jours.

e. Omri (1 R. 16:25-26) a fait plus que Tous les autres pour irriter le Seigneur.

2. Contemporain - Achab: 1 R. 16:30 “fit ce qui est mal… plus que Tous deux qui avaient été avant lui”. v.33 “pour irriter l’Éternel, le Dieu d’Israël”

a. Il était méchant d’avance.

b. Il a pris pour femme Jézabel des Sidoniens. v.31

c. Il a servi Baal v.31

d. Il a construit un temple à Baal dans la capitale v.32

e. Un idole à Astarte, la déesse du sexe, reine du ciel v.33

f. Hiel, cet éhonté qui a reconstruit Jéricho malgré Jos. 6:26 (v.34)

g. Jézabel a fait mourrir les prophètes du Seigneur.

3. Aujourd’hui: Nous sommes arrivés à un moment ténébreux de l’histoire de l’humanité.

a. La moralité de Sodome et Gomorrhe

b. La Bible laissée de côté par les églises “chrétiennes”

c. Les ennemis de Dieu et du bien sont applaudis

d. La rébellion est à la mode dans les nations, dans les écoles, dans les familles.

e. Les églises croyantes deviennent de plus en plus mondaines, sans fortes convictions, tolérantes.

f. Nous nous trouvons dans une époque semblable à l’église de Laodicée “tiède, et ni froide ni bouillante, je te vomirai de ma bouche” (Ap. 3:16)

g. Nous avons besoin d’une lampe aujourd’hui: un homme ou une femme de Dieu comme Élie qui n’aurait pas peur de parler pour le Seigneur, se séparant de toute apparence de péché, sans com-promis, pour être le sel de la terre (Mt 5:13).

h. I lest possible que le seigneur t’appelle à être cet homme ou cette femme. Non seulement i lest possible, mais c’est sûrement le cas.



II. UNE LUMIÈRE DANS LES TÉNÈBRES: ELIE (17:1)

1. Au milieu de ce scénario si pessimiste, un homme différent apparait tout d’un coup. Il s’appelle Élie. Dieu l’a préparé pour un travail spécial.

2. La préparation d’Élie: Ce témoin à la sainteté du Seigneur avait besoin d’une préparation.

a. De Galaad: (au-delà du Jourdain) il a Cornu une vie dure, a l’air libre, dans les montagnes. Une vie solitaire. (Ce dernier nous fait peur de nos jours).

b. Il était au courant des évènements. C’est pour cette raison qu’il a traversé la rivière pour se présenter au palais du roi pour pronon-cer le jugement du Seigneur.

c. Il avait aimé le Seigneur (1 R. 19:10 “J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel…”).

3. Un homme de prière Ja 5:17

a. Sa foi se basait dans une connaissance de la Parole de Dieu (Dt. 11:16,17)

b. Sa foi se basait dans son expérience du Dieu vivant (1 R. 17:1).

4. Cet homme, Élie, préparé par Dieu pour être un homme de Dieu qui s’est levé en son temps, sortant de son milieu campagnard pour faire face à la colère du roi et de Jézabel, chacun aussi cruel que l’autre, et qui n’aimaient pas du tout le Seigneur. Il a fait face à eux et il a prononcé le jugement du Seigneur sur eux et sur le pays.



Conclusion: Matthieu 5:13.

Sermon sur Hébreux 13:7-25

Hébreux 13:7-25

Le Contentement



Dimanche passé nous avons terminé en parlant du contentement. Que le contentement avec la piété est une source de gain.

Nous verrons de nouveau cette idée de contentement dans ces versets de 7 à 25.

Avez-vous déjà vu un écureuil travailler pour obtenir les graines qui ont été placées pour les oiseaux? Cela peut être assez facile, à moins que l’amateur des oiseaux ait décidé de protéger le but original de ces graines. Alors ils peuvent être placés sur une mangeoire à oiseau sur un poteau glissant, il peut avoir des gardes au-dessous du plat de graines, etc. Mais souvent certaines écureuils insistent à essayer de toute façon. Ils sont bien décidés. Ils essaient, et essaient encore – on leur donnerait bien des points pour la persévérance, mais pas beaucoup de points pour l’intelligence. Parce qu’à force d’essayer d’obtenir ce qui ne leur est pas destiné, ils ne sont pas occupés à la besogne de chercher leur propre nourriture. Et en plus, ils peuvent tomber et se faire mal. Leur problème, c’est le manque de contentement. La solution, serait de se contenter de leur sort, et chercher de la nourri-ture qui est à leur portée.

C’est bien le problème des êtres humains aussi. Même les premiers humains sur la terre avaient accès à tout ce dont ils auraient pu vouloir sur la terre. Mais ils ont saisi un met qui ne leur était pas destiné. Le résultat pour eux a été une chute qui a affecté tous leurs descendants, nous-mêmes inclus. Parce qu’ils ont voulu désobéir Dieu les a placés là où ils ne pouvaient pu jamais l’atteindre. Et leurs descendants doivent travailler dur mainte-nant pour obtenir la nourriture que Dieu leur avait originalement donnée comme un ca-deau.


I. Le contentement dans notre église v. 7 et 17

1. Savez-vous que le don le plus précieux que tu peux faire à ton église, n’est pas la critique, mais l’exemple? Dieu a donné un grand nombre d’exemples pour nous dans l’église, et il peut faire en sorte que chacun de nous soyons des exemples.

2. Cherchons donc à suivre les exemples que Dieu nous a donnés dans son église, et ainsi nous serons des exemples.

3. Trop souvent, les leaders dans une église sont sujets aux critiques, et j’ai l’impression que c’est encore plus le cas dans des sociétés démocratiques qui sont dirigés par des parties politiques. Dans le monde on pense qu’on fait notre devoir de citoyen en critiquant le gouvernement (ce n’est pas né-cessairement le cas!) et on transfert cette mentalité dans l’église : on pense faire notre devoir en critiquant les leaders, ou quiconque fait quoi que ce soit dans l’église. On fomente un mécontentement chez soi-même et chez d’autres. C’est négatif, et c’est destructeur pour une église, comme de n’importe quelle société. Travaillons plutôt pour encourager ceux qui font quoi que ce soit pour servir dans l’église.

II. Le contentement dans notre Sauveur v.8-13

1. Sachant que nous sommes pleinement pardonnés, nous n’avons pas à re-tourner à d’anciens sacrifices.

2. Sachant qu’il nous aime tels que nous sommes nous n’avons pas à tomber dans le légalisme.

3. Sachant que nous avons tout pleinement en Christ, nous n’avons pas be-soin de rechercher une « deuxième expérience spirituelle ».

4. Sortons donc « hors du camp » pour porter son opprobre.

III. Le contentement dans notre avenir v.8 et 14

1. Sommes-nous capables de nous contenter du le fait que notre cité n’est pas ici-bas?

2. Si nous croyons vraiment à l’avenir éternel, nous pourrons nous en conten-ter.

3. Le même Jésus, qui a béni ceux qui l’entourait quand il était sur la terre, nous comblera de bénédictions quand nous partons pour être avec lui (v.8). C’est pour cela que nous n’avons pas besoin de chercher un paquet de bienfaits ici-bas.

IV. Le contentement dans notre présent v.15-16

1. Quelqu’un a écrit : « Si seulement on pourrait connaître – aucune passé sauf la croix de Christ – Ps. 22; aucun aujourd’hui sauf la jouissance du soin de Celui qui nous aime – Ps. 23; aucun demain sauf l’espérance de sa gloire à venir – Ps. 24! »

2. Produit la générosité

a. Souvent il semble que le plus qu’on a, le plus de difficulté on a à être généreux envers ceux qui sont dans le besoin. Semblerait-il qu’on est moins content de ce qu’on a.

b. L’histoire de la « famille la plus riche de l’église ». C’était une famille très pauvre, en réalité. Ils mangeaient des patates pour leurs repas de fêtes! Patates et rien d’autres! Ils avaient de la misère à se chausser. C’était une veuve et ses 3 enfants. Mais en janvier ils ont appris qu`à Pâques il y aurait une offrande spéciale pour aider une famille dans le besoin. La petite famille a décidé de vraiment s’appliquer à faire ce qu’ils pouvaient pour aider. Un enfant est allé faire des petites jobs dans les terrains des voisins pour ramasser quelques sous. Il a amené l’argent à la maison à chaque fois pour mettre dans le bocal pour Pâques. Ils se sont privés des « traites » de chaque semaine pour pouvoir mettre l’argent dans le bocal. La mère s’est mise à garder le bébé de quelqu’un de temps en temps… Tout l’argent qu’ils réussissaient à amasser allait dans le bocal. Le soir avant Pâques, ils ont compté les sous. $76!!! Dimanche matin ils étaient bien fiers de pouvoir aller à l’église avec cette offrande spéciale pour une famille pauvre. Chacun des enfants portait une partie de l’argent dans sa poche, et la mère aussi. Quand la poche de l’offrande a passé, chacun était fier de mettre ce qu’ils avaient accumulé dans cette offrande spéciale. Ils étaient si contents de contribuer pour cette « famille pauvre ». Ils sont entrés chez eux pour manger leur repas de patates. Mais vers la fin du repas quel-qu’un a frappé à la porte. C’était le pasteur de la petite église. Il a dit : « Mes amis, une petite surprise pour vous. L’église a fait une offrande spéciale pour vous aujourd’hui, et en voici le résultat. » Et il leur a laissé le montant d’argent qui avait été recueilli le matin. C’était un choc terrible pour la famille. Tout d’un coup, ils étaient devenus une famille pauvre! Le montant d’argent? $80.00! C’était eux, la « famille pauvre » de l’église, qui avait pratique-ment tout contribué. Mais ils étaient vraiment attristés de savoir que c’étaient eux les pauvres. Ils ne savaient pas trop quoi faire de l’argent, et se sentaient quelques peu déprimés, ils n’avaient plus la joie qu’ils avaient le matin de Pâques, et les mois précédents. Mais un bon dimanche soir, il y avait une présentation missionnaire dans l’église. Le missionnaire a parlé des grands besoins dans le pays où ils travaillaient, et comment les gens souffraient de manque. Le pasteur a annoncé qu’ils allaient faire une offrande spéciale pour aider à la cause de cette mission. La maman de la « famille pau-vre » a fait un signe à son petit garçon, qui est sorti en courant vers la maison, et il est revenu avec une enveloppe. Quand l’offrande a été prise, ils ont y vidé les $80.00. Le montant de l’offrande a été compté, et le total? $80! Le missionnaire était vraiment impres-sionné par le montant de l’offrande. Il a dit : « Vous avez sûrement une famille riche dans l’église, qui ait pu faire cela! » Imaginez la joie de la famille quand ils sont entrés à la maison : ils n’étaient plus une « famille pauvre », ils étaient « une famille riche »!!!

c. N’est-ce pas intéressant que Jésus ait compté l’histoire dans Luc 16 d’un homme qui n’avait rien, qui n’avait même pas de quoi mangé, mais qui mourut et est allé au sein d’Abraham, tandis que l’autre homme, qui était riche, mais qui faisait bien attention à ses sous, est allé en enfer? Il semble que le péché d’être pingre est condam-né plus sévèrement dans la Bible que bien d’autres péchés que nous serions portés à condamner sévèrement.

d. C’est que la manque de générosité, signifie un mécontentement de ce que nos avons : nous n’avons jamais assez! Nous ne voyons pas à quel point Dieu nous a bénis!

3. Le contentement nous pousse à la louange; la louange nous pousse u contentement. Dans les pires épreuves, quand nous devons perdre ce qui nous est cher, si nous savons louer Dieu, nous saurons être contents.



L’écrivain de l’épître, avant d’aller dans les salutations personnelles, termine avec une bénédiction qui inclut un résumé de l’Évangile. Il semble qu’il ne se fatigue jamais de repasser ces merveilleuses vérités. Mais il y a aussi une autre raison : C’est que les chrétiens risquent s’en éloigner, et il est donc nécessaire de leur rap-peler les vérités de l’évangile. De même que nous aussi, nous avons besoin de nous rappeler ce qui est vraiment important.

Sermon sur Hébreux 13:1-6

Hébreux 13:1-6

L’Amour

L’amour n’est pas simplement un concept sur lequel on écrit des poèmes, ou une idée vague de sentiments. C’est aussi plus que des paroles.

L’amour implique notre relation régulière entre croyants; notre relation avec ceux qui ont des besoins; et notre relation dans le mariage. L’amour implique aussi ce que ce n’est pas : ce n’est pas une chose égoïste pour satisfaire nos désirs ou besoins personnels.

I. L’amour fraternel entre croyants v.1

1. Il faut y persévérer

2. Parce que ce n’est pas toujours facile

3. Parce que les autres croyants ne semblent pas toujours aimables

4. Parce que nous ne sommes pas toujours aimables

5. Parce que nos désirs égoïstes peuvent faire de l’interférence à cet amour fraternel

6. Il faut donc y persévérer!

II. Notre amour envers ceux qui ont des besoins vv.2-3

1. Exerçant l’hospitalité

a. Edith Schaeffer de l’Abri en Suisse, raconte comment quelquefois un mendiant venait à sa porte d’arrière et demandait un café, et peut-être un peu de pain. Elle le faisait asseoir, et lui servait un beau sandwich à la viande bien présenté sur une assiette, garni avec des crudités, et les enfants mettaient quelques décorations sur la table. Il existe une plaque qui dit : « La nourriture, c’est l’amour de Dieu rendu mangeable ».

2. Se souvenant des prisonniers

3. Se souvenant des maltraités

III. Notre amour dans le mariage v.4

1. C’est honorable

2. Cela exige la fidélité sexuelle

3. Dieu juge le manque de fidélité

IV. Notre amour exclut l’égoïsme v.5

1. C’est le contraire de l’amour de l’argent I Ti. 6 :6-10

2. Étant inclut l’amour pour Dieu, on apprend le contentement

3. C’est un contentement qui vient de la foi : Dieu sait ce dont nous avons besoin.

a. Trop souvent notre confiance est dans les hommes, ou dans l’argent, ou dans les circonstances. Dieu veut que nous laissions tout cela de côté et que nous regardions vers lui. « Le SEIGNEUR est mon aide. »

b. Une attitude adéquate en ce qui concerne l’argent nous épargnera de bien des déceptions, bien de l’amertume

c. La convoitise de l’argent, ou des choses, c’est ce qui détruit la vie chrétienne, et qui finit souvent par détruire les familles.

d. « Améliorer son sort » ne veut pas dire nécessairement un plus grand revenu, une plus grande maison, plus de choses, etc. Ça veut dire, plutôt, un plus grand amour pour Dieu, une plus grande ressemblance au caractère de Christ.

e. Bon nombre des croyants à qui il écrit ici ont déjà perdu tous leurs biens matériaux!

Le monde est tombé dans le panneau de croire que la richesse et le contentement vont de paire. Quiconque regarde autour de lui un peu sait bien que ce n’est pas vrai, que c’est un mythe, mais malgré cela, beaucoup parmi nous, les chrétiens, vivions comme si cette idolâtrie représentait la vérité. Nous devons prendre une décision : Quel dieu servirons-nous? Dieu, ou Mammon? C’est ce qui fera la différence si nous avons de l’amour, ou de l’égoïsme.