Hébreux 12:12-29
Soignons nos Relations!
prêché le 27 juin, 2010
« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (v.14)
« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu, à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés » (v.15)
« Mais vous, vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus, qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. » (vv. 22-24)
« C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte » (v.28).
« Car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (v.29)
Ce passage nous invite à prendre soin de notre relation
I. Avec nous-mêmes v.15
1. Éviter toute racine d’amertume en nous-mêmes
2. Rubin « Hurricane » Carter – boxeur – en 1966 a été condamné pour meurtre, dans un procès qui était très publié, et très raciste. Le boxeur a insisté sur son innocence, et après avoir passé 19 ans en prison, sa condamnation a été renversée. Une fois libre, il a réfléchi : « Un homme n’aurait-il pas le droit d’être amer dans de telles circonstances? … J’ai appris que l’amertume ne fait que consumer la vase qui la contient. Et si je permets que l’amertume contrôle ou infecte ma vie, alors je serais en train de permettre que ceux qui m’ont emprisonné m’enlèvent encore plus que ce qu’ils m’ont enlevé déjà. »
3. Il se peut que quelques-uns des chrétiens étaient en train de songer à retourner au judaïsme, à cause de l’amertume dans leur cœur. L’amertume à cause de la persécution. Ou l’amertume pour quelque chose de malheureux qui se serait passé dans leur relation avec d’autres chrétiens. L’auteur de l’épître savait que l’amertume, telle une petite racine, pouvait grandir dans les cœurs pour détruire les relations chrétiennes les plus profondes v.15).
4. Quand nous nous sentons déçus, et nous gardons ce sens de déception, alors une racine envenimée d’amertume commence à grandir dans nos cœurs.
II. Avec les autres vv. 14, 22-24
1. La paix
2. Éviter l’amertume du conflit
3. Reconnaître le caractère de ceux avec qui nous adorons Dieu
4. « Mais vous, vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus, qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. » (vv. 22-24)
5. Il est intéressant que l’écrivain ne dit pas « vous vous approcherez » comme si c’était une promesse pour l’avenir. Il dit : « Vous vous êtes approchés ». Nous faisons partie d’une fraternité universelle d’adoration en ce moment. Quand nous nous réunissons le dimanche matin, que nous soyons 200, ou 30, ou 13, ou 5 personnes, nous sommes en réalité en train de nous rassembler avec les croyants de toutes les nations, et des myriades d’anges, qui chantent « L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange » (Apoc. 5 :12).
III. Avec Dieu vv.22-24, 28, 29
1. Voir les choses du point de vue de l’éternité
a. Le lanceur de baseball, Tug McGraw, avait une bonne philosophie quand il lançait. Il l’appelait sa « théorie de la boule de neige congelée ». Il a expliqué : « Si je viens pour lancer, les buts sont tous remplis, et Willie Stargell est le batteur, je n’ai aucune raison de vouloir lancer la balle!
Mais éventuellement il va bien falloir que je lance. Alors je me rappelle qu’en quelques milliards d’années la terre ne sera qu’une énorme boule de neige congelée volant à travers l’espace, et que personne ne se préoccupera en ce temps-là de ce que Willie Stargell aura fait quand les buts étaient remplis! » En réalité la description que la Bible nous donne, est que « les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée » (I P. 3 :10). Mais le point que McGrath a fait était valable : Nous devons voir la vie dans sa perspective. La plupart des choses qui nous inquiètent aujourd’hui n’ont aucune importance face à l’éternité. L’écrivain de l’épître aux Hébreux voulait que nous ayons le bon point de vue. Il veut que nous ayons les yeux fixés sur le ciel, et non pas sur la terre. À moins que nos pensées ne soient fixées sur le ciel, nous aurons peu d’influence sur la terre.
2. Tenons bien fort à ce qui est éternel, et de manière beaucoup moins forte à ce qui est temporel.
3. Craindre Dieu
a. « Il est un feu dévorant » v.29 Je suis certain que n’importe quelle personne qui aurait vécu à Chibougamau durant quelques années aurait une idée de ce que cela veut dire. Il y a quelques années on était très conscient du fait que le feu aurait pu facilement dévorer la ville. La ville de Mistassini a été évacuée, et il y avait toujours la possibilité que cela arrive à Chibougamau aussi. On parle aujourd’hui du « miracle de Wemotaci », cette ville dans la région de La Tuque qui a été évacuée, mais qui a été épargnée par le feu. Quand on pense au pouvoir destructrice du feu, cela nous aide à comprendre le sens de « notre Dieu est un feu dévorant. »
b. As-tu peur de Dieu? Souvent on entend dire qu’il ne faut pas avoir peur de Dieu; que la crainte de Dieu ne veut pas dire la peur. Quelqu’un dit : « Tu n’as pas peur de Dieu, j’espère? Je ne voudrais jamais croire en ce genre de Dieu! ». Mais ou, j’ai peur de Dieu, et je crois que c’est normal. J’ai aussi peur de l’eau. Cela ne veut pas dire que je ne puisse pas jouir de l’eau. Je eux nager là-dedans, je peux y aller en canot. Mais il ne faudrait jamais que j’oublie la puissance qu’une rivière, un lac ou la mer peut avoir pour enlever une vie. De même, j’ai peur du courant électrique, j’ai peur du gaz, etc. Si nous voyons seulement leurs bénéfices, sans reconnaître leur danger, serait insensé. De même, j’ai peur de Dieu dans le sens que je suis époustouflé par sa majesté et sa sainteté, et à cause de cela je l’aime et je veux m’approcher de lui, aimer ce qu’il aime, et haïr ce qu’il hait. Je veux vivre ma vie en reconnaissant qu’il mérite plus de crainte que n’importe quelle autre chose ou personne. Satan et les personnes peuvent détruire le corps, Mais Dieu, un jour, sera « un feu dévorant » envers toutes les personnes qui lui sont contraires.
c. Quelqu’un a dit : « Crains Dieu, et tu n’auras rien d’autre à craindre. »
lundi 28 juin 2010
Sermon sur Hébreux 12:4-11
Hébreux 12:4-11
Les châtiments d’un Père céleste aimant
prêché le 20 juin, 2010
Quelqu’un qui ne s’y connaît pas pourrait voir un cultivateur émonder un fruitier et pen-ser qu’il est en train de faire du grabuge, de détruire son verger. Mais si la personne re-tourne quelques mois plus tard, il verra les arbres remplis de fruits. Le fait d’y couper des branches leur aura fait du bien.
Jésus, dans Jean 15 :22, a parlé de couper des branches afin que la vigne produise beau-coup de fruit. Il parlait de nous.
Dieu nous aime trop pour nous laisser continuer dans nos voies impures. Et c’est pour cela qu’il nous discipline afin que nous croissions dans la grâce et dans la sainteté. Il y a des parents qui pensent qu’ils aiment trop leurs enfants pour les discipliner. La réalité, c’est qu’ils ne les aiment pas assez. Ils les laissent continuer dans leur mauvais compor-tement parce qu’ils sont trop égoïste : ils veulent que leurs enfants les apprécient, ils veu-lent avoir la paix, ils veulent éviter le conflit – et cela est plus important pour eux que l’éventuel bien-être de leurs enfants. Mais notre Père Céleste n’est pas comme cela. Dans sa sagesse il permet des blessures chez ses enfants, afin de nous former dans l’image du Crucifié. Une femme a demandé une fois : « « Quand est-ce que je vais sortir de toutes ces difficultés? » Mais on lui a répondu : « Plutôt que demander ‘quand’, vous devriez demander ‘quoi’ : ‘Qu’est-ce que je vais sortir de toutes ces difficultés’? »
Pr. 3 :11-12 « Mon fils, ne méprise pas la correction de l’Éternel, et ne t’effraie point de ses châtiments; car l’Éternel châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit. »
Apoc. 3 :19 « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. »
Psaume 119 :67, 71 « Avant d’avoir été humilié, je m’égarais; maintenant j’observe ta parole… Il m’est bon d’être humilié, afin que j’observe tes statuts. »
I Pierre 1 :6-7 « C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. »
I. La discipline de Dieu n’est pas nécessairement un signe de sa désapprobation
1. Ce sont ses propres enfants qu’il discipline, pas ceux du voisin!
2. Un jeune homme a décidé de cultiver des pêches. Il a investi tout ce qu’il avait pour développer un verger de pêches. Mais le désastre est arrivé quand un printemps il y a eu un gèle important qui a détruit la plupart des fleurs. Arrivé le dimanche, il n’était pas à l’église. Le dimanche suivant, la même chose. Et encore le dimanche suivant. Un croyant est allé le visiter. Le jeune homme a dit : « Je n’irai plus à l’église! Penses-tu que je peux adorer un Dieu qui se préoccupe si peu de moi qu’il permettrait au gèle de tuer toutes mes pêches? » Son ami lui a répondu : « Dieu t’aime plus que tes pêches. Il sait bien que si les pêches vont mieux sans gèle, il est impos-sible de faire croître les meilleurs hommes sans des périodes de gèle. Et le but de Dieu est de faire croitre des hommes – non pas des pêches. »
3. Dieu permet des épreuves à ces enfants parce qu’il les aime. Son but n’est pas de les faire du mal mais de les amener à la maturité, pour que leurs vies soient caractérisés par la justice et la paix.
II. La Discipline de Dieu a toujours un but
1. Il veut notre sainteté
2. Il veut nous amener à l’image de son Fils. Si bien Dieu veut que nous soyons heureux, il veut encore plus que nous soyons saints. Il est en train de nous former à l’image se Son Fils (Romains 8 :29). Et dans ce proces-sus, il doit nous châtier quelquefois.
3. C’est le frottement qui fait briller!
4. Il veut pouvoir se servir de nous dans ce monde
5. Il veut que nous soyons un témoignage au milieu des difficultés
III. La discipline de Dieu n’est jamais plus terrible que ce qu’on peut supporter
1. Quelqu’un a écrit : « La vie chrétienne est comme la face d’un horloge. Les deux aiguilles passent, et passent, continuellement. L’aiguille courte de discipline, et l’aiguille longue de miséricorde. La courte aiguille de dis-cipline doit passer, très lentement. Et Dieu parle à chaque coup. Mais maintes et maintes fois, l’aiguille longue de la miséricorde passe par-dessus, donnant une douzaine de bénédictions pour chaque coup de disci-pline et d’épreuve. Les deux aiguilles sont attachées à un pivot sûr : le grand cœur inchangeable de notre Dieu d’amour. »
2. Aucune tentation (épreuve) ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés (éprouvés) au delà de vos forces… »
Conclusion :
Nous sommes appelés à grandir en tant que chrétiens. Nous ne pouvons pas demeurer là où nous sommes. On raconte l’histoire d’une femme qui enseignait dans la même école depuis vingt-cinq ans. Une personne est partie et une porte s’est ouverte pour une promo-tion. La femme espérait bien avoir le poste, puisqu’elle se disait qu’elle avait vingt-cinq ans d’expérience. Imaginez son désarroi quand le poste a été donné à une autre ensei-gnante qui n’avait enseigné que durant un an. Elle est allée se plaindre au directeur. « Pourquoi est-ce qu’on ne m’a pas donné le poste quand j’ai vingt-cinq ans d’expérience? Ce n’est pas juste! » Le directeur lui a répondu : « En réalité, tu n’as pas vingt-cinq ans d’expérience. Tu n’as qu’un an d’expérience, que tu as répété vingt-cinq fois! Tu n’as rien appris durant tout ce temps. »
Dieu ne veut pas que nous marquions simplement le pas dans nos vies chrétiennes. Il veut que nous avancions. Et si nous ne reconnaissons pas la main de Dieu dans nos vies, qui est en train de nous former, nous ne croitrons pas non plus. As-tu arrêté de grandir?
Les châtiments d’un Père céleste aimant
prêché le 20 juin, 2010
Quelqu’un qui ne s’y connaît pas pourrait voir un cultivateur émonder un fruitier et pen-ser qu’il est en train de faire du grabuge, de détruire son verger. Mais si la personne re-tourne quelques mois plus tard, il verra les arbres remplis de fruits. Le fait d’y couper des branches leur aura fait du bien.
Jésus, dans Jean 15 :22, a parlé de couper des branches afin que la vigne produise beau-coup de fruit. Il parlait de nous.
Dieu nous aime trop pour nous laisser continuer dans nos voies impures. Et c’est pour cela qu’il nous discipline afin que nous croissions dans la grâce et dans la sainteté. Il y a des parents qui pensent qu’ils aiment trop leurs enfants pour les discipliner. La réalité, c’est qu’ils ne les aiment pas assez. Ils les laissent continuer dans leur mauvais compor-tement parce qu’ils sont trop égoïste : ils veulent que leurs enfants les apprécient, ils veu-lent avoir la paix, ils veulent éviter le conflit – et cela est plus important pour eux que l’éventuel bien-être de leurs enfants. Mais notre Père Céleste n’est pas comme cela. Dans sa sagesse il permet des blessures chez ses enfants, afin de nous former dans l’image du Crucifié. Une femme a demandé une fois : « « Quand est-ce que je vais sortir de toutes ces difficultés? » Mais on lui a répondu : « Plutôt que demander ‘quand’, vous devriez demander ‘quoi’ : ‘Qu’est-ce que je vais sortir de toutes ces difficultés’? »
Pr. 3 :11-12 « Mon fils, ne méprise pas la correction de l’Éternel, et ne t’effraie point de ses châtiments; car l’Éternel châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit. »
Apoc. 3 :19 « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. »
Psaume 119 :67, 71 « Avant d’avoir été humilié, je m’égarais; maintenant j’observe ta parole… Il m’est bon d’être humilié, afin que j’observe tes statuts. »
I Pierre 1 :6-7 « C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. »
I. La discipline de Dieu n’est pas nécessairement un signe de sa désapprobation
1. Ce sont ses propres enfants qu’il discipline, pas ceux du voisin!
2. Un jeune homme a décidé de cultiver des pêches. Il a investi tout ce qu’il avait pour développer un verger de pêches. Mais le désastre est arrivé quand un printemps il y a eu un gèle important qui a détruit la plupart des fleurs. Arrivé le dimanche, il n’était pas à l’église. Le dimanche suivant, la même chose. Et encore le dimanche suivant. Un croyant est allé le visiter. Le jeune homme a dit : « Je n’irai plus à l’église! Penses-tu que je peux adorer un Dieu qui se préoccupe si peu de moi qu’il permettrait au gèle de tuer toutes mes pêches? » Son ami lui a répondu : « Dieu t’aime plus que tes pêches. Il sait bien que si les pêches vont mieux sans gèle, il est impos-sible de faire croître les meilleurs hommes sans des périodes de gèle. Et le but de Dieu est de faire croitre des hommes – non pas des pêches. »
3. Dieu permet des épreuves à ces enfants parce qu’il les aime. Son but n’est pas de les faire du mal mais de les amener à la maturité, pour que leurs vies soient caractérisés par la justice et la paix.
II. La Discipline de Dieu a toujours un but
1. Il veut notre sainteté
2. Il veut nous amener à l’image de son Fils. Si bien Dieu veut que nous soyons heureux, il veut encore plus que nous soyons saints. Il est en train de nous former à l’image se Son Fils (Romains 8 :29). Et dans ce proces-sus, il doit nous châtier quelquefois.
3. C’est le frottement qui fait briller!
4. Il veut pouvoir se servir de nous dans ce monde
5. Il veut que nous soyons un témoignage au milieu des difficultés
III. La discipline de Dieu n’est jamais plus terrible que ce qu’on peut supporter
1. Quelqu’un a écrit : « La vie chrétienne est comme la face d’un horloge. Les deux aiguilles passent, et passent, continuellement. L’aiguille courte de discipline, et l’aiguille longue de miséricorde. La courte aiguille de dis-cipline doit passer, très lentement. Et Dieu parle à chaque coup. Mais maintes et maintes fois, l’aiguille longue de la miséricorde passe par-dessus, donnant une douzaine de bénédictions pour chaque coup de disci-pline et d’épreuve. Les deux aiguilles sont attachées à un pivot sûr : le grand cœur inchangeable de notre Dieu d’amour. »
2. Aucune tentation (épreuve) ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés (éprouvés) au delà de vos forces… »
Conclusion :
Nous sommes appelés à grandir en tant que chrétiens. Nous ne pouvons pas demeurer là où nous sommes. On raconte l’histoire d’une femme qui enseignait dans la même école depuis vingt-cinq ans. Une personne est partie et une porte s’est ouverte pour une promo-tion. La femme espérait bien avoir le poste, puisqu’elle se disait qu’elle avait vingt-cinq ans d’expérience. Imaginez son désarroi quand le poste a été donné à une autre ensei-gnante qui n’avait enseigné que durant un an. Elle est allée se plaindre au directeur. « Pourquoi est-ce qu’on ne m’a pas donné le poste quand j’ai vingt-cinq ans d’expérience? Ce n’est pas juste! » Le directeur lui a répondu : « En réalité, tu n’as pas vingt-cinq ans d’expérience. Tu n’as qu’un an d’expérience, que tu as répété vingt-cinq fois! Tu n’as rien appris durant tout ce temps. »
Dieu ne veut pas que nous marquions simplement le pas dans nos vies chrétiennes. Il veut que nous avancions. Et si nous ne reconnaissons pas la main de Dieu dans nos vies, qui est en train de nous former, nous ne croitrons pas non plus. As-tu arrêté de grandir?
Sermon sur Hébreux 12:1-3
Hébreux 12 :1-3
COURIR
prêché le 13 juin, 2010
Quand j’avais treize ans, en huitième année d’école, je me suis inscrit dans une course d’un mille, qui était intentionné pour ceux de 16-18 ans. Puisque j’étais loin d’être un athlète, et je n’étais certainement pas vite sur mes pieds, plusieurs m’ont dit que j’étais idiot de m’y inscrire. Mais je me suis dit que si je pouvais placer dans les trois premières places dans la course, je ferais des points pour l’équipe, ou la « maison » dont je faisais partie (toute l’école était divisée en trois « maisons »). Il y avait environ une dizaine de gars qui s’étaient inscrits dans la course, les autres étant tous des athlètes de plus de 16 ans. C’était un peu comme le fourmi qui se prend contre un éléphant. Imaginez ma fierté quand un mois après la course, dans laquelle une personne avait battu le record de l’école pour la vitesse, il y a eu une cérémonie dans laquelle on donnait les rubans à tous ceux qui s’étaient placé dans les trois premières places dans les différents évènements sportifs. Quand c’était le temps d’annoncer les gagnants d’annoncer les gagnants de la course d’un mille, on a appelé mon nom pour recevoir le troisième prix! Je me suis avancé avec deux autres qui mesuraient un pied plus que moi, et qui étaient bâtis comme des vrais coureurs. L’applaudissement démontrait que la majorité ignorait, ou avait oublié, que quand le jour de la course était venu, tous les autres coureurs s’étaient retirés et il n’y avait que trois qui ont couru. Même si j’ai couru comme une tortue je devais gagner le troisième prix!
L’écrivain de l’épître aux Hébreux décrit la vie chrétienne comme étant une course, la course de la foi. Il parle des témoins qui ont, eux aussi, couru dans cette carrière avec succès (Hébreux 11); il parle du poids qui nous empêche de courir, ou de courir d’une façon efficace; il parle de Celui qui a non seulement déjà couru dans cette course, mais qui en est Lui-même le but.
En tant que chrétiens nous participons dans une course et nous n’osons pas nous retirer. Nous avons comme témoins les plus grands athlètes de la foi. Ceux qui ont donné leur vie pour leur témoignage. Nous courrons pour devenir plus comme Jésus. C’est une cour-se qui a une importance suprême, éternelle.
C’est une course qui est exigeante, puisqu’il faut rejeter tout fardeau qui nous préoccupe, comme les coureurs des Olympiques dans la Grèce d’autrefois enlevaient complètement leurs vêtements pour la course. (Et ceux de nos jours ne portent pas beaucoup plus!) Pour nous, il est essentiel que nous laissions de côté tout fardeau, et le péché qui nous enve-loppe si facilement. Nous ne devons rien permettre, dans nos vies, qui puisse nuire à no-tre course chrétienne. Des obstacles sont placés tout au long de la course pour nous empêcher, mais nous devons courir, et nous devons continuer jusqu’au bout pour gagner.
Une personne pourrait bien demander : « Comment est-ce que nous réussirons à courir jusqu’au bout? Comment arriverons-nous? Comment persévérer et surmonter tous les obstacles? » L’écrivain de l’épître aux Hébreux nous le dit dans les trois premiers versets.
I. Nous courons en reconnaissant la nuée de témoins qui nous environne
1. désirant leur fin
2. désirant imiter leur vie
3. reconnaître que nous ne sommes pas les seuls
4. voyant qu’ils ont bien réussi à se débarrasser de leurs fardeaux par la foi
5. reconnaissant que leur victoire n’était pas un petit cou de vitesse, un « sprint », mais une course à long terme (10 :36)
6. reconnaissant que nous célébrerons ensemble avec eux nos victoires
II. Nous courons en reconnaissant nos fardeaux
1. nos fardeaux de mémoires
a. en ne pensant pas que nous sommes pleinement pardonnés
b. en n’étant pas capables de pleinement pardonner ceux qui nous ont fait mal
2. des désirs inaccomplis – causant un manque de contentement (I Tim. 6 :6)
3. des possessions (Marc 4 :19)
4. des « droits » (I Co. 9 :5)
5. des inquiétudes (Phil. 4 :6)
6. le découragement
7. la fatigue spirituelle (És. 40 :31)
8. trop d’occupations pour pouvoir prier
9. amertume (Hé. 12 :15)
10. le péché qui nous enveloppe si facilement! – quelque chose de grossier? Quelque chose de subtil?
11. il faut reconnaître l’ennemi et résister.
III. Nous courons en reconnaissant le Chef et Consommateur de notre foi
1. Nous devons fixer nos regards sur Lui, notre but (l’histoire de la course des 2 demoiselles qui courraient pour gagner la main du prince, et la pom-me d’or)
2. reconnaissant que c’est Christ qui nous a commencé et c’est Lui qui nous terminera
3. reconnaissant son exemple de persévérance (v. 2 et 3)
4. reconnaissant sa force en nous
5. reconnaissant son désir pour nous
6. Il a souffert l’ignominie en vue de la joie qui lui était réservée
7. Il s’est assis à la droite du trône de Dieu
8. Il a souffert une telle opposition de la part des pécheurs
9. Est-ce qu’Il ne mérite pas cette obéissance de notre part?
La course est dure, donc ayons les regards sur Jésus. Si nous regardons vers Lui, nous aurons plus que ce qu’il nous faut pour accomplir la course, et nous pourrons dire avec Paul : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course ». Contemple-le dans sa Parole, contemple-le encore dans la prière, contemple-le davantage en l’imitant, et encore plus en l’obéissant.
COURIR
prêché le 13 juin, 2010
Quand j’avais treize ans, en huitième année d’école, je me suis inscrit dans une course d’un mille, qui était intentionné pour ceux de 16-18 ans. Puisque j’étais loin d’être un athlète, et je n’étais certainement pas vite sur mes pieds, plusieurs m’ont dit que j’étais idiot de m’y inscrire. Mais je me suis dit que si je pouvais placer dans les trois premières places dans la course, je ferais des points pour l’équipe, ou la « maison » dont je faisais partie (toute l’école était divisée en trois « maisons »). Il y avait environ une dizaine de gars qui s’étaient inscrits dans la course, les autres étant tous des athlètes de plus de 16 ans. C’était un peu comme le fourmi qui se prend contre un éléphant. Imaginez ma fierté quand un mois après la course, dans laquelle une personne avait battu le record de l’école pour la vitesse, il y a eu une cérémonie dans laquelle on donnait les rubans à tous ceux qui s’étaient placé dans les trois premières places dans les différents évènements sportifs. Quand c’était le temps d’annoncer les gagnants d’annoncer les gagnants de la course d’un mille, on a appelé mon nom pour recevoir le troisième prix! Je me suis avancé avec deux autres qui mesuraient un pied plus que moi, et qui étaient bâtis comme des vrais coureurs. L’applaudissement démontrait que la majorité ignorait, ou avait oublié, que quand le jour de la course était venu, tous les autres coureurs s’étaient retirés et il n’y avait que trois qui ont couru. Même si j’ai couru comme une tortue je devais gagner le troisième prix!
L’écrivain de l’épître aux Hébreux décrit la vie chrétienne comme étant une course, la course de la foi. Il parle des témoins qui ont, eux aussi, couru dans cette carrière avec succès (Hébreux 11); il parle du poids qui nous empêche de courir, ou de courir d’une façon efficace; il parle de Celui qui a non seulement déjà couru dans cette course, mais qui en est Lui-même le but.
En tant que chrétiens nous participons dans une course et nous n’osons pas nous retirer. Nous avons comme témoins les plus grands athlètes de la foi. Ceux qui ont donné leur vie pour leur témoignage. Nous courrons pour devenir plus comme Jésus. C’est une cour-se qui a une importance suprême, éternelle.
C’est une course qui est exigeante, puisqu’il faut rejeter tout fardeau qui nous préoccupe, comme les coureurs des Olympiques dans la Grèce d’autrefois enlevaient complètement leurs vêtements pour la course. (Et ceux de nos jours ne portent pas beaucoup plus!) Pour nous, il est essentiel que nous laissions de côté tout fardeau, et le péché qui nous enve-loppe si facilement. Nous ne devons rien permettre, dans nos vies, qui puisse nuire à no-tre course chrétienne. Des obstacles sont placés tout au long de la course pour nous empêcher, mais nous devons courir, et nous devons continuer jusqu’au bout pour gagner.
Une personne pourrait bien demander : « Comment est-ce que nous réussirons à courir jusqu’au bout? Comment arriverons-nous? Comment persévérer et surmonter tous les obstacles? » L’écrivain de l’épître aux Hébreux nous le dit dans les trois premiers versets.
I. Nous courons en reconnaissant la nuée de témoins qui nous environne
1. désirant leur fin
2. désirant imiter leur vie
3. reconnaître que nous ne sommes pas les seuls
4. voyant qu’ils ont bien réussi à se débarrasser de leurs fardeaux par la foi
5. reconnaissant que leur victoire n’était pas un petit cou de vitesse, un « sprint », mais une course à long terme (10 :36)
6. reconnaissant que nous célébrerons ensemble avec eux nos victoires
II. Nous courons en reconnaissant nos fardeaux
1. nos fardeaux de mémoires
a. en ne pensant pas que nous sommes pleinement pardonnés
b. en n’étant pas capables de pleinement pardonner ceux qui nous ont fait mal
2. des désirs inaccomplis – causant un manque de contentement (I Tim. 6 :6)
3. des possessions (Marc 4 :19)
4. des « droits » (I Co. 9 :5)
5. des inquiétudes (Phil. 4 :6)
6. le découragement
7. la fatigue spirituelle (És. 40 :31)
8. trop d’occupations pour pouvoir prier
9. amertume (Hé. 12 :15)
10. le péché qui nous enveloppe si facilement! – quelque chose de grossier? Quelque chose de subtil?
11. il faut reconnaître l’ennemi et résister.
III. Nous courons en reconnaissant le Chef et Consommateur de notre foi
1. Nous devons fixer nos regards sur Lui, notre but (l’histoire de la course des 2 demoiselles qui courraient pour gagner la main du prince, et la pom-me d’or)
2. reconnaissant que c’est Christ qui nous a commencé et c’est Lui qui nous terminera
3. reconnaissant son exemple de persévérance (v. 2 et 3)
4. reconnaissant sa force en nous
5. reconnaissant son désir pour nous
6. Il a souffert l’ignominie en vue de la joie qui lui était réservée
7. Il s’est assis à la droite du trône de Dieu
8. Il a souffert une telle opposition de la part des pécheurs
9. Est-ce qu’Il ne mérite pas cette obéissance de notre part?
La course est dure, donc ayons les regards sur Jésus. Si nous regardons vers Lui, nous aurons plus que ce qu’il nous faut pour accomplir la course, et nous pourrons dire avec Paul : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course ». Contemple-le dans sa Parole, contemple-le encore dans la prière, contemple-le davantage en l’imitant, et encore plus en l’obéissant.
Sermon sur Hébreux 11:7
LA FOI DE NOÉ
Hé. 11:7
prêché le 6 juin, 2010
Genèse 6:6-8; 12-14; 7:1-5; 15-24; 8:13-22
Dans ce récit nous apprenons plusieurs principes importants:
Le juste jugement de Dieu sur le péché
La grâce de Dieu envers l’homme qui a la foi
La protection de Dieu pour les siens
La promesse de Dieu pour la terre
I. Dieu a un juste jugement contre le péché
1. Dieu est saint, juste, et amour
2. Pécher contre n’importe quel de ces principes, c’est pécher contre Dieu
3. Le fait que Dieu est amour ne signifie pas qu’il tolère n’importe quoi.
4. Nous avons ici une image du jugement final: parce qu’il y aura un jugement final sur toute la terre. Chacun devra répondre devant Dieu pour le bien ou le mal qu’il a fait étant dans son corps. (II Co. 5:10)
5. Un juge humain qui ferme les deux devant un crime serait considéré comme un juge corrompu. Dieu n’est pas un juge corrompu.
II. Dieu fait une différence entre le méchant et le juste
1. Noé marchait avec Dieu (comme Enoch) v.9
2. Est-ce que Noé était parfait dans le sens que nous l’entendons? Non. Mais il a été considéré juste à cause de sa foi. He. 11:7
3. C’est la grâce de Dieu qui l’a mis à part des autres (6:8)
4. Un seul home sur toute la terre a trouvé grâce devant Dieu!
5. Imagine comment ce serait si personne dans le monde entier voulait savoir de Dieu, et toi tu étais tout seul dans ta foi. Ce serait difficile, n’est-ce pas?
6. De nos jours aussi, la seule manière de trouver grâce devant Dieu, c’est par la foi.
7. Cette foi se traduit dans l’obéissance. Noé quant à la construction de l’arche; nous en tant d’autres manières. (le dilemme entre la foi et les œuvres: les œuvres ne contribuent rien à la grâce, mais celui qui est sous la grâce produit des œuvres parce que c’est sa nature).
8. Dieu ne traite pas Tous les siens de la même manière. Enoch a marché avec Dieu, et Dieu l’a enlevé. Noé a marché avec Dieu, et Dieu l’a fait voir et vivre le jugement sur les hommes. Et il a du continuer à vivre après.
III. Dieu est fidèle, et protège les siens à travers le jugement. (8:1)
1. Dieu “s’est souvenu” de Noé.
2. Aussi “il se souviendra” des siens de nos jours. Il nous gardera au jour du jugement.
3. Noé et sa famille ont du ressentir la violence de la tempête, ils ont du être renfermés dans l’arche durant tout ce temps, mais ils ont été gardés du jugement.
4. Le croyant de nos jours doit vivre les difficultés de ce qui se passe dans le monde, mais cela n’enlève pas le fait qu’il est gardé dans la famille de Dieu.
IV. Dieu a promis de ne plus jamais détruire la terre par un déluge. (9:13-17)
1. La fin viendra seulement avec le jugement final. Et même en ce temps-là il y aura une nouvelle terre et de nouveaux cieux, dit la Bible.
2. Ceci impliquait une Alliance particulière avec Noé et sa famille
3. L’arc-en-ciel n’était pas une invention du moment, c’était une conséquence naturelle de certaines choses: l’eau qui évaporait en l’air, et le soleil qui brillait à travers les goutes d’eau dans l’air. Dieu a utilisé cela pour illustrer la permanence de son alliance: De même que l’arc-en-ciel continuerait à paraître, ainsi son alliance continuerait à valoir.
La leçon pour nous dans cela:
Dieu est fidèle, il fait ce qu’il dit;
Dieu, tout en étant amour, a des limites à sa patience;
Nous devons marcher avec Dieu, même si nous sommes les seuls à le faire, et même quand nous n’y voyons pas de récompense.
Et finalement, et principalement, c’est par la foi, et seulement par la foi, que nous nous rendons agréable à Dieu
Hé. 11:7
prêché le 6 juin, 2010
Genèse 6:6-8; 12-14; 7:1-5; 15-24; 8:13-22
Dans ce récit nous apprenons plusieurs principes importants:
Le juste jugement de Dieu sur le péché
La grâce de Dieu envers l’homme qui a la foi
La protection de Dieu pour les siens
La promesse de Dieu pour la terre
I. Dieu a un juste jugement contre le péché
1. Dieu est saint, juste, et amour
2. Pécher contre n’importe quel de ces principes, c’est pécher contre Dieu
3. Le fait que Dieu est amour ne signifie pas qu’il tolère n’importe quoi.
4. Nous avons ici une image du jugement final: parce qu’il y aura un jugement final sur toute la terre. Chacun devra répondre devant Dieu pour le bien ou le mal qu’il a fait étant dans son corps. (II Co. 5:10)
5. Un juge humain qui ferme les deux devant un crime serait considéré comme un juge corrompu. Dieu n’est pas un juge corrompu.
II. Dieu fait une différence entre le méchant et le juste
1. Noé marchait avec Dieu (comme Enoch) v.9
2. Est-ce que Noé était parfait dans le sens que nous l’entendons? Non. Mais il a été considéré juste à cause de sa foi. He. 11:7
3. C’est la grâce de Dieu qui l’a mis à part des autres (6:8)
4. Un seul home sur toute la terre a trouvé grâce devant Dieu!
5. Imagine comment ce serait si personne dans le monde entier voulait savoir de Dieu, et toi tu étais tout seul dans ta foi. Ce serait difficile, n’est-ce pas?
6. De nos jours aussi, la seule manière de trouver grâce devant Dieu, c’est par la foi.
7. Cette foi se traduit dans l’obéissance. Noé quant à la construction de l’arche; nous en tant d’autres manières. (le dilemme entre la foi et les œuvres: les œuvres ne contribuent rien à la grâce, mais celui qui est sous la grâce produit des œuvres parce que c’est sa nature).
8. Dieu ne traite pas Tous les siens de la même manière. Enoch a marché avec Dieu, et Dieu l’a enlevé. Noé a marché avec Dieu, et Dieu l’a fait voir et vivre le jugement sur les hommes. Et il a du continuer à vivre après.
III. Dieu est fidèle, et protège les siens à travers le jugement. (8:1)
1. Dieu “s’est souvenu” de Noé.
2. Aussi “il se souviendra” des siens de nos jours. Il nous gardera au jour du jugement.
3. Noé et sa famille ont du ressentir la violence de la tempête, ils ont du être renfermés dans l’arche durant tout ce temps, mais ils ont été gardés du jugement.
4. Le croyant de nos jours doit vivre les difficultés de ce qui se passe dans le monde, mais cela n’enlève pas le fait qu’il est gardé dans la famille de Dieu.
IV. Dieu a promis de ne plus jamais détruire la terre par un déluge. (9:13-17)
1. La fin viendra seulement avec le jugement final. Et même en ce temps-là il y aura une nouvelle terre et de nouveaux cieux, dit la Bible.
2. Ceci impliquait une Alliance particulière avec Noé et sa famille
3. L’arc-en-ciel n’était pas une invention du moment, c’était une conséquence naturelle de certaines choses: l’eau qui évaporait en l’air, et le soleil qui brillait à travers les goutes d’eau dans l’air. Dieu a utilisé cela pour illustrer la permanence de son alliance: De même que l’arc-en-ciel continuerait à paraître, ainsi son alliance continuerait à valoir.
La leçon pour nous dans cela:
Dieu est fidèle, il fait ce qu’il dit;
Dieu, tout en étant amour, a des limites à sa patience;
Nous devons marcher avec Dieu, même si nous sommes les seuls à le faire, et même quand nous n’y voyons pas de récompense.
Et finalement, et principalement, c’est par la foi, et seulement par la foi, que nous nous rendons agréable à Dieu
Sermon sur Hébreux 11:1
HÉBREUX 11
LA FOI
prêché le 30 mai, 2010
C’est quoi, la foi? Il y a bien des définitions différentes, mais je crois que la seule que nous voyons dans la Bible se trouve dans Hébreux 11:1.
« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.»
Quelquefois une personne souffre, mais il endure. Il entend parler de lui : « Quelle foi il a, celui-là! » Mais la personne même, connaissant jusqu’à un certain point son propre cœur, dirait : « C’est triste que je n’ai pas de foi – je suis tellement faible dans la foi. » Une personne qui évangélise un autre dirait : « tu dois croire. C’est ta responsabilité. » L’autre répondrait : « Que veux-tu que je fasse? Je n’ai pas assez de foi. Si seulement j’avais de la foi comme vous autres! »
Un évangélique dirait : « Ce n’est pas que tu aies besoin de plus de foi. Tu as seulement besoin de mettre la foi que tu as dans le bon objet, en Jésus-Christ. Sers-toi de la foi que tu as. »
Un autre évangélique dirait : « Non, cette personne-là n’a pas de foi. La foi, c’est un don de Dieu, et il n’aura pas de foi avant de naître de nouveau. »
Ce qui est intéressant, c’est que les deux ont raison. D’un côté, la personne non régénérée n’a pas de foi, et d’un autre, oui il en a. Une personne non convertie n’a pas de foi, mais il a sa responsabilité, et il doit prendre la décision en ce qui concerne où il mettra sa confiance.
Job parlait comme un homme sans foi, et pourtant il est un des héros de la foi.
I. La foi est une assurance
1. La « foi » du mendiant ivrogne qui demandait de l’argent : « peut-être de-main ». Ce n’est pas une assurance. Il lutte pour se convaincre qu’il y a de l’espoir que tu seras plus généreux une autre fois.
2. Une assurance basée dans le fait de connaître l’objet de notre foi.
3. Connaître :
Par l’expérience de la conversion
par la méditation de la Parole
par une expérience vivante constante avec Dieu
4. L’assurance d’un fils qui sait avec certitude que son père fera certaines choses, mais qu’il ne fera pas d’autres. C’est basé sur la connaissance de son caractère.
5. Comment est ta foi? Marches-tu avec la même assurance que David avait devant Goliath? Ou de Jonathan devant les Philistins? Ou d’Abraham de-vant l’autel de son fils?
6. La foi qui est une assurance, c’est une foi qui honore Dieu.
II. La foi est une espérance
1. La foi regarde vers l’avenir, comme Job au milieu de ses souffrances.
2. La foi se confie dans la résurrection, comme les héros de Hébreux 11 qui ont acceptés de ne pas être libérés de leurs souffrances.
3. Cette espérance, ce n’est pas comme l’espoir d’avoir de la bonne chance ou l’espoir de gagner la loterie, c’est espérer, ou attendre, quelque chose que nous savons va arriver. Il s’agit, donc, de patience et de persévérance. L’homme converti sait que Jésus reviendra, et que le Père le recevra. Il es-père.
4. Abraham vivait d’espérance (11 :10). « Savoir que le Ciel est notre vraie demeure, cela rend plus facile quand on passe par des temps difficiles ici sur la terre. Cela m’a consolé sou-vent, le fait de savoir que les périls d’un voyage ici sur la terre ne seront rien comparés à la gloire du ciel. » (Bill Bright).
5. Cette espérance se confie que Dieu l’utilisera. Il a confiance que les cho-ses iront bien parce que Dieu est au contrôle, non pas parce qu’il voit les choses aller bien « à son goût ». C’est pour cela qu’il se met au service de Dieu avec confiance.
III. La foi est dans ce qui ne se voit pas
1. Si ça dépend des yeux, ou des sensations, ce n’est pas la foi.
2. David ne voyait pas et ne ressentait toujours pas la main de Dieu qui diri-geait la sienne.
3. Quelquefois les croyants se plaignent : « Je n’ai pas assez de foi : je ne peux pas ressentir la présence de Dieu dans ma vie; je ne peux pas le voir en train d’intervenir dans ma vie. » Cela ne veut pas dire qu’il manque de foi, ni qu’il ne peut pas croire. C’est plutôt une opportunité pour avoir la foi.
4. Normalement, Dieu travaille ensemble avec, ou à travers, les choses nor-males de la création, et non pas malgré les processus normaux. C’est pour cela qu’il est quelquefois difficile de prouver les réponses à la prière avec certitude. C. S. Lewis a dit : « Seulement la foi peut voir la connectivité; aucune preuve empirique ne peut l’établir. » En autres mots, nous croyons que Dieu a répondu à une prière, non pas à cause d’une preuve scientifique, mais parce que nous avons la foi. Par exemple, un alcoolique pourrait prier : « Seigneur, garde-moi loin de la boisson aujourd’hui. » Dieu lui donnera plus de force de caractère, ou de résolution intérieure, ou il enverra un ami qui l’appuie, ou lui mettra à cœur d’appeler un ami… Il ne fera pas disparaître les bouteilles par magie! Mais par la foi, nous pouvons voir Dieu à l’œuvre dans la vie de cet hom-me.
5. Andy Warhol, un peintre populaire, a dit : « Dans l’avenir, chaque person-ne sera fameux pendant quinze minutes de sa vie. » Bien, il se trompait grandement. Des millions de personnes n’arrivent jamais à être reconnues. Quelques-uns sont des hommes et des femmes qui passent leur vie faisant des choses comme leur travail dur quotidien, ou élever leurs enfants, ou prier fidèlement pour les autres, ou partageant leur foi avec ceux qui ne connaissent pas le Seigneur. Ils enseignent l’école du dimanche, ils appor-tent des repas aux malades, ils conduisent des anciens à leurs rendez-vous chez le médecin, et bien d’autres actions de bonté. Ils ne seront jamais re-connus en dehors de leur famille et leurs proches amis. Et possiblement ils ne recevront pas beaucoup de reconnaissance de la part de ceux qu’ils ser-vent. Mais Dieu connaît leur fidélité et prend plaisir en elle. La foi qui se base en ce qui est invisible, nous motive même quand on ne reçoit pas de reconnaissance de la part des gens.
6. Pour la personne qui souffre, ou qui a peur, la foi, quelquefois, c’est sim-plement le fait de ne pas se confier en soi-même et de mettre sa confiance complètement en Dieu.
7. As-tu la foi pour continuer en avant même quand tous tes sentiments et toutes les circonstances te disent qu’il n’y a rien pour te soutenir, et que tu seras un échec? Même quand tu penses que tu n’as pas assez de foi, - et c’est vrai que tu as besoin de plus de foi – ce que tu fais démontre que tu as la foi qui est importante : la foi comme un grain de moutarde.
Il est évident que même quand nous avons la foi, cette foi a besoin d’être développée. Exerçons-nous dans la foi, en nous confiant régulièrement et constamment en Dieu, en développant une communion intime avec lui pour pouvoir tenir ferme quand nous aurons besoin.
LA FOI
prêché le 30 mai, 2010
C’est quoi, la foi? Il y a bien des définitions différentes, mais je crois que la seule que nous voyons dans la Bible se trouve dans Hébreux 11:1.
« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.»
Quelquefois une personne souffre, mais il endure. Il entend parler de lui : « Quelle foi il a, celui-là! » Mais la personne même, connaissant jusqu’à un certain point son propre cœur, dirait : « C’est triste que je n’ai pas de foi – je suis tellement faible dans la foi. » Une personne qui évangélise un autre dirait : « tu dois croire. C’est ta responsabilité. » L’autre répondrait : « Que veux-tu que je fasse? Je n’ai pas assez de foi. Si seulement j’avais de la foi comme vous autres! »
Un évangélique dirait : « Ce n’est pas que tu aies besoin de plus de foi. Tu as seulement besoin de mettre la foi que tu as dans le bon objet, en Jésus-Christ. Sers-toi de la foi que tu as. »
Un autre évangélique dirait : « Non, cette personne-là n’a pas de foi. La foi, c’est un don de Dieu, et il n’aura pas de foi avant de naître de nouveau. »
Ce qui est intéressant, c’est que les deux ont raison. D’un côté, la personne non régénérée n’a pas de foi, et d’un autre, oui il en a. Une personne non convertie n’a pas de foi, mais il a sa responsabilité, et il doit prendre la décision en ce qui concerne où il mettra sa confiance.
Job parlait comme un homme sans foi, et pourtant il est un des héros de la foi.
I. La foi est une assurance
1. La « foi » du mendiant ivrogne qui demandait de l’argent : « peut-être de-main ». Ce n’est pas une assurance. Il lutte pour se convaincre qu’il y a de l’espoir que tu seras plus généreux une autre fois.
2. Une assurance basée dans le fait de connaître l’objet de notre foi.
3. Connaître :
Par l’expérience de la conversion
par la méditation de la Parole
par une expérience vivante constante avec Dieu
4. L’assurance d’un fils qui sait avec certitude que son père fera certaines choses, mais qu’il ne fera pas d’autres. C’est basé sur la connaissance de son caractère.
5. Comment est ta foi? Marches-tu avec la même assurance que David avait devant Goliath? Ou de Jonathan devant les Philistins? Ou d’Abraham de-vant l’autel de son fils?
6. La foi qui est une assurance, c’est une foi qui honore Dieu.
II. La foi est une espérance
1. La foi regarde vers l’avenir, comme Job au milieu de ses souffrances.
2. La foi se confie dans la résurrection, comme les héros de Hébreux 11 qui ont acceptés de ne pas être libérés de leurs souffrances.
3. Cette espérance, ce n’est pas comme l’espoir d’avoir de la bonne chance ou l’espoir de gagner la loterie, c’est espérer, ou attendre, quelque chose que nous savons va arriver. Il s’agit, donc, de patience et de persévérance. L’homme converti sait que Jésus reviendra, et que le Père le recevra. Il es-père.
4. Abraham vivait d’espérance (11 :10). « Savoir que le Ciel est notre vraie demeure, cela rend plus facile quand on passe par des temps difficiles ici sur la terre. Cela m’a consolé sou-vent, le fait de savoir que les périls d’un voyage ici sur la terre ne seront rien comparés à la gloire du ciel. » (Bill Bright).
5. Cette espérance se confie que Dieu l’utilisera. Il a confiance que les cho-ses iront bien parce que Dieu est au contrôle, non pas parce qu’il voit les choses aller bien « à son goût ». C’est pour cela qu’il se met au service de Dieu avec confiance.
III. La foi est dans ce qui ne se voit pas
1. Si ça dépend des yeux, ou des sensations, ce n’est pas la foi.
2. David ne voyait pas et ne ressentait toujours pas la main de Dieu qui diri-geait la sienne.
3. Quelquefois les croyants se plaignent : « Je n’ai pas assez de foi : je ne peux pas ressentir la présence de Dieu dans ma vie; je ne peux pas le voir en train d’intervenir dans ma vie. » Cela ne veut pas dire qu’il manque de foi, ni qu’il ne peut pas croire. C’est plutôt une opportunité pour avoir la foi.
4. Normalement, Dieu travaille ensemble avec, ou à travers, les choses nor-males de la création, et non pas malgré les processus normaux. C’est pour cela qu’il est quelquefois difficile de prouver les réponses à la prière avec certitude. C. S. Lewis a dit : « Seulement la foi peut voir la connectivité; aucune preuve empirique ne peut l’établir. » En autres mots, nous croyons que Dieu a répondu à une prière, non pas à cause d’une preuve scientifique, mais parce que nous avons la foi. Par exemple, un alcoolique pourrait prier : « Seigneur, garde-moi loin de la boisson aujourd’hui. » Dieu lui donnera plus de force de caractère, ou de résolution intérieure, ou il enverra un ami qui l’appuie, ou lui mettra à cœur d’appeler un ami… Il ne fera pas disparaître les bouteilles par magie! Mais par la foi, nous pouvons voir Dieu à l’œuvre dans la vie de cet hom-me.
5. Andy Warhol, un peintre populaire, a dit : « Dans l’avenir, chaque person-ne sera fameux pendant quinze minutes de sa vie. » Bien, il se trompait grandement. Des millions de personnes n’arrivent jamais à être reconnues. Quelques-uns sont des hommes et des femmes qui passent leur vie faisant des choses comme leur travail dur quotidien, ou élever leurs enfants, ou prier fidèlement pour les autres, ou partageant leur foi avec ceux qui ne connaissent pas le Seigneur. Ils enseignent l’école du dimanche, ils appor-tent des repas aux malades, ils conduisent des anciens à leurs rendez-vous chez le médecin, et bien d’autres actions de bonté. Ils ne seront jamais re-connus en dehors de leur famille et leurs proches amis. Et possiblement ils ne recevront pas beaucoup de reconnaissance de la part de ceux qu’ils ser-vent. Mais Dieu connaît leur fidélité et prend plaisir en elle. La foi qui se base en ce qui est invisible, nous motive même quand on ne reçoit pas de reconnaissance de la part des gens.
6. Pour la personne qui souffre, ou qui a peur, la foi, quelquefois, c’est sim-plement le fait de ne pas se confier en soi-même et de mettre sa confiance complètement en Dieu.
7. As-tu la foi pour continuer en avant même quand tous tes sentiments et toutes les circonstances te disent qu’il n’y a rien pour te soutenir, et que tu seras un échec? Même quand tu penses que tu n’as pas assez de foi, - et c’est vrai que tu as besoin de plus de foi – ce que tu fais démontre que tu as la foi qui est importante : la foi comme un grain de moutarde.
Il est évident que même quand nous avons la foi, cette foi a besoin d’être développée. Exerçons-nous dans la foi, en nous confiant régulièrement et constamment en Dieu, en développant une communion intime avec lui pour pouvoir tenir ferme quand nous aurons besoin.
Sermon sur Hébreux 10:19-39
Hébreux 10:19-39
Suivons le chemin!
Est-ce que cela t’est déjà arrivé de demander à quelqu’un de t’indiquer comment te rendre quelque part? – et ensuite décider que ses indications n’étaient pas complètes, ou trop compliquées, ou simplement erronées? As-tu décidé de suivre ton propre parcours, pour finalement te rendre à l’évidence que tu es complètement perdu? C’est bien ce qui arrive quelque fois. Ou d’autres personnes, quand ils cherchent quelque chose dans une ville qu’ils ne connaissent pas, refusent absolument de s’arrêter pour demander le chemin! J’ai trouvé une solution qui m’aide à trouver mon chemin quand je dois aller à quelque part. Ça s’appelle « google maps ». Il s’agit, dans mon ordinateur, à écrire l’adresse où je veut aller sur l’espace de google, et je trouve devant moi une map de la place où je vais, Ensuite, j’ai l’opportunité d’entrer ma propre adresse dans une espace indiquée, et toute une liste d’instructions détaillées apparaissent, me donnant même les distances entre différents points, non seulement en kilomètres, mais en mètres! C’est vraiment pratique. Mais je dois encore faire deux choses : Je dois apporter la feuille que j’ai imprimée avec moi, et je dois suivre les instructions.
Trop de monde ont entendu les instructions pour pouvoir s’approcher du Seigneur, mais ils ne les suivent pas : ils veulent trouver leur propre chemin, à leur manière. Et ils se perdent.
C’est pour cela que Hébreux 10 :19-39 nous décrit l’invitation à prendre un chemin ouvert et libre, nous donne un avertissement si on ne le suit pas, et nous indique les marques, ou preuves, qu’on est en train de suivre le chemin.
I. Une Invitation ouverte et un chemin libre vv. 19-22
1. Cela a coûté cher
2. C’est gratuit
3. C’est un chemin merveilleux
4. On peut y aller avec confiance
5. C’est par la foi
II. Un avertissement solennel pour ceux qui ne suivent pas vv.23-31
1. Nous avons une responsabilité collective v. 23
2. Nous avons une responsabilité mutuelle, les uns pour les autres v.24
3. Notre attachement à l’église équivaut à notre attachement au Seigneur v.25
4. Notre société a de plus en plus une mentalité spirituelle de « cavalier solitaire ». Ils abandonnent les églises, et cherchent à vivre ou créer leur propre spiritualité tout seul. On ne va pas à l’église parce qu’il y a quelque chose avec laquelle on n’est pas d’accord. Pourtant même Jésus allait régulièrement à la synagogue, même s’il y avait bien des choses qu’il trouvait de travers! (Luc 4 :16).
5. Se réunir avec d’autres adorateurs, c’est une source de réconfort, d’inspiration, et de force émotionnelle.
6. On connaît tous l’exemple des chardons – ensemble, ils donnent une bonne chaleur. On les sépare, et ils s’éteignent.
7. Pécher contre la foi c’est pire encore que pécher contre la loi vv.26-29
Il s’agit, ici, de refuser de croire.
Il s’agit de fouler aux pieds le Fils de Dieu et mépriser l’offrande de son sang
Tu crains de commettre le péché impardonnable? Tu penses peut-être l’avoir commis? Si tu confesses tes péchés, si tu désires être rétabli en communion avec le Seigneur, alors cela ne s’applique pas à toi. Ceux qui sont en train de fouler aux pieds le Fils de Dieu n’ont aucun désir d’être en règle avec Lui.
8. Le Dieu de grâce est aussi Dieu de rétribution, de vengeance
III. Les marques de ceux qui ont accepté l’invitation à suivre le chemin vv. 32-39
1. Épreuves! Le fait de suivre le Seigneur ne garantit pas contre les épreuves, les pertes, les difficultés. Tout au contraire! Mais la preuve que tu suis le Seigneur, c’est dans la manière que tu vis ces épreuves!
2. Compassion
3. Désintéressement
4. Le juste vit par la foi – celui qui se retire, c’est qu’il n’était pas juste pour commencer
5. L’assurance : « Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent » v.39 mais « de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme »
As-tu accepté l'invitation à suivre le chemin qui t'est indiqué? Sinon, pourquoi ne pas le faire maintenant? Tu n'as pas d'espoir en toi-même en ce qui concerne l'éternité. Le seul espoir se trouve en Jésus-Christ, qui t'a ouvert le chemin vers Dieu. Approche-toi de lui sur ses termes.
Suivons le chemin!
Est-ce que cela t’est déjà arrivé de demander à quelqu’un de t’indiquer comment te rendre quelque part? – et ensuite décider que ses indications n’étaient pas complètes, ou trop compliquées, ou simplement erronées? As-tu décidé de suivre ton propre parcours, pour finalement te rendre à l’évidence que tu es complètement perdu? C’est bien ce qui arrive quelque fois. Ou d’autres personnes, quand ils cherchent quelque chose dans une ville qu’ils ne connaissent pas, refusent absolument de s’arrêter pour demander le chemin! J’ai trouvé une solution qui m’aide à trouver mon chemin quand je dois aller à quelque part. Ça s’appelle « google maps ». Il s’agit, dans mon ordinateur, à écrire l’adresse où je veut aller sur l’espace de google, et je trouve devant moi une map de la place où je vais, Ensuite, j’ai l’opportunité d’entrer ma propre adresse dans une espace indiquée, et toute une liste d’instructions détaillées apparaissent, me donnant même les distances entre différents points, non seulement en kilomètres, mais en mètres! C’est vraiment pratique. Mais je dois encore faire deux choses : Je dois apporter la feuille que j’ai imprimée avec moi, et je dois suivre les instructions.
Trop de monde ont entendu les instructions pour pouvoir s’approcher du Seigneur, mais ils ne les suivent pas : ils veulent trouver leur propre chemin, à leur manière. Et ils se perdent.
C’est pour cela que Hébreux 10 :19-39 nous décrit l’invitation à prendre un chemin ouvert et libre, nous donne un avertissement si on ne le suit pas, et nous indique les marques, ou preuves, qu’on est en train de suivre le chemin.
I. Une Invitation ouverte et un chemin libre vv. 19-22
1. Cela a coûté cher
2. C’est gratuit
3. C’est un chemin merveilleux
4. On peut y aller avec confiance
5. C’est par la foi
II. Un avertissement solennel pour ceux qui ne suivent pas vv.23-31
1. Nous avons une responsabilité collective v. 23
2. Nous avons une responsabilité mutuelle, les uns pour les autres v.24
3. Notre attachement à l’église équivaut à notre attachement au Seigneur v.25
4. Notre société a de plus en plus une mentalité spirituelle de « cavalier solitaire ». Ils abandonnent les églises, et cherchent à vivre ou créer leur propre spiritualité tout seul. On ne va pas à l’église parce qu’il y a quelque chose avec laquelle on n’est pas d’accord. Pourtant même Jésus allait régulièrement à la synagogue, même s’il y avait bien des choses qu’il trouvait de travers! (Luc 4 :16).
5. Se réunir avec d’autres adorateurs, c’est une source de réconfort, d’inspiration, et de force émotionnelle.
6. On connaît tous l’exemple des chardons – ensemble, ils donnent une bonne chaleur. On les sépare, et ils s’éteignent.
7. Pécher contre la foi c’est pire encore que pécher contre la loi vv.26-29
Il s’agit, ici, de refuser de croire.
Il s’agit de fouler aux pieds le Fils de Dieu et mépriser l’offrande de son sang
Tu crains de commettre le péché impardonnable? Tu penses peut-être l’avoir commis? Si tu confesses tes péchés, si tu désires être rétabli en communion avec le Seigneur, alors cela ne s’applique pas à toi. Ceux qui sont en train de fouler aux pieds le Fils de Dieu n’ont aucun désir d’être en règle avec Lui.
8. Le Dieu de grâce est aussi Dieu de rétribution, de vengeance
III. Les marques de ceux qui ont accepté l’invitation à suivre le chemin vv. 32-39
1. Épreuves! Le fait de suivre le Seigneur ne garantit pas contre les épreuves, les pertes, les difficultés. Tout au contraire! Mais la preuve que tu suis le Seigneur, c’est dans la manière que tu vis ces épreuves!
2. Compassion
3. Désintéressement
4. Le juste vit par la foi – celui qui se retire, c’est qu’il n’était pas juste pour commencer
5. L’assurance : « Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent » v.39 mais « de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme »
As-tu accepté l'invitation à suivre le chemin qui t'est indiqué? Sinon, pourquoi ne pas le faire maintenant? Tu n'as pas d'espoir en toi-même en ce qui concerne l'éternité. Le seul espoir se trouve en Jésus-Christ, qui t'a ouvert le chemin vers Dieu. Approche-toi de lui sur ses termes.
Sermons sur Hébreux 10:1-18
Hébreux 10:1-18
L’Ombre et la Réalité
(prêché le 16 mai, 2010)
L’ombre prévoit; la réalité accomplit.
De même que dans les chapitres 8 et 9, nous voyons de nouveau répété le fait que la première alliance est abolie. V. 9 « Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. »
I. Cela lui a coûté quelque chose
1. « Nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes » v. 10
2. Sacrifice : Qu’est-ce que nous voulons dire, quand nous disons « sacrifice »? Des fois on pense à ce que des parents font pour aider leurs enfants : ils vivent avec un budget très restreint dans le but de permettre une meilleure vie à leurs enfants. On appelle cela sacrifice, mais si on compare à d’autres sacrifices, ce n’est pas sérieux.
II. Cela nous a donné quelque chose Hébreux 10 :17 « Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités »
1. Un homme a visité une famille en Allemagne occidental. Il y avait la mère, le père, et le garçon de 12 ans. Tandis qu’ils étaient assis au foyer, le père a raconté les circonstances dans lesquelles il a adopté leur seul fils, un orphelin qu’ils avaient aidé durant les années de la Deuxième Guerre Mondiale. « L’enfant était un pauvre orphelin quand nous l’avons vu, » raconta-t-il. « Il était sale, et habillé en guenilles, mais ses souliers étaient le pire de tout. Troués, et en pièces. Nous lui avons immédiatement donné du nouveau linge, mais avons décidé de garder les vieux souliers comme souvenir de combien il était mal pris quand nous l’avons trouvé. Je les garde dans une armoire proche; et si jamais notre fils se plaint, ou s’il devient malcommode, je les sors pour l’aider à se rappeler combien nous avons fait pour lui. » Le visiteur pouvait remarquer que le garçon avait l’air blessé et honteux, et probablement un peu non désiré. Il était évident que le fait de continuer ramener le passé sur le tapis était décourageant pour le garçon.
2. Nous, comme enfants bienaimés de Dieu, nous ne sommes pas de pauvres orphelins qui devons être constamment démoralisés en nous faisant rappeler nous anciens péchés et manquements. Il nous aime bien trop pour sortir les « vieux souliers ». Il ne se souvient plus de nos péchés.
3. Remarquez qu’il ne dit pas qu’il les a oubliés. Plutôt qu’il ne s’en souvient plus. C’est un choix de sa part. Un choix d’amour.
4. As-tu l’impression des fois que le Seigneur a encore une petite dent contre toi pour quelque chose? Il t’a sauvé, mais il y a certaine chose dans ta vie qui fait que tu ne peux pas être sur le même niveau que les autres enfants de Dieu? Mais si le Seigneur « ne se souvient plus de tes péchés », de quelle façon est-ce que cette chose pourrait affecter ta situation dans l’église, dans le royaume de Dieu, et, plus tard, au ciel?
III. Cela a changé quelque chose
« Voici je viens … pour faire, ô Dieu, ta volonté » (v.7)
Avez-vous déjà joué avec un chien, tirant sur un linge, ou un jouet, pendant que le chien tire de son bord? Si le chien n’est pas trop pesant, tu peux le ramasser d’à terre en tirant vers le haut sur le linge ou le jouet – il sera suspendu en l’air, mais il ne lâchera pas. (Je ne recommande pas cela, ce n’est pas bon pour les dents du chien).
La nature humaine pécheresse est beaucoup comme ça, tirant toujours contre Dieu, et refusant de lâcher prise. Dès notre enfance, nos paroles et nos actions disent : « que ma volonté soit faite. » Ou nous modifions notre entêtement en disant « Seigneur, que ta volonté soit changée »!
Jésus a toujours voulu faire seulement la volonté du Père. C’est ce que nous voyons dans le jardin de Gethsémani. Si bien il s’agissait de quelque chose d’angoissant, il a su dire : « Néanmoins, non pas ma volonté, mais la tienne soit faite. » (Marc 14 :36).
Cela a été dit que l’expression « non, Seigneur » est une contradiction de termes. Si on dit « non », c’est qu’Il n’est pas Seigneur. Y a-t-il un « non, Seigneur » à quelque part dans ta vie? Ne soit pas comme le petit chien qui refuse de lâcher. Sois comme Jésus – laisse tomber ta volonté et soumet-toi à celle de Dieu.
L’Ombre et la Réalité
(prêché le 16 mai, 2010)
L’ombre prévoit; la réalité accomplit.
De même que dans les chapitres 8 et 9, nous voyons de nouveau répété le fait que la première alliance est abolie. V. 9 « Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. »
I. Cela lui a coûté quelque chose
1. « Nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes » v. 10
2. Sacrifice : Qu’est-ce que nous voulons dire, quand nous disons « sacrifice »? Des fois on pense à ce que des parents font pour aider leurs enfants : ils vivent avec un budget très restreint dans le but de permettre une meilleure vie à leurs enfants. On appelle cela sacrifice, mais si on compare à d’autres sacrifices, ce n’est pas sérieux.
- Il y a une histoire au sujet d’un cultivateur japonais qui venait de moissonner une récolte de riz qui allait le rendre riche. Sa ferme se trouvait sur une plaine qui était au-dessus d’un village du bord de l’océan. Il y avait eu un léger tremblement de terre, mais pas assez important pour que les gens le remarquent. En regardant sur la mer, le cultivateur a vu comment l’eau sur l’horizon paraissait sombre et menaçant. Le cultivateur savait immédiatement ce que cela signifiait : un tsunami. Et que cela arrivait en quelques minutes seulement. « Vite, apporte-moi une torche » il s’écria à son petit-fils. L’enfant a obéi, et le cultivateur a immédiatement mis le feu à sa récolte. Les villageois se sont aperçus de la fumée et des flammes, et sont montés pour l’aider à l’éteindre. Quand ils sont montés, il leur a expliqué qu’il avait allumé le feu pour les éloigner du village, car aussitôt, le village a été inondé et détruit. Quelques centaines de vies ont été sauvés par le sacrifice du cultivateur.
- Ou bien on lit au sujet d’un soldat qui se lance pardessus une grenade pour absorber tout le coup, afin de sauver ses compagnons. C’est un sacrifice un peu plus sérieux.
- Ce n’est rien, évidemment, comparé au sacrifice que Dieu a fait pour nous sauver du tsunami, ou de l’explosion, du jugement final. Il a sacrifié son fils unique.
II. Cela nous a donné quelque chose Hébreux 10 :17 « Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités »
1. Un homme a visité une famille en Allemagne occidental. Il y avait la mère, le père, et le garçon de 12 ans. Tandis qu’ils étaient assis au foyer, le père a raconté les circonstances dans lesquelles il a adopté leur seul fils, un orphelin qu’ils avaient aidé durant les années de la Deuxième Guerre Mondiale. « L’enfant était un pauvre orphelin quand nous l’avons vu, » raconta-t-il. « Il était sale, et habillé en guenilles, mais ses souliers étaient le pire de tout. Troués, et en pièces. Nous lui avons immédiatement donné du nouveau linge, mais avons décidé de garder les vieux souliers comme souvenir de combien il était mal pris quand nous l’avons trouvé. Je les garde dans une armoire proche; et si jamais notre fils se plaint, ou s’il devient malcommode, je les sors pour l’aider à se rappeler combien nous avons fait pour lui. » Le visiteur pouvait remarquer que le garçon avait l’air blessé et honteux, et probablement un peu non désiré. Il était évident que le fait de continuer ramener le passé sur le tapis était décourageant pour le garçon.
2. Nous, comme enfants bienaimés de Dieu, nous ne sommes pas de pauvres orphelins qui devons être constamment démoralisés en nous faisant rappeler nous anciens péchés et manquements. Il nous aime bien trop pour sortir les « vieux souliers ». Il ne se souvient plus de nos péchés.
3. Remarquez qu’il ne dit pas qu’il les a oubliés. Plutôt qu’il ne s’en souvient plus. C’est un choix de sa part. Un choix d’amour.
4. As-tu l’impression des fois que le Seigneur a encore une petite dent contre toi pour quelque chose? Il t’a sauvé, mais il y a certaine chose dans ta vie qui fait que tu ne peux pas être sur le même niveau que les autres enfants de Dieu? Mais si le Seigneur « ne se souvient plus de tes péchés », de quelle façon est-ce que cette chose pourrait affecter ta situation dans l’église, dans le royaume de Dieu, et, plus tard, au ciel?
III. Cela a changé quelque chose
« Voici je viens … pour faire, ô Dieu, ta volonté » (v.7)
Avez-vous déjà joué avec un chien, tirant sur un linge, ou un jouet, pendant que le chien tire de son bord? Si le chien n’est pas trop pesant, tu peux le ramasser d’à terre en tirant vers le haut sur le linge ou le jouet – il sera suspendu en l’air, mais il ne lâchera pas. (Je ne recommande pas cela, ce n’est pas bon pour les dents du chien).
La nature humaine pécheresse est beaucoup comme ça, tirant toujours contre Dieu, et refusant de lâcher prise. Dès notre enfance, nos paroles et nos actions disent : « que ma volonté soit faite. » Ou nous modifions notre entêtement en disant « Seigneur, que ta volonté soit changée »!
Jésus a toujours voulu faire seulement la volonté du Père. C’est ce que nous voyons dans le jardin de Gethsémani. Si bien il s’agissait de quelque chose d’angoissant, il a su dire : « Néanmoins, non pas ma volonté, mais la tienne soit faite. » (Marc 14 :36).
Cela a été dit que l’expression « non, Seigneur » est une contradiction de termes. Si on dit « non », c’est qu’Il n’est pas Seigneur. Y a-t-il un « non, Seigneur » à quelque part dans ta vie? Ne soit pas comme le petit chien qui refuse de lâcher. Sois comme Jésus – laisse tomber ta volonté et soumet-toi à celle de Dieu.
Inscription à :
Articles (Atom)