L’Ombre et la Réalité
(prêché le 16 mai, 2010)
L’ombre prévoit; la réalité accomplit.
De même que dans les chapitres 8 et 9, nous voyons de nouveau répété le fait que la première alliance est abolie. V. 9 « Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. »
I. Cela lui a coûté quelque chose
1. « Nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes » v. 10
2. Sacrifice : Qu’est-ce que nous voulons dire, quand nous disons « sacrifice »? Des fois on pense à ce que des parents font pour aider leurs enfants : ils vivent avec un budget très restreint dans le but de permettre une meilleure vie à leurs enfants. On appelle cela sacrifice, mais si on compare à d’autres sacrifices, ce n’est pas sérieux.
- Il y a une histoire au sujet d’un cultivateur japonais qui venait de moissonner une récolte de riz qui allait le rendre riche. Sa ferme se trouvait sur une plaine qui était au-dessus d’un village du bord de l’océan. Il y avait eu un léger tremblement de terre, mais pas assez important pour que les gens le remarquent. En regardant sur la mer, le cultivateur a vu comment l’eau sur l’horizon paraissait sombre et menaçant. Le cultivateur savait immédiatement ce que cela signifiait : un tsunami. Et que cela arrivait en quelques minutes seulement. « Vite, apporte-moi une torche » il s’écria à son petit-fils. L’enfant a obéi, et le cultivateur a immédiatement mis le feu à sa récolte. Les villageois se sont aperçus de la fumée et des flammes, et sont montés pour l’aider à l’éteindre. Quand ils sont montés, il leur a expliqué qu’il avait allumé le feu pour les éloigner du village, car aussitôt, le village a été inondé et détruit. Quelques centaines de vies ont été sauvés par le sacrifice du cultivateur.
- Ou bien on lit au sujet d’un soldat qui se lance pardessus une grenade pour absorber tout le coup, afin de sauver ses compagnons. C’est un sacrifice un peu plus sérieux.
- Ce n’est rien, évidemment, comparé au sacrifice que Dieu a fait pour nous sauver du tsunami, ou de l’explosion, du jugement final. Il a sacrifié son fils unique.
II. Cela nous a donné quelque chose Hébreux 10 :17 « Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités »
1. Un homme a visité une famille en Allemagne occidental. Il y avait la mère, le père, et le garçon de 12 ans. Tandis qu’ils étaient assis au foyer, le père a raconté les circonstances dans lesquelles il a adopté leur seul fils, un orphelin qu’ils avaient aidé durant les années de la Deuxième Guerre Mondiale. « L’enfant était un pauvre orphelin quand nous l’avons vu, » raconta-t-il. « Il était sale, et habillé en guenilles, mais ses souliers étaient le pire de tout. Troués, et en pièces. Nous lui avons immédiatement donné du nouveau linge, mais avons décidé de garder les vieux souliers comme souvenir de combien il était mal pris quand nous l’avons trouvé. Je les garde dans une armoire proche; et si jamais notre fils se plaint, ou s’il devient malcommode, je les sors pour l’aider à se rappeler combien nous avons fait pour lui. » Le visiteur pouvait remarquer que le garçon avait l’air blessé et honteux, et probablement un peu non désiré. Il était évident que le fait de continuer ramener le passé sur le tapis était décourageant pour le garçon.
2. Nous, comme enfants bienaimés de Dieu, nous ne sommes pas de pauvres orphelins qui devons être constamment démoralisés en nous faisant rappeler nous anciens péchés et manquements. Il nous aime bien trop pour sortir les « vieux souliers ». Il ne se souvient plus de nos péchés.
3. Remarquez qu’il ne dit pas qu’il les a oubliés. Plutôt qu’il ne s’en souvient plus. C’est un choix de sa part. Un choix d’amour.
4. As-tu l’impression des fois que le Seigneur a encore une petite dent contre toi pour quelque chose? Il t’a sauvé, mais il y a certaine chose dans ta vie qui fait que tu ne peux pas être sur le même niveau que les autres enfants de Dieu? Mais si le Seigneur « ne se souvient plus de tes péchés », de quelle façon est-ce que cette chose pourrait affecter ta situation dans l’église, dans le royaume de Dieu, et, plus tard, au ciel?
III. Cela a changé quelque chose
« Voici je viens … pour faire, ô Dieu, ta volonté » (v.7)
Avez-vous déjà joué avec un chien, tirant sur un linge, ou un jouet, pendant que le chien tire de son bord? Si le chien n’est pas trop pesant, tu peux le ramasser d’à terre en tirant vers le haut sur le linge ou le jouet – il sera suspendu en l’air, mais il ne lâchera pas. (Je ne recommande pas cela, ce n’est pas bon pour les dents du chien).
La nature humaine pécheresse est beaucoup comme ça, tirant toujours contre Dieu, et refusant de lâcher prise. Dès notre enfance, nos paroles et nos actions disent : « que ma volonté soit faite. » Ou nous modifions notre entêtement en disant « Seigneur, que ta volonté soit changée »!
Jésus a toujours voulu faire seulement la volonté du Père. C’est ce que nous voyons dans le jardin de Gethsémani. Si bien il s’agissait de quelque chose d’angoissant, il a su dire : « Néanmoins, non pas ma volonté, mais la tienne soit faite. » (Marc 14 :36).
Cela a été dit que l’expression « non, Seigneur » est une contradiction de termes. Si on dit « non », c’est qu’Il n’est pas Seigneur. Y a-t-il un « non, Seigneur » à quelque part dans ta vie? Ne soit pas comme le petit chien qui refuse de lâcher. Sois comme Jésus – laisse tomber ta volonté et soumet-toi à celle de Dieu.
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