Hébreux 12 :1-3
COURIR
prêché le 13 juin, 2010
Quand j’avais treize ans, en huitième année d’école, je me suis inscrit dans une course d’un mille, qui était intentionné pour ceux de 16-18 ans. Puisque j’étais loin d’être un athlète, et je n’étais certainement pas vite sur mes pieds, plusieurs m’ont dit que j’étais idiot de m’y inscrire. Mais je me suis dit que si je pouvais placer dans les trois premières places dans la course, je ferais des points pour l’équipe, ou la « maison » dont je faisais partie (toute l’école était divisée en trois « maisons »). Il y avait environ une dizaine de gars qui s’étaient inscrits dans la course, les autres étant tous des athlètes de plus de 16 ans. C’était un peu comme le fourmi qui se prend contre un éléphant. Imaginez ma fierté quand un mois après la course, dans laquelle une personne avait battu le record de l’école pour la vitesse, il y a eu une cérémonie dans laquelle on donnait les rubans à tous ceux qui s’étaient placé dans les trois premières places dans les différents évènements sportifs. Quand c’était le temps d’annoncer les gagnants d’annoncer les gagnants de la course d’un mille, on a appelé mon nom pour recevoir le troisième prix! Je me suis avancé avec deux autres qui mesuraient un pied plus que moi, et qui étaient bâtis comme des vrais coureurs. L’applaudissement démontrait que la majorité ignorait, ou avait oublié, que quand le jour de la course était venu, tous les autres coureurs s’étaient retirés et il n’y avait que trois qui ont couru. Même si j’ai couru comme une tortue je devais gagner le troisième prix!
L’écrivain de l’épître aux Hébreux décrit la vie chrétienne comme étant une course, la course de la foi. Il parle des témoins qui ont, eux aussi, couru dans cette carrière avec succès (Hébreux 11); il parle du poids qui nous empêche de courir, ou de courir d’une façon efficace; il parle de Celui qui a non seulement déjà couru dans cette course, mais qui en est Lui-même le but.
En tant que chrétiens nous participons dans une course et nous n’osons pas nous retirer. Nous avons comme témoins les plus grands athlètes de la foi. Ceux qui ont donné leur vie pour leur témoignage. Nous courrons pour devenir plus comme Jésus. C’est une cour-se qui a une importance suprême, éternelle.
C’est une course qui est exigeante, puisqu’il faut rejeter tout fardeau qui nous préoccupe, comme les coureurs des Olympiques dans la Grèce d’autrefois enlevaient complètement leurs vêtements pour la course. (Et ceux de nos jours ne portent pas beaucoup plus!) Pour nous, il est essentiel que nous laissions de côté tout fardeau, et le péché qui nous enve-loppe si facilement. Nous ne devons rien permettre, dans nos vies, qui puisse nuire à no-tre course chrétienne. Des obstacles sont placés tout au long de la course pour nous empêcher, mais nous devons courir, et nous devons continuer jusqu’au bout pour gagner.
Une personne pourrait bien demander : « Comment est-ce que nous réussirons à courir jusqu’au bout? Comment arriverons-nous? Comment persévérer et surmonter tous les obstacles? » L’écrivain de l’épître aux Hébreux nous le dit dans les trois premiers versets.
I. Nous courons en reconnaissant la nuée de témoins qui nous environne
1. désirant leur fin
2. désirant imiter leur vie
3. reconnaître que nous ne sommes pas les seuls
4. voyant qu’ils ont bien réussi à se débarrasser de leurs fardeaux par la foi
5. reconnaissant que leur victoire n’était pas un petit cou de vitesse, un « sprint », mais une course à long terme (10 :36)
6. reconnaissant que nous célébrerons ensemble avec eux nos victoires
II. Nous courons en reconnaissant nos fardeaux
1. nos fardeaux de mémoires
a. en ne pensant pas que nous sommes pleinement pardonnés
b. en n’étant pas capables de pleinement pardonner ceux qui nous ont fait mal
2. des désirs inaccomplis – causant un manque de contentement (I Tim. 6 :6)
3. des possessions (Marc 4 :19)
4. des « droits » (I Co. 9 :5)
5. des inquiétudes (Phil. 4 :6)
6. le découragement
7. la fatigue spirituelle (És. 40 :31)
8. trop d’occupations pour pouvoir prier
9. amertume (Hé. 12 :15)
10. le péché qui nous enveloppe si facilement! – quelque chose de grossier? Quelque chose de subtil?
11. il faut reconnaître l’ennemi et résister.
III. Nous courons en reconnaissant le Chef et Consommateur de notre foi
1. Nous devons fixer nos regards sur Lui, notre but (l’histoire de la course des 2 demoiselles qui courraient pour gagner la main du prince, et la pom-me d’or)
2. reconnaissant que c’est Christ qui nous a commencé et c’est Lui qui nous terminera
3. reconnaissant son exemple de persévérance (v. 2 et 3)
4. reconnaissant sa force en nous
5. reconnaissant son désir pour nous
6. Il a souffert l’ignominie en vue de la joie qui lui était réservée
7. Il s’est assis à la droite du trône de Dieu
8. Il a souffert une telle opposition de la part des pécheurs
9. Est-ce qu’Il ne mérite pas cette obéissance de notre part?
La course est dure, donc ayons les regards sur Jésus. Si nous regardons vers Lui, nous aurons plus que ce qu’il nous faut pour accomplir la course, et nous pourrons dire avec Paul : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course ». Contemple-le dans sa Parole, contemple-le encore dans la prière, contemple-le davantage en l’imitant, et encore plus en l’obéissant.
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