lundi 30 août 2010

Sermon sur Hébreux 13:7-25

Hébreux 13:7-25

Le Contentement



Dimanche passé nous avons terminé en parlant du contentement. Que le contentement avec la piété est une source de gain.

Nous verrons de nouveau cette idée de contentement dans ces versets de 7 à 25.

Avez-vous déjà vu un écureuil travailler pour obtenir les graines qui ont été placées pour les oiseaux? Cela peut être assez facile, à moins que l’amateur des oiseaux ait décidé de protéger le but original de ces graines. Alors ils peuvent être placés sur une mangeoire à oiseau sur un poteau glissant, il peut avoir des gardes au-dessous du plat de graines, etc. Mais souvent certaines écureuils insistent à essayer de toute façon. Ils sont bien décidés. Ils essaient, et essaient encore – on leur donnerait bien des points pour la persévérance, mais pas beaucoup de points pour l’intelligence. Parce qu’à force d’essayer d’obtenir ce qui ne leur est pas destiné, ils ne sont pas occupés à la besogne de chercher leur propre nourriture. Et en plus, ils peuvent tomber et se faire mal. Leur problème, c’est le manque de contentement. La solution, serait de se contenter de leur sort, et chercher de la nourri-ture qui est à leur portée.

C’est bien le problème des êtres humains aussi. Même les premiers humains sur la terre avaient accès à tout ce dont ils auraient pu vouloir sur la terre. Mais ils ont saisi un met qui ne leur était pas destiné. Le résultat pour eux a été une chute qui a affecté tous leurs descendants, nous-mêmes inclus. Parce qu’ils ont voulu désobéir Dieu les a placés là où ils ne pouvaient pu jamais l’atteindre. Et leurs descendants doivent travailler dur mainte-nant pour obtenir la nourriture que Dieu leur avait originalement donnée comme un ca-deau.


I. Le contentement dans notre église v. 7 et 17

1. Savez-vous que le don le plus précieux que tu peux faire à ton église, n’est pas la critique, mais l’exemple? Dieu a donné un grand nombre d’exemples pour nous dans l’église, et il peut faire en sorte que chacun de nous soyons des exemples.

2. Cherchons donc à suivre les exemples que Dieu nous a donnés dans son église, et ainsi nous serons des exemples.

3. Trop souvent, les leaders dans une église sont sujets aux critiques, et j’ai l’impression que c’est encore plus le cas dans des sociétés démocratiques qui sont dirigés par des parties politiques. Dans le monde on pense qu’on fait notre devoir de citoyen en critiquant le gouvernement (ce n’est pas né-cessairement le cas!) et on transfert cette mentalité dans l’église : on pense faire notre devoir en critiquant les leaders, ou quiconque fait quoi que ce soit dans l’église. On fomente un mécontentement chez soi-même et chez d’autres. C’est négatif, et c’est destructeur pour une église, comme de n’importe quelle société. Travaillons plutôt pour encourager ceux qui font quoi que ce soit pour servir dans l’église.

II. Le contentement dans notre Sauveur v.8-13

1. Sachant que nous sommes pleinement pardonnés, nous n’avons pas à re-tourner à d’anciens sacrifices.

2. Sachant qu’il nous aime tels que nous sommes nous n’avons pas à tomber dans le légalisme.

3. Sachant que nous avons tout pleinement en Christ, nous n’avons pas be-soin de rechercher une « deuxième expérience spirituelle ».

4. Sortons donc « hors du camp » pour porter son opprobre.

III. Le contentement dans notre avenir v.8 et 14

1. Sommes-nous capables de nous contenter du le fait que notre cité n’est pas ici-bas?

2. Si nous croyons vraiment à l’avenir éternel, nous pourrons nous en conten-ter.

3. Le même Jésus, qui a béni ceux qui l’entourait quand il était sur la terre, nous comblera de bénédictions quand nous partons pour être avec lui (v.8). C’est pour cela que nous n’avons pas besoin de chercher un paquet de bienfaits ici-bas.

IV. Le contentement dans notre présent v.15-16

1. Quelqu’un a écrit : « Si seulement on pourrait connaître – aucune passé sauf la croix de Christ – Ps. 22; aucun aujourd’hui sauf la jouissance du soin de Celui qui nous aime – Ps. 23; aucun demain sauf l’espérance de sa gloire à venir – Ps. 24! »

2. Produit la générosité

a. Souvent il semble que le plus qu’on a, le plus de difficulté on a à être généreux envers ceux qui sont dans le besoin. Semblerait-il qu’on est moins content de ce qu’on a.

b. L’histoire de la « famille la plus riche de l’église ». C’était une famille très pauvre, en réalité. Ils mangeaient des patates pour leurs repas de fêtes! Patates et rien d’autres! Ils avaient de la misère à se chausser. C’était une veuve et ses 3 enfants. Mais en janvier ils ont appris qu`à Pâques il y aurait une offrande spéciale pour aider une famille dans le besoin. La petite famille a décidé de vraiment s’appliquer à faire ce qu’ils pouvaient pour aider. Un enfant est allé faire des petites jobs dans les terrains des voisins pour ramasser quelques sous. Il a amené l’argent à la maison à chaque fois pour mettre dans le bocal pour Pâques. Ils se sont privés des « traites » de chaque semaine pour pouvoir mettre l’argent dans le bocal. La mère s’est mise à garder le bébé de quelqu’un de temps en temps… Tout l’argent qu’ils réussissaient à amasser allait dans le bocal. Le soir avant Pâques, ils ont compté les sous. $76!!! Dimanche matin ils étaient bien fiers de pouvoir aller à l’église avec cette offrande spéciale pour une famille pauvre. Chacun des enfants portait une partie de l’argent dans sa poche, et la mère aussi. Quand la poche de l’offrande a passé, chacun était fier de mettre ce qu’ils avaient accumulé dans cette offrande spéciale. Ils étaient si contents de contribuer pour cette « famille pauvre ». Ils sont entrés chez eux pour manger leur repas de patates. Mais vers la fin du repas quel-qu’un a frappé à la porte. C’était le pasteur de la petite église. Il a dit : « Mes amis, une petite surprise pour vous. L’église a fait une offrande spéciale pour vous aujourd’hui, et en voici le résultat. » Et il leur a laissé le montant d’argent qui avait été recueilli le matin. C’était un choc terrible pour la famille. Tout d’un coup, ils étaient devenus une famille pauvre! Le montant d’argent? $80.00! C’était eux, la « famille pauvre » de l’église, qui avait pratique-ment tout contribué. Mais ils étaient vraiment attristés de savoir que c’étaient eux les pauvres. Ils ne savaient pas trop quoi faire de l’argent, et se sentaient quelques peu déprimés, ils n’avaient plus la joie qu’ils avaient le matin de Pâques, et les mois précédents. Mais un bon dimanche soir, il y avait une présentation missionnaire dans l’église. Le missionnaire a parlé des grands besoins dans le pays où ils travaillaient, et comment les gens souffraient de manque. Le pasteur a annoncé qu’ils allaient faire une offrande spéciale pour aider à la cause de cette mission. La maman de la « famille pau-vre » a fait un signe à son petit garçon, qui est sorti en courant vers la maison, et il est revenu avec une enveloppe. Quand l’offrande a été prise, ils ont y vidé les $80.00. Le montant de l’offrande a été compté, et le total? $80! Le missionnaire était vraiment impres-sionné par le montant de l’offrande. Il a dit : « Vous avez sûrement une famille riche dans l’église, qui ait pu faire cela! » Imaginez la joie de la famille quand ils sont entrés à la maison : ils n’étaient plus une « famille pauvre », ils étaient « une famille riche »!!!

c. N’est-ce pas intéressant que Jésus ait compté l’histoire dans Luc 16 d’un homme qui n’avait rien, qui n’avait même pas de quoi mangé, mais qui mourut et est allé au sein d’Abraham, tandis que l’autre homme, qui était riche, mais qui faisait bien attention à ses sous, est allé en enfer? Il semble que le péché d’être pingre est condam-né plus sévèrement dans la Bible que bien d’autres péchés que nous serions portés à condamner sévèrement.

d. C’est que la manque de générosité, signifie un mécontentement de ce que nos avons : nous n’avons jamais assez! Nous ne voyons pas à quel point Dieu nous a bénis!

3. Le contentement nous pousse à la louange; la louange nous pousse u contentement. Dans les pires épreuves, quand nous devons perdre ce qui nous est cher, si nous savons louer Dieu, nous saurons être contents.



L’écrivain de l’épître, avant d’aller dans les salutations personnelles, termine avec une bénédiction qui inclut un résumé de l’Évangile. Il semble qu’il ne se fatigue jamais de repasser ces merveilleuses vérités. Mais il y a aussi une autre raison : C’est que les chrétiens risquent s’en éloigner, et il est donc nécessaire de leur rap-peler les vérités de l’évangile. De même que nous aussi, nous avons besoin de nous rappeler ce qui est vraiment important.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire