lundi 30 août 2010

Sermons sur la Vie d'Élie - 5

PRENDRE UNE DÉCISION
1 ROIS 18:16-40


Élie a invité les gens à prendre une décision, d’un côté ou l’autre; pour le `Sei-gneur, ou contre. Son ministère, dans cet aspect, serait très applicable de nos jours, et même à l’intérieur de nos églises évangéliques, puisque les gens semblent avoir bien de la difficulté à décider ce qu’ils veulent faire. Beaucoup professent être sauvés, mais ils ne savent pas s’ils veulent suivre le Seigneur ou non. Ils désirent avoir le meilleur des deux mondes, mais ils finiront par avoir une surprise terrible! « Ceux qui me disent ‘Seigneur, Seigneur!’, n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Mt. 7:21).

Dans ce récit, nous verrons que c’était important pour ces personnes de prendre une décision, que c’était important qu’ils prennent la bonne décision, et que c’était très important qu’ils ne prennent pas la mauvaise décision.


I. IL FAUT PRENDRE UNE DÉCISION v.21

1. Ridicule et inutiles de “clocher des deux côtés” v.21

a. Nous ne sommes pas utiles pour personne, même pas pour nous-mêmes

b. C’est un signe de peu d’intelligence, et d’encore moins de coura-ge

2. C’est impossible de servir les deux (Mt.6:24)

3. En de tels cas, l’indécision devient péché. Mt. 27:18,21ss Pilate a voulu se laver les mains, mais 2000 ans plus tard elles sont encore tachées, à moins qu’il se soit repenti et qu’il soit né de nouveau.


II. IL FAUT PRENDRE LA BONNE DÉCISION

1. Parce que la vérité existe, la vérité absolue 1 Rois 18:29,38; 1 Jn 5:20

2. Parce que la bonté du Seigneur existe Ps 103:8-10; 11, 17

3. Parce que les récompenses du Seigneur existent. Élie a gagné! Ap. 3:5, 12, 21; 21:22

4. Parce que Dieu a des droits sur nos vie 1 Co. 6:19-20


III. IL NE FAUT SURTOUT PAS PRENDRE LA MAUVAISE DÉCISION

1. Parce que la vérité absolue existe 1 R. 18:39; Jn. 14:6; Jn. 3:19-21 (quel-ques-uns disent qu’il n’y a pas de différence, que ce n’est pas grave!)

2. Parce que la sévérité de Dieu existe 1 R. 18:40; Hé. 12:29

3. Parce qu’il y a des conséquences pour la désobéissance Ap. 20:15; 14:9-11; 21:8; 2 Co. 5:9-10; 1 Co. 3:15. Tu peux tout perdre!



Qui est-ce que tu sers dans la vie? Qui est ton maître? Jésus, ou le monde? Jésus, ou tes propres désires? Jésus, ou Satan? Dans un sens, il faut que tu prennes une déci-sion une fois pour toutes. Dans un autre sens, il faut prendre cette décision continuelle-ment, en la renouvelant chaque jour.

Sermons sur la Vie d'Élie - 4

1 Rois 17:17-24

DÉSASTRE OU OPPORTUNITÉ?



La femme de Sarepta, la veuve dans la maison de laquelle Élie vivait, a eu sa part d’afflictions. Ayant perdu son mari déjà, elle a passé des années de disette et pen-sait même mourir avec son fils. C’est alors que Dieu est intervenu dans sa vie avec un miracle. Elle devait penser que ses épreuves seraient maintenant terminées. Nous avons la tendance à penser comme ça aussi. Mais, même si le Seigneur est avec nous, cela ne nous immunise pas des afflictions de la chair. La patience, l’espérance et la douceur d’un enfant de Dieu se développent seulement dans le feu de l’affliction.

Ces épreuves nous enseignent toujours quelque chose sur la personne de Dieu, et aussi au sujet des personnes affectées. Afin de pouvoir apprendre de nos propres épreu-ves, regardons ce que nous pouvons apprendre de cette nouvelle épreuve de la veuve de Sarepta – ce que nous pouvons apprendre au sujet de Dieu, au sujet de la femme, qui est une nouvelle croyante, et sur l’homme de Dieu.


I. CE QUE L’EXPÉRIENCE NOUS ENSEIGNE AU SUJET DE DIEU

1. Cette affliction ne signifie pas que Dieu ne l’aime plus (Hé. 12:6; 1 P. 4:12)

2. Le Seigneur nous prépare pour les épreuves, en nous donnant des marques d’amour avant.

3. La puissance de Dieu Actes 26:8; Ps 66:9 Le chrétien ne devrait pas avoir de la difficulté à croire: Il a déjà expérimenté l’intervention de Dieu dans sa vie. Dieu est capable!

4. Seulement Dieu fait des miracles. Les miracles de Satan sont mensongers (Ap. 16:14; 19:20; 2 Ts. 2:9; Mt. 24:24)


II. CE QUE L’EXPÉRIENCE NOUS ENSEIGNE AU SUJET DE LA VEUVE

1. Première réaction: Blâme. Elle jette le blâme sur Dieu et sur Élie. Au lieu de mettre l’accent sur nos bénédictions, nous avons la tendance à le mettre sur nos afflictions. Job 2:10; 1:21.

2. “pour rappeler le souvenir de mon iniquité” La différence entre le croyant et le non-croyant. Le non-croyant dit: “Je n’ai rien fait pour mériter cela”. (Aggée 1:5; Lv 10:3; 1 S. 3:18; Sal 119:75). La réalité, pourtant, c’est que souvent il ne s’agit ni du péché d’un ni de l’autre.

3. La foi He. 11:35

4. Après la guérison du fils, au lieu de concentrer seulement sur sa joie à cau-se de son fils, elle prend le temps de glorifier Dieu. Si nous nous intéres-sons plus dans la bénédiction reçue qu’en celui qui bénit, alors la bénédic-tion risque devenir malédiction.


III. CE QUE L’EXPÉRIENCE NOUS ENSEIGNE CONCERNANT L’HOMME DE DIEU

1. Réaction sans colère envers la femme. Comme Jésus (1 P. 2:23)

2. Sa douceur en prenant le Jeune à part.

3. V.20 Il ne demande pas “pour quoi”, sinon “si…” ou “est-ce que…” Ro. 9:19-20

4. V.20 “Éternel, mon Dieu”. Cela a une grande valeur pouvoir dire cela. C’est dans l’épreuve qu’on apprend qui peut dire cela.

5. V.21 “que l’âme de cet enfant revienne au-dedans de lui”. Il ne craint pas de demander de grandes choses à Dieu. “La prière fervente du juste a une grande efficace”

6. V.22 Le Seigneur a entendu la voix d’Élie. C’est le privilège de deux qui appartiennent à Dieu. 1 P. 3:12; 1 Jn. 5:14.

7. V.24 Élie est ainsi reconnu comme étant un homme de Dieu qui a les pa-roles de vérité. Peut-on dire que le seau du Père Céleste est sur ta vie, par le moyen de la vie nouvelle en Christ?



Qu’est-ce que les épreuves enseignent au sujet de ta personne? ¿au sujet de Dieu?

Sermons sur la Vie d'Élie - 3

LA PROVISION DE DIEU

POUR UNE VIE OBÉISSANTE

1 ROIS 17:8-16



Nous sommes souvent portés à nous demander comment Dieu pourvoira à nos besoins. Nous pensons à bien des choses que nous aimerions faire pour Dieu, mais nous voulons qu’il pourvoie le nécessaire d’avance! Mais quand nous lisons au sujet des pro-visions de Dieu dans la Bible, nous voyons que Dieu œuvre souvent selon un principe contraire à ceci. Il œuvre selon le principe de la foi et l’obéissance, et après cela vient la provision.

Dans la première partie de ce chapitre, nous voyons la provision miraculeuse de Dieu pour Élie, par le moyen des corbeaux, mais même quand arrive le désastre au ver-set 7, quand le ruisseau devient sec, le Seigneur n’est pas limité. Il a d’autres moyens de pourvoir à nos besoins. Dans le passage suivant (v.8-16) nous trouvons une pétition bien bizarre, que le prophète fait à la pauvre veuve. Nous voyons son obéissance par la foi, et finalement la provision fidèle et extraordinaire de la part de Dieu.


I. UNE PÉTITION EXTRAORDINAIRE

1. Pourquoi en de telles circonstances? Pourquoi à elle, particulièrement? Quelquefois nous nous demandons pourquoi Dieu demande certaines cho-ses de notre part, précisément. 1 Co. 1:27,28

2. Elle avait ce qu’il lui fallait pour obéir, mais c’était plutôt risqué. Pourquoi craindre? Mt. 6:8 “votre Père sait ce dont vous avez besoin”. Quelquefois le Seigneur met notre foi à l’épreuve. Il sait, lui, ce qu’il fera.

3. La veuve devait penser à ses responsabilités (son fils) – mais en réalité elle n’avait rien à perdre.

4. Quelquefois il nous semble que Dieu nous demande une chose qui n’a pas de sens. Nous avons besoin d’apprendre à voir la chose du point de vue de Dieu.


II. L’OBÉISSANCE PAR UNE FOI EXTRAORDINAIRE

1. La promesse v.14 La révélation y est. “Ne crains pas” v.13 voir Malachie 3:10; Phil. 4:19 “selon sa richesse”.

2. L’obéissance malgré la possible perte Mr 10:28-30; Mr 8:35 – parce que quelquefois il semble que nous perdons quelque chose quand nous obéis-sons.

3. L’obéissance du croyant est toujours un signe de sa foi. Ja. 2:20-22.

4. Es-tu prêt à obéir au Seigneur dans cette chose dont il te parle en ce mo-ment? Es-tu prêt à mettre de côté tes craintes, et laisser Dieu œuvrer à sa manière?


III. LA PROVISION EXTRAORDINAIRE DU SEIGNEUR

1. La provision est suffisante pour le moment (elle avait de quoi manger). “Le Seigneur est mon berger, cela suffit” un enfant a récité.

2. Suffisant pour l’avenir. “Supposons que… “La foi ne suppose rien. “Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien”. (écrit au futur!)

3. “À chaque jour suffit sa peine…” Mt. 6:33-34. Tu ne pourras jamais respi-rer assez d’air aujourd’hui pour qu’elle te dure demain. Vaut mieux respi-rer seulement pour maintenant et laisser demain s’arranger!

4. C’est comme ça avec le salut! Parce qu’en réalité, la veuve n’avait rien à perdre. Vaut mieux, donc, se jeter entre les mains de Dieu.

Si la main n’est pas ouverte pour donner, elle ne l’est pas non plus pour recevoir.

Sermons sur la vie d'Élie - 2

ÉLI LE THISCHBITE:

COMMENT IL A ÉTÉ DIRIGÉ PAR LE SEIGNEUR

1 ROIS 17:2-7



Nous disons souvent que nous voulons suivre le Seigneur, faire sa volonté, mais sans sa-voir comment connaître sa volonté. Bien des croyants s’inquiètent pour savoir qu’est-ce que le Seigneur veut d’eux l’an prochain; d’autres sont pris de panique quand ils ne savent pas le pro-chain pas à faire. Qu’est-ce qu’on peut faire pour résoudre ce problème? Comment pouvons-nous être dirigés par le Seigneur? Dans 1 Rois 17:2-7 nous voyons comment le Seigneur a dirigé Élie le Thischbite, et aussi comment il peut nous diriger. Nous pouvons trouver une condition pour être dirigé par le Seigneur; nous pouvons voir la manière qu’il nous conduit, et aussi la raison pour laquelle il nous conduit de la manière qu’il le fait quelquefois.


I. LE SEIGNEUR MET SES CONDITIONS POUR QUE NOUS SACHIONS SA VOLONTÉ v.2

1. Obéissance à sa première révélation

2. Après de donner son message, (le Seigneur ne te dira pas rien si tu n’as pas partagé ou pratiqué ce que tu sais déjà). Mt. 25:29

3. Abraham aussi recevait de nouvelles révélations et promesses dans la mesure qu’il obéissait à ce qu’il avait déjà reçu.

4. Condition pur la communion: Cela s’appliquait même pour Jésus. Mt 3:15-17; Mt. 17:5 Jésus a accompli toute la justice malgré les protestations de bons hommes comme Pierre, et même Jean Baptiste (qui hésitait à le baptiser). Le Père jouissait de la communion avec son Fils. 1 Jn 2:4-5.

5. La promesse était conditionnée sur l’obéissance à cette révélation. (v.2-4 “… j’ai or-donné aux corbeaux de te nourrir là”) La majorité des promesses de la Bible sont conditionnelles. Même la promesse du salut Jn 3:16 “afin que quiconque croient en Lui…”. C’est son décret qui n’est pas conditionnel, il est éternel.


II. LE SEIGNEUR UTILISE DES MÉTHODES POUR MONTRER LE CHEMIN

1. Un pas à la fois. v.1 En allant de Galaad en Samarie, Élie ne savait pas nécessaire-ment ce qu’il ferait après. Seulement après qu’il ait fait le premier pas, le Seigneur lui a montré ce qu’il devrait faire après. Dieu lui montrait seulement ce dont il avait besoin de savoir. Notre problème c’est que nous voulons tout savoir d’avance (Pr. 3:5-6).

2. Par sa Parole “Et la parole de l’Éternel fut adressée à Élie en ses mots…” non pas “la pensée de l’Éternel”, ni non plus “la volonté de l’Éternel”. Il faut que nous ap-prenions quelles sont les priorités! Connaître la volonté de Dieu pour nous, ce n’est pas une question de magie, ce n’est pas une action mystique, mystérieuse. L’expression: “Je crois que Dieu veut…” peut être dangereux, parfois.

3. La Parole est proche Dt. 30:11-14. C’est la responsabilité du Seigneur. La Bible est disponible pour nous. Nous voyons ici que même Élie n’a pas “cherché” la volonté du Seigneur.


III. LE SEIGNEUR A SES RAISONS SOUVERAINES POUR SES DIRECTIVES

1. La préférence d’Élie: selon la logique, cela aurait été de voyager à travers les villes et villages d’Israël prêchant la Parole durant la sécheresse. Cela démontre que notre logique ou raisonnement humain n’est pas toujours une base pour savoir la volonté de Dieu.

2. Était-ce pour protéger Élie? NON. Dieu pouvait très bien protéger Élie sans le ca-cher; pour qu’il puisse prêcher la Parole sans obstacles. Il a bien protégé Élie quand celui-ci est retourné en Samarie.

3. Un jugement contre Israël. À part le don de sa Parole, et du Saint-Esprit, le don le plus grand que Dieu donne à son peuple c’est un serviteur de Dieu qualifié qui prê-che la Parole sans compromis.

4. Le plus grand désastre, c’est quand Dieu retire ses serviteurs d’une place. Quand il retire ceux qu’il avait désigné pour nourrir leurs âmes. C’est un signe de jugement, de la colère de Dieu. Ps 74:1,9. És. 30:20 “Ceux qui t’instruisent ne se cacheront plus”. De nos jours, c’est quand il retire d’une place ceux qui témoignent de la bon-ne nouvelle du salut aux gens.

5. Si le Seigneur ne t’envoie jamais quelqu’un pour te dire “Marche dans ce chemin”, ou pour te reprendre, alors tu dois t’inquiéter.



Si nous nous rendons compte que Dieu a un but souverain derrière ses plans, Alors nous se-rons prêts à nous soumettre à sa volonté. Dans ce temps-là nous n’aurons pas de misère à savoir quoi faire. Sa volonté deviendra claire, il n’y aura pas d’autre chemin pour nous.

Sermons sur la Vie d'Élie - 1

UNE LAMPE DANS LA NOIRCEUR

1 ROIS 16:29 – 17:1



Jn 1:18; 5:35 Jean-Baptiste, comme Élie, était une lumière dans les ténèbres.

Élie et Jean-Baptiste sont souvent mentionnés ensemble dans la Bible. La raison est que Jean-Baptiste avait l’esprit d’Élie en lui. Et il en avait besoin! Les deux se trou-vaient en Israël dans un moment de baisse spirituelle, dans un temps d’indifférence, de religion humanisée, et ils étaient une lampe pour rendre témoignage à la vérité dans ces circonstances-là.

En examinant la première fois qu’Élie est mentionné, nous pouvons voir le contraste de la situation obscure, ténébreuse, en Israël, et la lumière qu’Élie apportait. Cela nous donnera une idée du caractère de cet homme.


I. ISRAËL EN TÉNÈBRES

1. Historique – Israël était rendu à un des moments les plus obscures dans son histoire.

a. Corruption du sacerdoce (1 R. 12:28-32) Des hommes qui n’étaient ni appelés ni équipés par Dieu étaient placés dans le mi-nistère de Dieu. C’est là que l’apostasie commence.

b. Les rois Nadab et Baescha, qui ont continué à conduire Israël dans le péché.

c. Ella, le soulon qui a régné pendant deux ans.

d. Zimri, le traître assassin a régné pendant 7 jours.

e. Omri (1 R. 16:25-26) a fait plus que Tous les autres pour irriter le Seigneur.

2. Contemporain - Achab: 1 R. 16:30 “fit ce qui est mal… plus que Tous deux qui avaient été avant lui”. v.33 “pour irriter l’Éternel, le Dieu d’Israël”

a. Il était méchant d’avance.

b. Il a pris pour femme Jézabel des Sidoniens. v.31

c. Il a servi Baal v.31

d. Il a construit un temple à Baal dans la capitale v.32

e. Un idole à Astarte, la déesse du sexe, reine du ciel v.33

f. Hiel, cet éhonté qui a reconstruit Jéricho malgré Jos. 6:26 (v.34)

g. Jézabel a fait mourrir les prophètes du Seigneur.

3. Aujourd’hui: Nous sommes arrivés à un moment ténébreux de l’histoire de l’humanité.

a. La moralité de Sodome et Gomorrhe

b. La Bible laissée de côté par les églises “chrétiennes”

c. Les ennemis de Dieu et du bien sont applaudis

d. La rébellion est à la mode dans les nations, dans les écoles, dans les familles.

e. Les églises croyantes deviennent de plus en plus mondaines, sans fortes convictions, tolérantes.

f. Nous nous trouvons dans une époque semblable à l’église de Laodicée “tiède, et ni froide ni bouillante, je te vomirai de ma bouche” (Ap. 3:16)

g. Nous avons besoin d’une lampe aujourd’hui: un homme ou une femme de Dieu comme Élie qui n’aurait pas peur de parler pour le Seigneur, se séparant de toute apparence de péché, sans com-promis, pour être le sel de la terre (Mt 5:13).

h. I lest possible que le seigneur t’appelle à être cet homme ou cette femme. Non seulement i lest possible, mais c’est sûrement le cas.



II. UNE LUMIÈRE DANS LES TÉNÈBRES: ELIE (17:1)

1. Au milieu de ce scénario si pessimiste, un homme différent apparait tout d’un coup. Il s’appelle Élie. Dieu l’a préparé pour un travail spécial.

2. La préparation d’Élie: Ce témoin à la sainteté du Seigneur avait besoin d’une préparation.

a. De Galaad: (au-delà du Jourdain) il a Cornu une vie dure, a l’air libre, dans les montagnes. Une vie solitaire. (Ce dernier nous fait peur de nos jours).

b. Il était au courant des évènements. C’est pour cette raison qu’il a traversé la rivière pour se présenter au palais du roi pour pronon-cer le jugement du Seigneur.

c. Il avait aimé le Seigneur (1 R. 19:10 “J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel…”).

3. Un homme de prière Ja 5:17

a. Sa foi se basait dans une connaissance de la Parole de Dieu (Dt. 11:16,17)

b. Sa foi se basait dans son expérience du Dieu vivant (1 R. 17:1).

4. Cet homme, Élie, préparé par Dieu pour être un homme de Dieu qui s’est levé en son temps, sortant de son milieu campagnard pour faire face à la colère du roi et de Jézabel, chacun aussi cruel que l’autre, et qui n’aimaient pas du tout le Seigneur. Il a fait face à eux et il a prononcé le jugement du Seigneur sur eux et sur le pays.



Conclusion: Matthieu 5:13.

Sermon sur Hébreux 13:7-25

Hébreux 13:7-25

Le Contentement



Dimanche passé nous avons terminé en parlant du contentement. Que le contentement avec la piété est une source de gain.

Nous verrons de nouveau cette idée de contentement dans ces versets de 7 à 25.

Avez-vous déjà vu un écureuil travailler pour obtenir les graines qui ont été placées pour les oiseaux? Cela peut être assez facile, à moins que l’amateur des oiseaux ait décidé de protéger le but original de ces graines. Alors ils peuvent être placés sur une mangeoire à oiseau sur un poteau glissant, il peut avoir des gardes au-dessous du plat de graines, etc. Mais souvent certaines écureuils insistent à essayer de toute façon. Ils sont bien décidés. Ils essaient, et essaient encore – on leur donnerait bien des points pour la persévérance, mais pas beaucoup de points pour l’intelligence. Parce qu’à force d’essayer d’obtenir ce qui ne leur est pas destiné, ils ne sont pas occupés à la besogne de chercher leur propre nourriture. Et en plus, ils peuvent tomber et se faire mal. Leur problème, c’est le manque de contentement. La solution, serait de se contenter de leur sort, et chercher de la nourri-ture qui est à leur portée.

C’est bien le problème des êtres humains aussi. Même les premiers humains sur la terre avaient accès à tout ce dont ils auraient pu vouloir sur la terre. Mais ils ont saisi un met qui ne leur était pas destiné. Le résultat pour eux a été une chute qui a affecté tous leurs descendants, nous-mêmes inclus. Parce qu’ils ont voulu désobéir Dieu les a placés là où ils ne pouvaient pu jamais l’atteindre. Et leurs descendants doivent travailler dur mainte-nant pour obtenir la nourriture que Dieu leur avait originalement donnée comme un ca-deau.


I. Le contentement dans notre église v. 7 et 17

1. Savez-vous que le don le plus précieux que tu peux faire à ton église, n’est pas la critique, mais l’exemple? Dieu a donné un grand nombre d’exemples pour nous dans l’église, et il peut faire en sorte que chacun de nous soyons des exemples.

2. Cherchons donc à suivre les exemples que Dieu nous a donnés dans son église, et ainsi nous serons des exemples.

3. Trop souvent, les leaders dans une église sont sujets aux critiques, et j’ai l’impression que c’est encore plus le cas dans des sociétés démocratiques qui sont dirigés par des parties politiques. Dans le monde on pense qu’on fait notre devoir de citoyen en critiquant le gouvernement (ce n’est pas né-cessairement le cas!) et on transfert cette mentalité dans l’église : on pense faire notre devoir en critiquant les leaders, ou quiconque fait quoi que ce soit dans l’église. On fomente un mécontentement chez soi-même et chez d’autres. C’est négatif, et c’est destructeur pour une église, comme de n’importe quelle société. Travaillons plutôt pour encourager ceux qui font quoi que ce soit pour servir dans l’église.

II. Le contentement dans notre Sauveur v.8-13

1. Sachant que nous sommes pleinement pardonnés, nous n’avons pas à re-tourner à d’anciens sacrifices.

2. Sachant qu’il nous aime tels que nous sommes nous n’avons pas à tomber dans le légalisme.

3. Sachant que nous avons tout pleinement en Christ, nous n’avons pas be-soin de rechercher une « deuxième expérience spirituelle ».

4. Sortons donc « hors du camp » pour porter son opprobre.

III. Le contentement dans notre avenir v.8 et 14

1. Sommes-nous capables de nous contenter du le fait que notre cité n’est pas ici-bas?

2. Si nous croyons vraiment à l’avenir éternel, nous pourrons nous en conten-ter.

3. Le même Jésus, qui a béni ceux qui l’entourait quand il était sur la terre, nous comblera de bénédictions quand nous partons pour être avec lui (v.8). C’est pour cela que nous n’avons pas besoin de chercher un paquet de bienfaits ici-bas.

IV. Le contentement dans notre présent v.15-16

1. Quelqu’un a écrit : « Si seulement on pourrait connaître – aucune passé sauf la croix de Christ – Ps. 22; aucun aujourd’hui sauf la jouissance du soin de Celui qui nous aime – Ps. 23; aucun demain sauf l’espérance de sa gloire à venir – Ps. 24! »

2. Produit la générosité

a. Souvent il semble que le plus qu’on a, le plus de difficulté on a à être généreux envers ceux qui sont dans le besoin. Semblerait-il qu’on est moins content de ce qu’on a.

b. L’histoire de la « famille la plus riche de l’église ». C’était une famille très pauvre, en réalité. Ils mangeaient des patates pour leurs repas de fêtes! Patates et rien d’autres! Ils avaient de la misère à se chausser. C’était une veuve et ses 3 enfants. Mais en janvier ils ont appris qu`à Pâques il y aurait une offrande spéciale pour aider une famille dans le besoin. La petite famille a décidé de vraiment s’appliquer à faire ce qu’ils pouvaient pour aider. Un enfant est allé faire des petites jobs dans les terrains des voisins pour ramasser quelques sous. Il a amené l’argent à la maison à chaque fois pour mettre dans le bocal pour Pâques. Ils se sont privés des « traites » de chaque semaine pour pouvoir mettre l’argent dans le bocal. La mère s’est mise à garder le bébé de quelqu’un de temps en temps… Tout l’argent qu’ils réussissaient à amasser allait dans le bocal. Le soir avant Pâques, ils ont compté les sous. $76!!! Dimanche matin ils étaient bien fiers de pouvoir aller à l’église avec cette offrande spéciale pour une famille pauvre. Chacun des enfants portait une partie de l’argent dans sa poche, et la mère aussi. Quand la poche de l’offrande a passé, chacun était fier de mettre ce qu’ils avaient accumulé dans cette offrande spéciale. Ils étaient si contents de contribuer pour cette « famille pauvre ». Ils sont entrés chez eux pour manger leur repas de patates. Mais vers la fin du repas quel-qu’un a frappé à la porte. C’était le pasteur de la petite église. Il a dit : « Mes amis, une petite surprise pour vous. L’église a fait une offrande spéciale pour vous aujourd’hui, et en voici le résultat. » Et il leur a laissé le montant d’argent qui avait été recueilli le matin. C’était un choc terrible pour la famille. Tout d’un coup, ils étaient devenus une famille pauvre! Le montant d’argent? $80.00! C’était eux, la « famille pauvre » de l’église, qui avait pratique-ment tout contribué. Mais ils étaient vraiment attristés de savoir que c’étaient eux les pauvres. Ils ne savaient pas trop quoi faire de l’argent, et se sentaient quelques peu déprimés, ils n’avaient plus la joie qu’ils avaient le matin de Pâques, et les mois précédents. Mais un bon dimanche soir, il y avait une présentation missionnaire dans l’église. Le missionnaire a parlé des grands besoins dans le pays où ils travaillaient, et comment les gens souffraient de manque. Le pasteur a annoncé qu’ils allaient faire une offrande spéciale pour aider à la cause de cette mission. La maman de la « famille pau-vre » a fait un signe à son petit garçon, qui est sorti en courant vers la maison, et il est revenu avec une enveloppe. Quand l’offrande a été prise, ils ont y vidé les $80.00. Le montant de l’offrande a été compté, et le total? $80! Le missionnaire était vraiment impres-sionné par le montant de l’offrande. Il a dit : « Vous avez sûrement une famille riche dans l’église, qui ait pu faire cela! » Imaginez la joie de la famille quand ils sont entrés à la maison : ils n’étaient plus une « famille pauvre », ils étaient « une famille riche »!!!

c. N’est-ce pas intéressant que Jésus ait compté l’histoire dans Luc 16 d’un homme qui n’avait rien, qui n’avait même pas de quoi mangé, mais qui mourut et est allé au sein d’Abraham, tandis que l’autre homme, qui était riche, mais qui faisait bien attention à ses sous, est allé en enfer? Il semble que le péché d’être pingre est condam-né plus sévèrement dans la Bible que bien d’autres péchés que nous serions portés à condamner sévèrement.

d. C’est que la manque de générosité, signifie un mécontentement de ce que nos avons : nous n’avons jamais assez! Nous ne voyons pas à quel point Dieu nous a bénis!

3. Le contentement nous pousse à la louange; la louange nous pousse u contentement. Dans les pires épreuves, quand nous devons perdre ce qui nous est cher, si nous savons louer Dieu, nous saurons être contents.



L’écrivain de l’épître, avant d’aller dans les salutations personnelles, termine avec une bénédiction qui inclut un résumé de l’Évangile. Il semble qu’il ne se fatigue jamais de repasser ces merveilleuses vérités. Mais il y a aussi une autre raison : C’est que les chrétiens risquent s’en éloigner, et il est donc nécessaire de leur rap-peler les vérités de l’évangile. De même que nous aussi, nous avons besoin de nous rappeler ce qui est vraiment important.

Sermon sur Hébreux 13:1-6

Hébreux 13:1-6

L’Amour

L’amour n’est pas simplement un concept sur lequel on écrit des poèmes, ou une idée vague de sentiments. C’est aussi plus que des paroles.

L’amour implique notre relation régulière entre croyants; notre relation avec ceux qui ont des besoins; et notre relation dans le mariage. L’amour implique aussi ce que ce n’est pas : ce n’est pas une chose égoïste pour satisfaire nos désirs ou besoins personnels.

I. L’amour fraternel entre croyants v.1

1. Il faut y persévérer

2. Parce que ce n’est pas toujours facile

3. Parce que les autres croyants ne semblent pas toujours aimables

4. Parce que nous ne sommes pas toujours aimables

5. Parce que nos désirs égoïstes peuvent faire de l’interférence à cet amour fraternel

6. Il faut donc y persévérer!

II. Notre amour envers ceux qui ont des besoins vv.2-3

1. Exerçant l’hospitalité

a. Edith Schaeffer de l’Abri en Suisse, raconte comment quelquefois un mendiant venait à sa porte d’arrière et demandait un café, et peut-être un peu de pain. Elle le faisait asseoir, et lui servait un beau sandwich à la viande bien présenté sur une assiette, garni avec des crudités, et les enfants mettaient quelques décorations sur la table. Il existe une plaque qui dit : « La nourriture, c’est l’amour de Dieu rendu mangeable ».

2. Se souvenant des prisonniers

3. Se souvenant des maltraités

III. Notre amour dans le mariage v.4

1. C’est honorable

2. Cela exige la fidélité sexuelle

3. Dieu juge le manque de fidélité

IV. Notre amour exclut l’égoïsme v.5

1. C’est le contraire de l’amour de l’argent I Ti. 6 :6-10

2. Étant inclut l’amour pour Dieu, on apprend le contentement

3. C’est un contentement qui vient de la foi : Dieu sait ce dont nous avons besoin.

a. Trop souvent notre confiance est dans les hommes, ou dans l’argent, ou dans les circonstances. Dieu veut que nous laissions tout cela de côté et que nous regardions vers lui. « Le SEIGNEUR est mon aide. »

b. Une attitude adéquate en ce qui concerne l’argent nous épargnera de bien des déceptions, bien de l’amertume

c. La convoitise de l’argent, ou des choses, c’est ce qui détruit la vie chrétienne, et qui finit souvent par détruire les familles.

d. « Améliorer son sort » ne veut pas dire nécessairement un plus grand revenu, une plus grande maison, plus de choses, etc. Ça veut dire, plutôt, un plus grand amour pour Dieu, une plus grande ressemblance au caractère de Christ.

e. Bon nombre des croyants à qui il écrit ici ont déjà perdu tous leurs biens matériaux!

Le monde est tombé dans le panneau de croire que la richesse et le contentement vont de paire. Quiconque regarde autour de lui un peu sait bien que ce n’est pas vrai, que c’est un mythe, mais malgré cela, beaucoup parmi nous, les chrétiens, vivions comme si cette idolâtrie représentait la vérité. Nous devons prendre une décision : Quel dieu servirons-nous? Dieu, ou Mammon? C’est ce qui fera la différence si nous avons de l’amour, ou de l’égoïsme.

lundi 28 juin 2010

Sermon sur Hébreux 12:12-29

Hébreux 12:12-29



Soignons nos Relations!

prêché le 27 juin, 2010

« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (v.14)

« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu, à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés » (v.15)

« Mais vous, vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus, qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. » (vv. 22-24)

« C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte » (v.28).

« Car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (v.29)

Ce passage nous invite à prendre soin de notre relation

I. Avec nous-mêmes v.15

1. Éviter toute racine d’amertume en nous-mêmes

2. Rubin « Hurricane » Carter – boxeur – en 1966 a été condamné pour meurtre, dans un procès qui était très publié, et très raciste. Le boxeur a insisté sur son innocence, et après avoir passé 19 ans en prison, sa condamnation a été renversée. Une fois libre, il a réfléchi : « Un homme n’aurait-il pas le droit d’être amer dans de telles circonstances? … J’ai appris que l’amertume ne fait que consumer la vase qui la contient. Et si je permets que l’amertume contrôle ou infecte ma vie, alors je serais en train de permettre que ceux qui m’ont emprisonné m’enlèvent encore plus que ce qu’ils m’ont enlevé déjà. »

3. Il se peut que quelques-uns des chrétiens étaient en train de songer à retourner au judaïsme, à cause de l’amertume dans leur cœur. L’amertume à cause de la persécution. Ou l’amertume pour quelque chose de malheureux qui se serait passé dans leur relation avec d’autres chrétiens. L’auteur de l’épître savait que l’amertume, telle une petite racine, pouvait grandir dans les cœurs pour détruire les relations chrétiennes les plus profondes v.15).

4. Quand nous nous sentons déçus, et nous gardons ce sens de déception, alors une racine envenimée d’amertume commence à grandir dans nos cœurs.

II. Avec les autres vv. 14, 22-24

1. La paix

2. Éviter l’amertume du conflit

3. Reconnaître le caractère de ceux avec qui nous adorons Dieu

4. « Mais vous, vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus, qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. » (vv. 22-24)

5. Il est intéressant que l’écrivain ne dit pas « vous vous approcherez » comme si c’était une promesse pour l’avenir. Il dit : « Vous vous êtes approchés ». Nous faisons partie d’une fraternité universelle d’adoration en ce moment. Quand nous nous réunissons le dimanche matin, que nous soyons 200, ou 30, ou 13, ou 5 personnes, nous sommes en réalité en train de nous rassembler avec les croyants de toutes les nations, et des myriades d’anges, qui chantent « L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange » (Apoc. 5 :12).

III. Avec Dieu vv.22-24, 28, 29

1. Voir les choses du point de vue de l’éternité

a. Le lanceur de baseball, Tug McGraw, avait une bonne philosophie quand il lançait. Il l’appelait sa « théorie de la boule de neige congelée ». Il a expliqué : « Si je viens pour lancer, les buts sont tous remplis, et Willie Stargell est le batteur, je n’ai aucune raison de vouloir lancer la balle!
Mais éventuellement il va bien falloir que je lance. Alors je me rappelle qu’en quelques milliards d’années la terre ne sera qu’une énorme boule de neige congelée volant à travers l’espace, et que personne ne se préoccupera en ce temps-là de ce que Willie Stargell aura fait quand les buts étaient remplis! » En réalité la description que la Bible nous donne, est que « les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée » (I P. 3 :10). Mais le point que McGrath a fait était valable : Nous devons voir la vie dans sa perspective. La plupart des choses qui nous inquiètent aujourd’hui n’ont aucune importance face à l’éternité. L’écrivain de l’épître aux Hébreux voulait que nous ayons le bon point de vue. Il veut que nous ayons les yeux fixés sur le ciel, et non pas sur la terre. À moins que nos pensées ne soient fixées sur le ciel, nous aurons peu d’influence sur la terre.

2. Tenons bien fort à ce qui est éternel, et de manière beaucoup moins forte à ce qui est temporel.

3. Craindre Dieu

a. « Il est un feu dévorant » v.29 Je suis certain que n’importe quelle personne qui aurait vécu à Chibougamau durant quelques années aurait une idée de ce que cela veut dire. Il y a quelques années on était très conscient du fait que le feu aurait pu facilement dévorer la ville. La ville de Mistassini a été évacuée, et il y avait toujours la possibilité que cela arrive à Chibougamau aussi. On parle aujourd’hui du « miracle de Wemotaci », cette ville dans la région de La Tuque qui a été évacuée, mais qui a été épargnée par le feu. Quand on pense au pouvoir destructrice du feu, cela nous aide à comprendre le sens de « notre Dieu est un feu dévorant. »

b. As-tu peur de Dieu? Souvent on entend dire qu’il ne faut pas avoir peur de Dieu; que la crainte de Dieu ne veut pas dire la peur. Quelqu’un dit : « Tu n’as pas peur de Dieu, j’espère? Je ne voudrais jamais croire en ce genre de Dieu! ». Mais ou, j’ai peur de Dieu, et je crois que c’est normal. J’ai aussi peur de l’eau. Cela ne veut pas dire que je ne puisse pas jouir de l’eau. Je eux nager là-dedans, je peux y aller en canot. Mais il ne faudrait jamais que j’oublie la puissance qu’une rivière, un lac ou la mer peut avoir pour enlever une vie. De même, j’ai peur du courant électrique, j’ai peur du gaz, etc. Si nous voyons seulement leurs bénéfices, sans reconnaître leur danger, serait insensé. De même, j’ai peur de Dieu dans le sens que je suis époustouflé par sa majesté et sa sainteté, et à cause de cela je l’aime et je veux m’approcher de lui, aimer ce qu’il aime, et haïr ce qu’il hait. Je veux vivre ma vie en reconnaissant qu’il mérite plus de crainte que n’importe quelle autre chose ou personne. Satan et les personnes peuvent détruire le corps, Mais Dieu, un jour, sera « un feu dévorant » envers toutes les personnes qui lui sont contraires.

c. Quelqu’un a dit : « Crains Dieu, et tu n’auras rien d’autre à craindre. »

Sermon sur Hébreux 12:4-11

Hébreux 12:4-11



Les châtiments d’un Père céleste aimant
prêché le 20 juin, 2010



Quelqu’un qui ne s’y connaît pas pourrait voir un cultivateur émonder un fruitier et pen-ser qu’il est en train de faire du grabuge, de détruire son verger. Mais si la personne re-tourne quelques mois plus tard, il verra les arbres remplis de fruits. Le fait d’y couper des branches leur aura fait du bien.

Jésus, dans Jean 15 :22, a parlé de couper des branches afin que la vigne produise beau-coup de fruit. Il parlait de nous.


Dieu nous aime trop pour nous laisser continuer dans nos voies impures. Et c’est pour cela qu’il nous discipline afin que nous croissions dans la grâce et dans la sainteté. Il y a des parents qui pensent qu’ils aiment trop leurs enfants pour les discipliner. La réalité, c’est qu’ils ne les aiment pas assez. Ils les laissent continuer dans leur mauvais compor-tement parce qu’ils sont trop égoïste : ils veulent que leurs enfants les apprécient, ils veu-lent avoir la paix, ils veulent éviter le conflit – et cela est plus important pour eux que l’éventuel bien-être de leurs enfants. Mais notre Père Céleste n’est pas comme cela. Dans sa sagesse il permet des blessures chez ses enfants, afin de nous former dans l’image du Crucifié. Une femme a demandé une fois : « « Quand est-ce que je vais sortir de toutes ces difficultés? » Mais on lui a répondu : « Plutôt que demander ‘quand’, vous devriez demander ‘quoi’ : ‘Qu’est-ce que je vais sortir de toutes ces difficultés’? »


Pr. 3 :11-12 « Mon fils, ne méprise pas la correction de l’Éternel, et ne t’effraie point de ses châtiments; car l’Éternel châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit. »


Apoc. 3 :19 « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. »


Psaume 119 :67, 71 « Avant d’avoir été humilié, je m’égarais; maintenant j’observe ta parole… Il m’est bon d’être humilié, afin que j’observe tes statuts. »


I Pierre 1 :6-7 « C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. »


I. La discipline de Dieu n’est pas nécessairement un signe de sa désapprobation

1. Ce sont ses propres enfants qu’il discipline, pas ceux du voisin!

2. Un jeune homme a décidé de cultiver des pêches. Il a investi tout ce qu’il avait pour développer un verger de pêches. Mais le désastre est arrivé quand un printemps il y a eu un gèle important qui a détruit la plupart des fleurs. Arrivé le dimanche, il n’était pas à l’église. Le dimanche suivant, la même chose. Et encore le dimanche suivant. Un croyant est allé le visiter. Le jeune homme a dit : « Je n’irai plus à l’église! Penses-tu que je peux adorer un Dieu qui se préoccupe si peu de moi qu’il permettrait au gèle de tuer toutes mes pêches? » Son ami lui a répondu : « Dieu t’aime plus que tes pêches. Il sait bien que si les pêches vont mieux sans gèle, il est impos-sible de faire croître les meilleurs hommes sans des périodes de gèle. Et le but de Dieu est de faire croitre des hommes – non pas des pêches. »

3. Dieu permet des épreuves à ces enfants parce qu’il les aime. Son but n’est pas de les faire du mal mais de les amener à la maturité, pour que leurs vies soient caractérisés par la justice et la paix.


II. La Discipline de Dieu a toujours un but

1. Il veut notre sainteté

2. Il veut nous amener à l’image de son Fils. Si bien Dieu veut que nous soyons heureux, il veut encore plus que nous soyons saints. Il est en train de nous former à l’image se Son Fils (Romains 8 :29). Et dans ce proces-sus, il doit nous châtier quelquefois.

3. C’est le frottement qui fait briller!

4. Il veut pouvoir se servir de nous dans ce monde

5. Il veut que nous soyons un témoignage au milieu des difficultés

III. La discipline de Dieu n’est jamais plus terrible que ce qu’on peut supporter

1. Quelqu’un a écrit : « La vie chrétienne est comme la face d’un horloge. Les deux aiguilles passent, et passent, continuellement. L’aiguille courte de discipline, et l’aiguille longue de miséricorde. La courte aiguille de dis-cipline doit passer, très lentement. Et Dieu parle à chaque coup. Mais maintes et maintes fois, l’aiguille longue de la miséricorde passe par-dessus, donnant une douzaine de bénédictions pour chaque coup de disci-pline et d’épreuve. Les deux aiguilles sont attachées à un pivot sûr : le grand cœur inchangeable de notre Dieu d’amour. »

2. Aucune tentation (épreuve) ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés (éprouvés) au delà de vos forces… »


Conclusion :

Nous sommes appelés à grandir en tant que chrétiens. Nous ne pouvons pas demeurer là où nous sommes. On raconte l’histoire d’une femme qui enseignait dans la même école depuis vingt-cinq ans. Une personne est partie et une porte s’est ouverte pour une promo-tion. La femme espérait bien avoir le poste, puisqu’elle se disait qu’elle avait vingt-cinq ans d’expérience. Imaginez son désarroi quand le poste a été donné à une autre ensei-gnante qui n’avait enseigné que durant un an. Elle est allée se plaindre au directeur. « Pourquoi est-ce qu’on ne m’a pas donné le poste quand j’ai vingt-cinq ans d’expérience? Ce n’est pas juste! » Le directeur lui a répondu : « En réalité, tu n’as pas vingt-cinq ans d’expérience. Tu n’as qu’un an d’expérience, que tu as répété vingt-cinq fois! Tu n’as rien appris durant tout ce temps. »

Dieu ne veut pas que nous marquions simplement le pas dans nos vies chrétiennes. Il veut que nous avancions. Et si nous ne reconnaissons pas la main de Dieu dans nos vies, qui est en train de nous former, nous ne croitrons pas non plus. As-tu arrêté de grandir?

Sermon sur Hébreux 12:1-3

Hébreux 12 :1-3


COURIR
prêché le 13 juin, 2010



Quand j’avais treize ans, en huitième année d’école, je me suis inscrit dans une course d’un mille, qui était intentionné pour ceux de 16-18 ans. Puisque j’étais loin d’être un athlète, et je n’étais certainement pas vite sur mes pieds, plusieurs m’ont dit que j’étais idiot de m’y inscrire. Mais je me suis dit que si je pouvais placer dans les trois premières places dans la course, je ferais des points pour l’équipe, ou la « maison » dont je faisais partie (toute l’école était divisée en trois « maisons »). Il y avait environ une dizaine de gars qui s’étaient inscrits dans la course, les autres étant tous des athlètes de plus de 16 ans. C’était un peu comme le fourmi qui se prend contre un éléphant. Imaginez ma fierté quand un mois après la course, dans laquelle une personne avait battu le record de l’école pour la vitesse, il y a eu une cérémonie dans laquelle on donnait les rubans à tous ceux qui s’étaient placé dans les trois premières places dans les différents évènements sportifs. Quand c’était le temps d’annoncer les gagnants d’annoncer les gagnants de la course d’un mille, on a appelé mon nom pour recevoir le troisième prix! Je me suis avancé avec deux autres qui mesuraient un pied plus que moi, et qui étaient bâtis comme des vrais coureurs. L’applaudissement démontrait que la majorité ignorait, ou avait oublié, que quand le jour de la course était venu, tous les autres coureurs s’étaient retirés et il n’y avait que trois qui ont couru. Même si j’ai couru comme une tortue je devais gagner le troisième prix!

L’écrivain de l’épître aux Hébreux décrit la vie chrétienne comme étant une course, la course de la foi. Il parle des témoins qui ont, eux aussi, couru dans cette carrière avec succès (Hébreux 11); il parle du poids qui nous empêche de courir, ou de courir d’une façon efficace; il parle de Celui qui a non seulement déjà couru dans cette course, mais qui en est Lui-même le but.

En tant que chrétiens nous participons dans une course et nous n’osons pas nous retirer. Nous avons comme témoins les plus grands athlètes de la foi. Ceux qui ont donné leur vie pour leur témoignage. Nous courrons pour devenir plus comme Jésus. C’est une cour-se qui a une importance suprême, éternelle.

C’est une course qui est exigeante, puisqu’il faut rejeter tout fardeau qui nous préoccupe, comme les coureurs des Olympiques dans la Grèce d’autrefois enlevaient complètement leurs vêtements pour la course. (Et ceux de nos jours ne portent pas beaucoup plus!) Pour nous, il est essentiel que nous laissions de côté tout fardeau, et le péché qui nous enve-loppe si facilement. Nous ne devons rien permettre, dans nos vies, qui puisse nuire à no-tre course chrétienne. Des obstacles sont placés tout au long de la course pour nous empêcher, mais nous devons courir, et nous devons continuer jusqu’au bout pour gagner.

Une personne pourrait bien demander : « Comment est-ce que nous réussirons à courir jusqu’au bout? Comment arriverons-nous? Comment persévérer et surmonter tous les obstacles? » L’écrivain de l’épître aux Hébreux nous le dit dans les trois premiers versets.


I. Nous courons en reconnaissant la nuée de témoins qui nous environne

1. désirant leur fin

2. désirant imiter leur vie

3. reconnaître que nous ne sommes pas les seuls

4. voyant qu’ils ont bien réussi à se débarrasser de leurs fardeaux par la foi

5. reconnaissant que leur victoire n’était pas un petit cou de vitesse, un « sprint », mais une course à long terme (10 :36)

6. reconnaissant que nous célébrerons ensemble avec eux nos victoires


II. Nous courons en reconnaissant nos fardeaux

1. nos fardeaux de mémoires

a. en ne pensant pas que nous sommes pleinement pardonnés

b. en n’étant pas capables de pleinement pardonner ceux qui nous ont fait mal

2. des désirs inaccomplis – causant un manque de contentement (I Tim. 6 :6)

3. des possessions (Marc 4 :19)

4. des « droits » (I Co. 9 :5)

5. des inquiétudes (Phil. 4 :6)

6. le découragement

7. la fatigue spirituelle (És. 40 :31)

8. trop d’occupations pour pouvoir prier

9. amertume (Hé. 12 :15)

10. le péché qui nous enveloppe si facilement! – quelque chose de grossier? Quelque chose de subtil?

11. il faut reconnaître l’ennemi et résister.


III. Nous courons en reconnaissant le Chef et Consommateur de notre foi

1. Nous devons fixer nos regards sur Lui, notre but (l’histoire de la course des 2 demoiselles qui courraient pour gagner la main du prince, et la pom-me d’or)

2. reconnaissant que c’est Christ qui nous a commencé et c’est Lui qui nous terminera

3. reconnaissant son exemple de persévérance (v. 2 et 3)

4. reconnaissant sa force en nous

5. reconnaissant son désir pour nous

6. Il a souffert l’ignominie en vue de la joie qui lui était réservée

7. Il s’est assis à la droite du trône de Dieu

8. Il a souffert une telle opposition de la part des pécheurs

9. Est-ce qu’Il ne mérite pas cette obéissance de notre part?


La course est dure, donc ayons les regards sur Jésus. Si nous regardons vers Lui, nous aurons plus que ce qu’il nous faut pour accomplir la course, et nous pourrons dire avec Paul : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course ». Contemple-le dans sa Parole, contemple-le encore dans la prière, contemple-le davantage en l’imitant, et encore plus en l’obéissant.

Sermon sur Hébreux 11:7

LA FOI DE NOÉ



Hé. 11:7
prêché le 6 juin, 2010

Genèse 6:6-8; 12-14; 7:1-5; 15-24; 8:13-22


Dans ce récit nous apprenons plusieurs principes importants:

Le juste jugement de Dieu sur le péché

La grâce de Dieu envers l’homme qui a la foi

La protection de Dieu pour les siens

La promesse de Dieu pour la terre



I. Dieu a un juste jugement contre le péché

1. Dieu est saint, juste, et amour

2. Pécher contre n’importe quel de ces principes, c’est pécher contre Dieu

3. Le fait que Dieu est amour ne signifie pas qu’il tolère n’importe quoi.

4. Nous avons ici une image du jugement final: parce qu’il y aura un jugement final sur toute la terre. Chacun devra répondre devant Dieu pour le bien ou le mal qu’il a fait étant dans son corps. (II Co. 5:10)

5. Un juge humain qui ferme les deux devant un crime serait considéré comme un juge corrompu. Dieu n’est pas un juge corrompu.


II. Dieu fait une différence entre le méchant et le juste

1. Noé marchait avec Dieu (comme Enoch) v.9

2. Est-ce que Noé était parfait dans le sens que nous l’entendons? Non. Mais il a été considéré juste à cause de sa foi. He. 11:7

3. C’est la grâce de Dieu qui l’a mis à part des autres (6:8)

4. Un seul home sur toute la terre a trouvé grâce devant Dieu!

5. Imagine comment ce serait si personne dans le monde entier voulait savoir de Dieu, et toi tu étais tout seul dans ta foi. Ce serait difficile, n’est-ce pas?

6. De nos jours aussi, la seule manière de trouver grâce devant Dieu, c’est par la foi.

7. Cette foi se traduit dans l’obéissance. Noé quant à la construction de l’arche; nous en tant d’autres manières. (le dilemme entre la foi et les œuvres: les œuvres ne contribuent rien à la grâce, mais celui qui est sous la grâce produit des œuvres parce que c’est sa nature).

8. Dieu ne traite pas Tous les siens de la même manière. Enoch a marché avec Dieu, et Dieu l’a enlevé. Noé a marché avec Dieu, et Dieu l’a fait voir et vivre le jugement sur les hommes. Et il a du continuer à vivre après.


III. Dieu est fidèle, et protège les siens à travers le jugement. (8:1)

1. Dieu “s’est souvenu” de Noé.

2. Aussi “il se souviendra” des siens de nos jours. Il nous gardera au jour du jugement.

3. Noé et sa famille ont du ressentir la violence de la tempête, ils ont du être renfermés dans l’arche durant tout ce temps, mais ils ont été gardés du jugement.

4. Le croyant de nos jours doit vivre les difficultés de ce qui se passe dans le monde, mais cela n’enlève pas le fait qu’il est gardé dans la famille de Dieu.


IV. Dieu a promis de ne plus jamais détruire la terre par un déluge. (9:13-17)

1. La fin viendra seulement avec le jugement final. Et même en ce temps-là il y aura une nouvelle terre et de nouveaux cieux, dit la Bible.

2. Ceci impliquait une Alliance particulière avec Noé et sa famille

3. L’arc-en-ciel n’était pas une invention du moment, c’était une conséquence naturelle de certaines choses: l’eau qui évaporait en l’air, et le soleil qui brillait à travers les goutes d’eau dans l’air. Dieu a utilisé cela pour illustrer la permanence de son alliance: De même que l’arc-en-ciel continuerait à paraître, ainsi son alliance continuerait à valoir.





La leçon pour nous dans cela:

Dieu est fidèle, il fait ce qu’il dit;

Dieu, tout en étant amour, a des limites à sa patience;

Nous devons marcher avec Dieu, même si nous sommes les seuls à le faire, et même quand nous n’y voyons pas de récompense.

Et finalement, et principalement, c’est par la foi, et seulement par la foi, que nous nous rendons agréable à Dieu

Sermon sur Hébreux 11:1

HÉBREUX 11




LA FOI
prêché le 30 mai, 2010

C’est quoi, la foi? Il y a bien des définitions différentes, mais je crois que la seule que nous voyons dans la Bible se trouve dans Hébreux 11:1.


« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas


Quelquefois une personne souffre, mais il endure. Il entend parler de lui : « Quelle foi il a, celui-là! » Mais la personne même, connaissant jusqu’à un certain point son propre cœur, dirait : « C’est triste que je n’ai pas de foi – je suis tellement faible dans la foi. » Une personne qui évangélise un autre dirait : « tu dois croire. C’est ta responsabilité. » L’autre répondrait : « Que veux-tu que je fasse? Je n’ai pas assez de foi. Si seulement j’avais de la foi comme vous autres! »

Un évangélique dirait : « Ce n’est pas que tu aies besoin de plus de foi. Tu as seulement besoin de mettre la foi que tu as dans le bon objet, en Jésus-Christ. Sers-toi de la foi que tu as. »

Un autre évangélique dirait : « Non, cette personne-là n’a pas de foi. La foi, c’est un don de Dieu, et il n’aura pas de foi avant de naître de nouveau. »

Ce qui est intéressant, c’est que les deux ont raison. D’un côté, la personne non régénérée n’a pas de foi, et d’un autre, oui il en a. Une personne non convertie n’a pas de foi, mais il a sa responsabilité, et il doit prendre la décision en ce qui concerne où il mettra sa confiance.

Job parlait comme un homme sans foi, et pourtant il est un des héros de la foi.



I. La foi est une assurance

1. La « foi » du mendiant ivrogne qui demandait de l’argent : « peut-être de-main ». Ce n’est pas une assurance. Il lutte pour se convaincre qu’il y a de l’espoir que tu seras plus généreux une autre fois.

2. Une assurance basée dans le fait de connaître l’objet de notre foi.

3. Connaître :
Par l’expérience de la conversion
par la méditation de la Parole
par une expérience vivante constante avec Dieu

4. L’assurance d’un fils qui sait avec certitude que son père fera certaines choses, mais qu’il ne fera pas d’autres. C’est basé sur la connaissance de son caractère.

5. Comment est ta foi? Marches-tu avec la même assurance que David avait devant Goliath? Ou de Jonathan devant les Philistins? Ou d’Abraham de-vant l’autel de son fils?

6. La foi qui est une assurance, c’est une foi qui honore Dieu.



II. La foi est une espérance

1. La foi regarde vers l’avenir, comme Job au milieu de ses souffrances.

2. La foi se confie dans la résurrection, comme les héros de Hébreux 11 qui ont acceptés de ne pas être libérés de leurs souffrances.

3. Cette espérance, ce n’est pas comme l’espoir d’avoir de la bonne chance ou l’espoir de gagner la loterie, c’est espérer, ou attendre, quelque chose que nous savons va arriver. Il s’agit, donc, de patience et de persévérance. L’homme converti sait que Jésus reviendra, et que le Père le recevra. Il es-père.

4. Abraham vivait d’espérance (11 :10). « Savoir que le Ciel est notre vraie demeure, cela rend plus facile quand on passe par des temps difficiles ici sur la terre. Cela m’a consolé sou-vent, le fait de savoir que les périls d’un voyage ici sur la terre ne seront rien comparés à la gloire du ciel. » (Bill Bright).

5. Cette espérance se confie que Dieu l’utilisera. Il a confiance que les cho-ses iront bien parce que Dieu est au contrôle, non pas parce qu’il voit les choses aller bien « à son goût ». C’est pour cela qu’il se met au service de Dieu avec confiance.



III. La foi est dans ce qui ne se voit pas

1. Si ça dépend des yeux, ou des sensations, ce n’est pas la foi.

2. David ne voyait pas et ne ressentait toujours pas la main de Dieu qui diri-geait la sienne.

3. Quelquefois les croyants se plaignent : « Je n’ai pas assez de foi : je ne peux pas ressentir la présence de Dieu dans ma vie; je ne peux pas le voir en train d’intervenir dans ma vie. » Cela ne veut pas dire qu’il manque de foi, ni qu’il ne peut pas croire. C’est plutôt une opportunité pour avoir la foi.

4. Normalement, Dieu travaille ensemble avec, ou à travers, les choses nor-males de la création, et non pas malgré les processus normaux. C’est pour cela qu’il est quelquefois difficile de prouver les réponses à la prière avec certitude. C. S. Lewis a dit : « Seulement la foi peut voir la connectivité; aucune preuve empirique ne peut l’établir. » En autres mots, nous croyons que Dieu a répondu à une prière, non pas à cause d’une preuve scientifique, mais parce que nous avons la foi. Par exemple, un alcoolique pourrait prier : « Seigneur, garde-moi loin de la boisson aujourd’hui. » Dieu lui donnera plus de force de caractère, ou de résolution intérieure, ou il enverra un ami qui l’appuie, ou lui mettra à cœur d’appeler un ami… Il ne fera pas disparaître les bouteilles par magie! Mais par la foi, nous pouvons voir Dieu à l’œuvre dans la vie de cet hom-me.

5. Andy Warhol, un peintre populaire, a dit : « Dans l’avenir, chaque person-ne sera fameux pendant quinze minutes de sa vie. » Bien, il se trompait grandement. Des millions de personnes n’arrivent jamais à être reconnues. Quelques-uns sont des hommes et des femmes qui passent leur vie faisant des choses comme leur travail dur quotidien, ou élever leurs enfants, ou prier fidèlement pour les autres, ou partageant leur foi avec ceux qui ne connaissent pas le Seigneur. Ils enseignent l’école du dimanche, ils appor-tent des repas aux malades, ils conduisent des anciens à leurs rendez-vous chez le médecin, et bien d’autres actions de bonté. Ils ne seront jamais re-connus en dehors de leur famille et leurs proches amis. Et possiblement ils ne recevront pas beaucoup de reconnaissance de la part de ceux qu’ils ser-vent. Mais Dieu connaît leur fidélité et prend plaisir en elle. La foi qui se base en ce qui est invisible, nous motive même quand on ne reçoit pas de reconnaissance de la part des gens.

6. Pour la personne qui souffre, ou qui a peur, la foi, quelquefois, c’est sim-plement le fait de ne pas se confier en soi-même et de mettre sa confiance complètement en Dieu.

7. As-tu la foi pour continuer en avant même quand tous tes sentiments et toutes les circonstances te disent qu’il n’y a rien pour te soutenir, et que tu seras un échec? Même quand tu penses que tu n’as pas assez de foi, - et c’est vrai que tu as besoin de plus de foi – ce que tu fais démontre que tu as la foi qui est importante : la foi comme un grain de moutarde.



Il est évident que même quand nous avons la foi, cette foi a besoin d’être développée. Exerçons-nous dans la foi, en nous confiant régulièrement et constamment en Dieu, en développant une communion intime avec lui pour pouvoir tenir ferme quand nous aurons besoin.

Sermon sur Hébreux 10:19-39

Hébreux 10:19-39



Suivons le chemin!


Est-ce que cela t’est déjà arrivé de demander à quelqu’un de t’indiquer comment te rendre quelque part? – et ensuite décider que ses indications n’étaient pas complètes, ou trop compliquées, ou simplement erronées? As-tu décidé de suivre ton propre parcours, pour finalement te rendre à l’évidence que tu es complètement perdu? C’est bien ce qui arrive quelque fois. Ou d’autres personnes, quand ils cherchent quelque chose dans une ville qu’ils ne connaissent pas, refusent absolument de s’arrêter pour demander le chemin! J’ai trouvé une solution qui m’aide à trouver mon chemin quand je dois aller à quelque part. Ça s’appelle « google maps ». Il s’agit, dans mon ordinateur, à écrire l’adresse où je veut aller sur l’espace de google, et je trouve devant moi une map de la place où je vais, Ensuite, j’ai l’opportunité d’entrer ma propre adresse dans une espace indiquée, et toute une liste d’instructions détaillées apparaissent, me donnant même les distances entre différents points, non seulement en kilomètres, mais en mètres! C’est vraiment pratique. Mais je dois encore faire deux choses : Je dois apporter la feuille que j’ai imprimée avec moi, et je dois suivre les instructions.


Trop de monde ont entendu les instructions pour pouvoir s’approcher du Seigneur, mais ils ne les suivent pas : ils veulent trouver leur propre chemin, à leur manière. Et ils se perdent.


C’est pour cela que Hébreux 10 :19-39 nous décrit l’invitation à prendre un chemin ouvert et libre, nous donne un avertissement si on ne le suit pas, et nous indique les marques, ou preuves, qu’on est en train de suivre le chemin.


I. Une Invitation ouverte et un chemin libre vv. 19-22

1. Cela a coûté cher

2. C’est gratuit

3. C’est un chemin merveilleux

4. On peut y aller avec confiance

5. C’est par la foi

II. Un avertissement solennel pour ceux qui ne suivent pas vv.23-31

1. Nous avons une responsabilité collective v. 23

2. Nous avons une responsabilité mutuelle, les uns pour les autres v.24

3. Notre attachement à l’église équivaut à notre attachement au Seigneur v.25

4. Notre société a de plus en plus une mentalité spirituelle de « cavalier solitaire ». Ils abandonnent les églises, et cherchent à vivre ou créer leur propre spiritualité tout seul. On ne va pas à l’église parce qu’il y a quelque chose avec laquelle on n’est pas d’accord. Pourtant même Jésus allait régulièrement à la synagogue, même s’il y avait bien des choses qu’il trouvait de travers! (Luc 4 :16).

5. Se réunir avec d’autres adorateurs, c’est une source de réconfort, d’inspiration, et de force émotionnelle.

6. On connaît tous l’exemple des chardons – ensemble, ils donnent une bonne chaleur. On les sépare, et ils s’éteignent.

7. Pécher contre la foi c’est pire encore que pécher contre la loi vv.26-29

Il s’agit, ici, de refuser de croire.
Il s’agit de fouler aux pieds le Fils de Dieu et mépriser l’offrande de son sang
Tu crains de commettre le péché impardonnable? Tu penses peut-être l’avoir commis? Si tu confesses tes péchés, si tu désires être rétabli en communion avec le Seigneur, alors cela ne s’applique pas à toi. Ceux qui sont en train de fouler aux pieds le Fils de Dieu n’ont aucun désir d’être en règle avec Lui.

8. Le Dieu de grâce est aussi Dieu de rétribution, de vengeance

III. Les marques de ceux qui ont accepté l’invitation à suivre le chemin vv. 32-39

1. Épreuves! Le fait de suivre le Seigneur ne garantit pas contre les épreuves, les pertes, les difficultés. Tout au contraire! Mais la preuve que tu suis le Seigneur, c’est dans la manière que tu vis ces épreuves!

2. Compassion

3. Désintéressement

4. Le juste vit par la foi – celui qui se retire, c’est qu’il n’était pas juste pour commencer

5. L’assurance : « Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent » v.39 mais « de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme »

As-tu accepté l'invitation à suivre le chemin qui t'est indiqué? Sinon, pourquoi ne pas le faire maintenant? Tu n'as pas d'espoir en toi-même en ce qui concerne l'éternité. Le seul espoir se trouve en Jésus-Christ, qui t'a ouvert le chemin vers Dieu. Approche-toi de lui sur ses termes.

Sermons sur Hébreux 10:1-18

Hébreux 10:1-18


L’Ombre et la Réalité
(prêché le 16 mai, 2010)

L’ombre prévoit; la réalité accomplit.


De même que dans les chapitres 8 et 9, nous voyons de nouveau répété le fait que la première alliance est abolie. V. 9 « Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. »

I. Cela lui a coûté quelque chose

1. « Nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes » v. 10

2. Sacrifice : Qu’est-ce que nous voulons dire, quand nous disons « sacrifice »? Des fois on pense à ce que des parents font pour aider leurs enfants : ils vivent avec un budget très restreint dans le but de permettre une meilleure vie à leurs enfants. On appelle cela sacrifice, mais si on compare à d’autres sacrifices, ce n’est pas sérieux.
  • Il y a une histoire au sujet d’un cultivateur japonais qui venait de moissonner une récolte de riz qui allait le rendre riche. Sa ferme se trouvait sur une plaine qui était au-dessus d’un village du bord de l’océan. Il y avait eu un léger tremblement de terre, mais pas assez important pour que les gens le remarquent. En regardant sur la mer, le cultivateur a vu comment l’eau sur l’horizon paraissait sombre et menaçant. Le cultivateur savait immédiatement ce que cela signifiait : un tsunami. Et que cela arrivait en quelques minutes seulement. « Vite, apporte-moi une torche » il s’écria à son petit-fils. L’enfant a obéi, et le cultivateur a immédiatement mis le feu à sa récolte. Les villageois se sont aperçus de la fumée et des flammes, et sont montés pour l’aider à l’éteindre. Quand ils sont montés, il leur a expliqué qu’il avait allumé le feu pour les éloigner du village, car aussitôt, le village a été inondé et détruit. Quelques centaines de vies ont été sauvés par le sacrifice du cultivateur. 
  • Ou bien on lit au sujet d’un soldat qui se lance pardessus une grenade pour absorber tout le coup, afin de sauver ses compagnons. C’est un sacrifice un peu plus sérieux. 
  • Ce n’est rien, évidemment, comparé au sacrifice que Dieu a fait pour nous sauver du tsunami, ou de l’explosion, du jugement final. Il a sacrifié son fils unique.


II. Cela nous a donné quelque chose Hébreux 10 :17 « Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités »

1. Un homme a visité une famille en Allemagne occidental. Il y avait la mère, le père, et le garçon de 12 ans. Tandis qu’ils étaient assis au foyer, le père a raconté les circonstances dans lesquelles il a adopté leur seul fils, un orphelin qu’ils avaient aidé durant les années de la Deuxième Guerre Mondiale. « L’enfant était un pauvre orphelin quand nous l’avons vu, » raconta-t-il. « Il était sale, et habillé en guenilles, mais ses souliers étaient le pire de tout. Troués, et en pièces. Nous lui avons immédiatement donné du nouveau linge, mais avons décidé de garder les vieux souliers comme souvenir de combien il était mal pris quand nous l’avons trouvé. Je les garde dans une armoire proche; et si jamais notre fils se plaint, ou s’il devient malcommode, je les sors pour l’aider à se rappeler combien nous avons fait pour lui. » Le visiteur pouvait remarquer que le garçon avait l’air blessé et honteux, et probablement un peu non désiré. Il était évident que le fait de continuer ramener le passé sur le tapis était décourageant pour le garçon.

2. Nous, comme enfants bienaimés de Dieu, nous ne sommes pas de pauvres orphelins qui devons être constamment démoralisés en nous faisant rappeler nous anciens péchés et manquements. Il nous aime bien trop pour sortir les « vieux souliers ». Il ne se souvient plus de nos péchés.

3. Remarquez qu’il ne dit pas qu’il les a oubliés. Plutôt qu’il ne s’en souvient plus. C’est un choix de sa part. Un choix d’amour.

4. As-tu l’impression des fois que le Seigneur a encore une petite dent contre toi pour quelque chose? Il t’a sauvé, mais il y a certaine chose dans ta vie qui fait que tu ne peux pas être sur le même niveau que les autres enfants de Dieu? Mais si le Seigneur « ne se souvient plus de tes péchés », de quelle façon est-ce que cette chose pourrait affecter ta situation dans l’église, dans le royaume de Dieu, et, plus tard, au ciel?


III. Cela a changé quelque chose

« Voici je viens … pour faire, ô Dieu, ta volonté » (v.7)


Avez-vous déjà joué avec un chien, tirant sur un linge, ou un jouet, pendant que le chien tire de son bord? Si le chien n’est pas trop pesant, tu peux le ramasser d’à terre en tirant vers le haut sur le linge ou le jouet – il sera suspendu en l’air, mais il ne lâchera pas. (Je ne recommande pas cela, ce n’est pas bon pour les dents du chien).

La nature humaine pécheresse est beaucoup comme ça, tirant toujours contre Dieu, et refusant de lâcher prise. Dès notre enfance, nos paroles et nos actions disent : « que ma volonté soit faite. » Ou nous modifions notre entêtement en disant « Seigneur, que ta volonté soit changée »!

Jésus a toujours voulu faire seulement la volonté du Père. C’est ce que nous voyons dans le jardin de Gethsémani. Si bien il s’agissait de quelque chose d’angoissant, il a su dire : « Néanmoins, non pas ma volonté, mais la tienne soit faite. » (Marc 14 :36).

Cela a été dit que l’expression « non, Seigneur » est une contradiction de termes. Si on dit « non », c’est qu’Il n’est pas Seigneur. Y a-t-il un « non, Seigneur » à quelque part dans ta vie? Ne soit pas comme le petit chien qui refuse de lâcher. Sois comme Jésus – laisse tomber ta volonté et soumet-toi à celle de Dieu.



mardi 11 mai 2010

Sermon sur Hébreux 9

Hébreux 9:1-22



Le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché (I Jean 1:7)

Savez-vous quel type de sang vous avez?

Il parait que

37% des personnes ont le sang 0+

35,7% des personnes ont le sang A+

6,3% des personnes ont le sang A-

1,5% des personnes ont le sang B-

Le plus rare, AB -, se trouve dans 0,6% des gens (1 personne pour chaque 167).

Un document dit : « Le sang le plus rare, c’est celui qui n’est pas là quand tu en as besoin. »

Mais il y a une sorte de sang qui est toujours disponible pour celui qui en a besoin, et qui le demande. C’est le sang de Jésus-Christ qui nous purifie de tout péché!

Pour une raison ou une autre il y a eu beaucoup d’objection à parler du sang de Christ. Parler de sa mort était acceptable, mais parler de son sang, non.

Le sang de Jésus est essentiel :

I. Pour éviter le jugement

1. Crains-tu un jugement futur?

2. « Il est réservé à l’homme une seule fois de mourir, après quoi vient le ju-gement » v.27 La seule manière d’éviter le jugement, c’est par le sang de Jésus.

3. « Sans effusion de sang il n’y a pas de rémission de péché » v.22 - le but du sang, c’est pour la rémission des péchés.

4. La mort de Christ sans son sang ne nous aurait pas sauvés.

5. Le sang de Christ sans sa mort ne nous aurait définitivement pas sauvés.


II. Pour faire face à l’ennemi (l’accusateur des frères)

1. D’autre part, il y a eu une tendance parmi certains d’attribuer un pouvoir presque superstitieux à la mention du sang de Jésus. Par exemple : on a prié « par le sang de Jésus », ou on a annoncé dans des prières qu’on « appliquait le sang de Jésus » à certaine maladie ou à certain problème spirituel, ou à certaine opposition. Ce n’est pas du tout le but de la mention du sang de Jé-sus ici.

2. On raconte l’histoire durant la guerre des Boers en Afrique du sud, où un pe-tit détachement de soldats s’est retrouvé sous le feu de l’ennemi beaucoup plus nombreux. Ils ont tous été tués ou blessés, et les blessés continuaient sous la fusillade. Ils savaient qu’ils mourraient tous à moins de se retrouver sous la protection de la Croix Rouge. Alors ils ont fabriqué un drapeau, avec un morceau de linge blanc, en y dessinant une croix avec le sang de leurs blessures. L’ennemi a respecté l’emblème, et leur a permis à se rendre à une place de sécurité. Le grand adversaire, le diable, est obligé de respecter la croix sanglante de Jésus-Christ, qui est notre emblème. Il est l’accusateur des frères, mais ses accusations doivent cesser quand nous nous cachons derrière la croix. Ce sacrifice de Jésus a enlevé la culpabilité de nos péchés complètement. Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.

3. L’ennemi aurait de quoi nous accuser devant Dieu, et si nous sommes sincè-res avec nous-mêmes, nous savons bien que nous n’aurions rien à répondre. Mais le sang de Jésus Son Fils nous purifie de tout péché. La liste d’accusations a été effacée. (Col. 2 :14)

III. Pour pouvoir entrer dans la présence de Dieu vv. 1-11

1. Combien de personnes ici se considéreraient comme étant hospitaliers? Quelques-uns, j’en suis certain. Pourtant, si un ou deux hommes inconnus entrent dans votre maison sans invitation, j’imagine que vous pourriez lâcher un cri de mort. Vous appelleriez la police. Ce n’est pas que vous manqueriez d’hospitalité. Seulement que quiconque veut entrer dans votre maison doit entrer sous vos termes.

2. C’est la même chose pour la maison de Dieu. Quiconque veut entrer dans la présence de Dieu doit entrer sous ses termes.

3. Les termes dans l’Ancien Testament… (vv.1-11 – description du tabernacle)

IV. Les termes perpétuelles … sainteté … sang … Pour satisfaire Dieu

1. Dieu exige la sainteté (Hé.12 :14). Le sang de Jésus nous attribue la sainteté.

2. Sans effusion de sang il n’y a pas de rémission de péché

3. Des religions païennes ont offert des sacrifices humains sur des autels, dans le but de satisfaire les caprices de leurs dieux. Mais Dieu, le Dieu véritable, au lieu d’exiger de tels sacrifices, a sacrifié son propre Fils afin de nous sau-ver.



Le sang de Jésus est donc nécessaire pour éviter le jugement, pour faire face à l’ennemi, pour pouvoir entrer dans la présence de Dieu, et pour satisfaire les exigences de Dieu.

Quand Jésus a dit : « Ceci est le sang de la nouvelle alliance qui est répandu pour vous, les apôtres se rendaient compte de la grandeur de l’importance de ce que Jésus disait. Ils ne comprenaient peut-être pas, mais ils se rendaient compte que Jésus disait une chose extraordinaire. Si bien pour nous, cela peut sembler presque poétique, les apôtres se ren-daient compte qu’il s’agissait de quelque chose de très réelle et essentielle pour leur salut. Et ce l’est pour le nôtre.

dimanche 2 mai 2010

Sermon sur Hébreux 8

Hébreux 8 :1


Nous avons un tel souverain sacrificateur



C’est « le point capital qui vient d’être dit ». En autres mots, Nous avons un prêtre!


En langage mieux connu, ce premier verset pourrait se traduire : « Nous avons un grand prêtre ». (C’est comme cela que la TOB le traduit).

Il semble que cette petite phrase résume l’essentiel du message de ces neuf premiers cha-pitres. Ce sont des chapitres doctrinaux qui cherchent à nous démontrer que nous avons un grand prêtre en Jésus-Christ : un grand prêtre qualifié, qui satisfait parfaitement ce dont nous avons besoin. D’autres points, autour de celui-ci, que nous retrouvons dans le livre, sont :

1) Nous avons besoin d’un grand prêtre

2) Nous avons un tel grand prêtre

3) Nous n’avons besoin d’aucun autre prêtre que Lui

Et ce sont ces trois choses que nous allons examiner ce matin.


I. Nous avons besoin d’un prêtre

1. À cause de la sainteté de Dieu, qui est comme un « feu dévorant »

2. A cause de notre faiblesse, puisque nous sommes errants, et péchons

3. Comme médiateur

4. Comme sacrificateur qui offre une propitiation

5. Pour nous permettre une communion continuelle avec Dieu (parce que nous péchons encore)

a. Par son œuvre accomplie sur la croix, nous pouvons avoir un par-don plein, libre, final et éternel de Dieu

b. Par son sacerdoce d’intercession, nous sommes gardés en commu-nion continuelle avec Dieu

6. Nous avons besoin du Saint-Esprit, et son intercession nous l’a obtenu (Jn. 14 :16) – ce qui nous permet aujourd’hui de crier : « Abba! Père! »

II. Nous avons un prêtre

1. C’est le point central de cette première partie de l’épître

2. Il est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux (v.1b)

3. Il est qualifié par la perfection de sa personne (Hé. 1 :3; 4 :14)

4. Il est qualifié par la perfection de son caractère (Hé. 4 :15; 7 :26)

5. Il est qualifié à cause de sa perpétuité (Hé.7 :24-25)

6. Il est qualifié sur la base de sa rédemption accomplie (Hé. 9 :12, 25, 26) Parce que je pardonnerai leurs iniquités, et je ne me souviendrai plus de leurs péchés.

a. Certains psychologues cherchent à développer des techniques pour aider aux gens à améliorer leur mémoire. Cela serait certainement utile. Un certain progrès pour quelques-uns parmi nous. Mais cer-tains ont suggéré aussi que cela n’est pas toujours idéal. Quelque-fois la capacité d’oublier est bonne aussi.

b. Ce qui me réjouit le plus, c’est la capacité que Dieu d’oublier! Je suis heureux que Dieu se souvient de notre faiblesse, mais je suis deux fois plus reconnaissant du fait que Dieu est capable d’oublier mes péchés. Si nous avons reçu Jésus-Christ comme notre Sauveur, il n’mène plus jamais nos anciens péchés à la lumière. Il efface l’accusation contre nous et enlève le fardeau de notre culpabilité. Psaume 103 :12 Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos transgressions.

i. Nous retenons des souvenirs de nos nombreuses transgres-sions et quelquefois cela nous trouble. Nous aimerions bien effacer tout souvenir des péchés passés et ne jamais plus y penser. Mais ce n’est pas toujours possible. Mais nous pou-vons nous encourager en sachant par la foi que le Fils de Dieu nous a lavés de toute iniquité. Au jugement, ils n’apparaîtront pas. Ce que Dieu pardonne, il enlève complè-tement du registre!

c. Donc, s’il nous semble que quelqu’un ou quelque chose est en train de nous rappeler nos péchés passés, nous pouvons être certains que ce n’est pas Dieu!

7. Quand il entrait dans le temple sur la terre, c’était comme prophète pour en-seigner. Quand il est entré dans le sanctuaire céleste, c’était comme prêtre qui avait accompli son sacrifice.

III. Nous n’avons besoin d’aucun autre prêtre

1. Puisque Jésus est notre prêtre tous-suffisant, nous n’avons besoin d’aucun autre.

2. Puisque Jésus est notre prêtre tout-suffisant nous ne pouvons tolérer aucun autre.

3. La seule exception c’est que nous sommes tous prêtres en Lui, membres d’un sacerdoce royal : (I P. 2 :5,9; Ap.1 :6; 5 :10).

4. Si on a encore besoin de prêtres qui offrent des sacrifices pour nous, alors cela signifie que la rédemption n’est pas complète. Et Hébreux 8 :3 nous dit que « Tout souverain sacrificateur est établi pour présenter des offrandes et des sacrifices. »

5. C’est pour cela que nous ne pouvons pas prétendre que la croix est une of-frande continue aujourd’hui. C’est une offrande qui a été faite une fois pour toutes. Elle est complète déjà, et il n’y a aucune autre offrande qui ne puisse se faire. Ce serait une offense contre l’offrande de Jésus-Christ.

6. Les apôtres n’ont jamais été des prêtres, et ne sont jamais devenus des prê-tres, à part le fait que chaque croyant reçoit la prêtrise en Jésus-Christ. (De même que nous faisons partie aussi de la famille royale en Lui). Aucune succession n’a été nécessaire.

7. Le seul sacerdoce que Dieu ai jamais établi sur la terre, était le sacerdoce Aaronique, et il a aboli ce sacerdoce en Christ. C’est pour cela qu’il insiste en Hébreu 7 :24 que le sacerdoce de Jésus est intransmissible.



Nous sommes toujours à la recherche de meilleurs choses. Une meilleure voiture, un meilleur ordinateur, une meilleure maison, une meilleure façon de faire un travail. Alors nous recherchons du nouveau. Et ce nouveau, et ce qui semble meilleur, n’est pas tou-jours satisfaisants. Mais dans ce chapitre, nous apprenons que Jésus est le médiateur d’une meilleure alliance, ou « une alliance plus excellente ». Cette nouvelle alliance est meilleure que l’ancienne, parce qu’elle nous a obtenue un pardon complet, et une fois pour toutes. C’est une alliance qui est accomplie. Nous n’avons pas besoin de travailler pour être pardonnés; nous n’avons pas besoin de travailler pour être acceptables pour Dieu. Parce que nous le sommes déjà! Et c’est ce qui nous libère pour aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre pensée, de toutes nos forces. C’est ce qui produit de meilleures œuvres en nous, des œuvres d’un peuple libérée. Mais tout commence avec l’assurance du pardon, de l’acceptation par le Seigneur, et une conscience complètement libérée.

mardi 6 avril 2010

Sermon de Pâques

La Résurrection de Jésus


I Corinthiens 15:1-11



Crois-le!

(par Roy Irwin) [traduit]

Ce que je vais vous dire peut paraître impossible – mais il parait que c’est vrai! Un pneu enterré ne restera pas sous terre. C’est vrai! Si on ensevelit un pneu cinq pieds sous terre, sous des conditions normales, il retournera tout seul à la surface.

Veux-tu savoir pourquoi?

Un pneu est fait de caoutchouc, et il est très résiliant. Il pousse constamment contre la terre dans tous les sens. Le poids de la terre au-dessus du pneu est moindre que le pois de la terre en dessous. Puisqu’il y a moins de poids il y a aussi moins de résistance. Il est plus facile pour le pneu de bouger vers le haut que d’aller plus pas.

Le pneu fait de l’expansion et contraction du aux changements dans la température de la terre durant la journée et à travers l’année. Graduellement la terre qui est devenue molle, est travaillée autour du pneu à travers de petites fentes et crevasses. Le sol bouge autour du pneu tandis que le pneu pousse contre le sol. Ceci continue jusqu’à ce qu’un jour, gé-néralement environs dix ans plus tard, le pneu revient à la surface. Essaie-le, tu verras!


M. Irwin, qui a écrit cet article en anglais insiste que ceci est vrai, quoiqu’il ne l’avait pas cru quand il l’a premièrement entendu. Cela ne lui semblait pas possible.

Bien des gens ont le même sentiment quand ils entendent dire que Christ est mort – et qu’ensuite il est revenu à la vie.

Mais c’est vrai!

Si Jésus était simplement mort, il ne serait pas différent d’un autre chef religieux quel-conque de l’histoire. Mais Jésus-Christ n’était pas simplement un autre chef religieux – Il est le Fils même de Dieu! Sa vie n’est pas terminée avec une mort sur la croix. Non! Trois jours plus tard, Jésus-Christ est sorti triomphant du tombeau – proclamant une fois pour toutes la victoire sur le péché, sur la mort, sur l’enfer – exactement tel qu’il l’avait promis! Aucun autre chef religieux ne peut prétendre cela - seulement Jésus!

Crois-le!

Dans son livre "Therefore Stand: Christian Apologetics" Wilbur M. Smith l’a résumé ainsi: "Si notre Seigneur a dit, fréquemment, avec beaucoup de détail bien définie, qu’après avoir monté à Jérusalem il serait mis à mort, mais que le troisième jour il res-susciterait et sortirait du tombeau, et que cette prédiction s’accomplit, alors il m’a tou-jours semblé que toute autre chose que notre Seigneur a dit doit aussi être vraie."

Et c’est ce que nous célébrons à Pâques! L’histoire de Pâques en est une d’espérance – pour toi et moi – non pas seulement le dimanche de Pâques, mais TOUS LES JOURS! Célébrer que Jésus-Christ est venu dans le monde et a vécu une vie parfaite, sans péché. Et qu’il a volontairement donné sa vie comme paiement pour tes péchés et les miens afin que nous puissions passer l’éternité avec Lui! Tel qu’il l’a promis!

Après la révolution française, un homme a décidé de commencer une nouvelle religion. Il y a travaillé mais n’y arrivait pas. Alors un jour il s’en est plaint à un membre du clergé. Et il lui a demandé : « Comment est-ce que je pourrais réussir à commencer une nouvelle religion? L’homme du clergé lui a dit : « Cela m’a l’air difficile, je ne saurais pas te conseiller. » Mais après, il s’est repris et il a dit : « J’aurais un conseil que tu pourrais es-sayer. Tu pourrais te faire crucifier, et ressusciter le troisième jour! »

Preuves de la Résurrection

par Josh McDowell

Pendant des siècles, bon nombre des philosophes les plus distingués du monde se sont attaqués au christianisme comme étant irrationnel, superstitieux et absurde. Plusieurs ont simplement choisi d’ignorer la question centrale de la résurrection. D’autres ont cherché à l’expliquer par le moyen de plusieurs théories. Mais on ne peut pas ignorer les preuves historiques.

Comment peut-on expliquer le tombeau vide? Est-ce que cela peut s’expliquer par une cause naturelle quelconque?

UNE QUESTION D’HISTOIRE

La résurrection de Jésus-Christ est soit une des arnaques des plus vicieuses, sans cœurs, méchantes, de tous les temps, ou c’est bel et bien le fait le plus remarquable de l’histoire.

Voici quelques faits importants concernant la résurrection: Jésus de Nazareth, un prophè-te juif qui prétendait être le Christ qui était prophétisé sans les Écritures Juives, a été arrê-té, jugé comme un criminel politique, et crucifié. Trois jours après sa mort et son enseve-lissement, quelques femmes sont allées à son tombeau et ont découvert que le corps avait disparu. Dans les semaines suivantes, ses disciples ont prétendu que Dieu l’avait ressusci-té des morts et qu’il leur était apparu plusieurs fois avant de monter au ciel.

À partir de cette fondation, le christianisme s’est répandu à travers l’empire romaine et a continue à exercer une énorme influence à travers les siècles.

DES TÉMOINS VIVANTS

Les récits de la résurrection que nous retrouvons dans le Nouveau Testament circulaient à travers l’Europe durant le vécu des hommes et des femmes qui vivaient au moment même de la résurrection. Ces gens auraient sûrement confirmé ou nié l’exactitude de ces récits.

Les écrivains des quatre évangiles avaient soit été des témoins, soit racontaient les récits des témoins oculaires des évènements mêmes. En présentant leurs arguments pour l’évangile (un mot qui veut dire “bonne nouvelle,” les apôtres ont fait appel (même en confrontant leurs adversaires les plus sévères) à la connaissance commune en ce qui concernait les faits de la résurrection.

F. F. Bruce, professeur de la critique biblique et de l’exégèse à l’Université de Manches-ter, dit concernant la valeur des documents néotestamentaires comme sources primaires: "S’il y aurait eu une tendance quelconque de s’éloigner des faits réels dans un aspect ma-tériel quelconque, la présence possible de témoins hostiles dans l’auditoire aurait servi de correctif."


PEUT-ON SE FIER AU NOUVEAU TESTAMENT?

Puisque le Nouveau Testament fournit la source historique primaire pour l’information concernant la résurrection, bien des critiques du 19ième siècle se sont attaqués à la fidélité de ces documents bibliques.

Rendu à la fin du 19ième siècle, pourtant, les découvertes archéologiques avaient confirmé l’exactitude des manuscrits du Nouveau Testament. Les découvertes des papyri plus an-ciens ont fait le pont entre le temps de Christ et les manuscrits existants d’une date ulté-rieure.

Ces trouvailles ont fait augmenter la confiance des érudits dans la fidélité de la Bible. William F. Albright, qui à son époque était l’archéologue biblique le plus important au monde, a dit: "Nous pouvons déjà affirmer qu’il n’existe plus aucune base solide pour dater un livre quelconque du Nouveau Testament plus tard que A.D. 80, ce qui fait deux générations entières avant la date entre 130 et 150 donné par les critiques plus radicaux du Nouveau Testament de nos jours."

Coïncidant avec les découvertes des papyri, une abondance d’autres manuscrits est venue à la lumière (plus de 24,000 copies des premiers manuscrits du Nouveau Testament que nous savons de nos jours sont en existence). L’historien Luc écrivait concernant des "preuves authentiques" concernant la résurrection. Sir William Ramsay, qui a passé 15 ans en essayant à miner l’autorité de Luc comme historien, et à réfuter la fidélité des do-cuments du Nouveau Testament, a finalement conclu: "Luc est un historien du premier rang . . . L’écrivain devrait être place à côté des plus grands historiens. "


ARRIÈRE-PLAN

Les témoins du Nouveau Testament étaient pleinement conscients de l’arrière-plan contre lequel la résurrection a eu lieu. Le corps de Jésus, en accord avec la coutume d’enterrement juif, était enveloppé dans un linceul. Environs 100 livres d’épices aromati-ques, mélangés ensemble pour former une substance gommeuse, ont été appliqués au lin-ge qui enveloppait son corps. Après que le corps avait été place dans un tombeau de ro-che solide, une pierre extrêmement grande a été roulée contre l’entrée du tombeau. Géné-ralement on roulait de grandes pierres qui pesaient environs deux tonnes (par le moyen des leviers) contre l’entrée d’un tombeau.

Une garde romaine composée de soldats strictement disciplines était placée pour garder le tombeau. Cette garde a placé sur le tombeau le seau romain, ce qui avait l’intention de "prévenir quelque effort que ce soit de vandaliser le sépulcre. Si quelqu’un essaierait de bouger la pierre de l’entrée du tombeau il aurait rompu le seau et ainsi encouru la colère de la loi romaine.

Mais trois jours plus tard le tombeau était vide. Ceux qui suivaient Jésus ont dit qu’il était ressuscité d’entre les morts. Ils ont dit qu’il leur était apparu durant une période de 40 jours, en se montrant à eux avec un bon nombre de « preuves infaillibles ». Paul l’apôtre raconte que Jésus est apparu à plus de 500 de ses disciples à la fois, la majorité desquels vivaient encore en ce moment, et qui pourraient confirmer ce qu’a écrit Paul. Tellement de précautions sécuritaires avaient été prises avec le procès, la crucifixion, l’ensevelissement, le sellage et la garde du tombeau de Christ que cela devient très diffi-cile pour les critiques à défendre leur position que Christ n’est pas ressuscité des morts.

Considérez les faits suivants:

FAIT #1: LE SEAU ROMAIN ROMPU

Comme nous l’avons dit, le premier fait évident était le fait de rompre le seau qui repré-sentait la puissance et l’autorité de l’Empire Romaine. Les conséquences de rompre ce seau étaient extrêmement sévères. Le FBI et le CIA de l’Empire Romaine étaient appelés en action pour trouver l’homme ou les hommes responsables de l’acte. S’ils étaient arrê-tés, cela signifiait l’exécution automatique par crucifixion à l’envers. Les gens crai-gnaient de rompre le seau. Les disciples de Jésus avaient fait preuves de lâcheté quand ils se sont cachés. Pierre, un de ces disciples, avait renié le Christ trois fois.

FAIT #2: LE TOMBEAU VIDE

Comme nous l’avons déjà dit, un autre fait évident après la résurrection était le tombeau vide. Les disciples de Christ ne sont pas partis à Athènes ou Rome pour annoncer que Christ était ressuscité des morts. Plutôt ils sont retournés directement à la ville de Jérusa-lem, où, si ce qu’ils annonçaient était faux, la fausseté aurait été évidente. Le tombeau vide était "trop notoire pour être nié." Paul Althaus affirme que la résurrection "n’aurait pas pu être maintenue à Jérusalem pour un seul jour, pour une seule heure, si le fait du tombeau vide n’avait pas été établi comme un fait pour tous ceux qui étaient concernés."

Les sources et traditions juives et romaines reconnaissent un tombeau vide. Ces sources s’étendent de Josèphe jusqu’à une compilation d’écrits juifs du cinquième siècle appelés le "Toledoth Jeshu." Dr. Paul Maier appelle ceci "preuves positives d’une source hostile, ce qui est le genre de preuve historique le plus fort. En autres mots, si une source admet un fait qui ne favorise définitivement pas la source, alors le fait est authentique. "

Gamaliel, qui était membre du tribunal juif, le Sanhédrin, a proposé l’idée que l’avance du mouvement chrétien pourrait être l’œuvre de Dieu; il n’aurait jamais suggéré une telle chose si le tombeau était encore occupé, ou si le Sanhédrin aurait su où se trouvait le corps de Jésus.

Paul Maier observe que " . . . si on pèse toutes les preuves avec soin et justice, selon les canons de la recherché historique, il est justifiable de conclure que le sépulcre de Joseph d’Arimathée, dans lequel Jésus a été enseveli, était réellement vide le matin de cette pre-mière Pâques chrétienne. Et aucune miette d’évidence n’a encore été découverte, dans les sources littéraires, en épigraphie, ou en archéologie qui pourrait démontrer le contraire de cette affirmation. "


FAIT #3: LA GRANDE PIERRE EST BOUGÉE

Ce dimanche matin là, la première chose qui a impressionné les gens qui s’approchaient du tombeau était la position peu usuelle de la Pierre d’une ou deux tonnes qui avaient été place à l’entrée. Tous les écrivains des Évangiles le mentionnent.


Ceux qui ont observé la pierre après la résurrection décrivent sa position comme étant roulé vers l’amont, non seulement éloignée de l’entrée du tombeau, mais éloignée de tout le sépulcre massif. C’était dans une telle position qu’elle semblait avoir été ramassé et transportée plus loin. Maintenant je vous demande, si les disciples auraient voulu venir, marcher autour des soldats qui dormaient, et ensuite rouler la pierre et voler le corps de Jésus, comment est-ce qu’ils auraient pu faire cela sans que les gardiens s’en aperçoivent?

FAIT #4: LA GARDE ROMAINE ABSENTE SANS PERMISSION

Les gardiens Romains ont fui. Ils ont abandonné le lieu de leur responsabilité. Comment est-ce que leur action peut s’expliquer, quand la discipline militaire romaine était si ex-ceptionnelle? Justin, dans Digest #49, mentionne toutes les offenses qui exigeaient la pei-ne de mort. La peur de la colère de leurs supérieurs et la possibilité de la mort voulait dire qu’ils portaient beaucoup d’attention aux plus petites détails de leur travail. Une des fa-çons qu’un gardien était mis à mort était de le déshabiller et le bruler vif dans un feu qui a été commence avec son linge. Si on ne pouvait pas dire lequel des soldats avait manqué à son devoir, on tirait au sort pour savoir lequel serait puni de mort pour le manquement de l’unité. Certainement l’unité entière ne se serait pas endormie ayant ce genre de menace qui planait sur leurs têtes. Le Dr. George Currie, un étudiant de la discipline militaire ro-maine, a écrit que la crainte d’être puni "a produit une attention sans faute au devoir, spé-cialement dans les gardes de nuit."

FAIT #5: LES APPARENCES DE JÉSUS CONFIRMÉES

Christ est apparu vivant à plusieurs occasions après les évènements bouleversants de Pâ-ques. Quand on étudie un évènement de l’histoire, il est important de savoir si assez de personnes qui ont été participants ou témoins oculaires à l’évènement étaient vivants quand l’évènement a été premièrement publié. Le fait de savoir cela nous aide évidem-ment à évaluer l’exactitude du rapport publié. Si le nombre de témoins oculaires est im-portant, l’évènement peut être considéré comme étant assez bien établi. Par exemple, si nous sommes tous témoins d’un meurtre, et par la suite le rapport policier était une fabri-cation de mensonges, nous comme témoins oculaires pourrions le réfuter.

PLUS DE 500 TÉMOINS

Plusieurs facteurs très importants sont souvent ignores quand on considère les apparences post-résurrection aux individus. Le premier, c’est le grand nombre de témoins qui ont vu Jésus après ce matin de résurrection. Un des premiers qui raconte les apparences de Christ après la résurrection, c’est Paul. L’apôtre fait appel à la connaissance que ses lec-teurs ont du fait que Christ avait été vu par plus de 500 personnes à la fois. Paul leur a rappelé que la majorité de ces gens-là vivaient encore et pouvaient être interrogés. Le Dr. Edwin M. Yamauchi, professeur associé de l’histoire à Université de Mimi à Oxford, Ohio, souligne: "Ce qui accorde une autorité spéciale à cette liste (de témoins) comme preuve historique, c’est la référence que la plupart de ces cinq cent personnes étaient en-core vivants. Paul dit, en effet, 'Si vous ne me croyez pas, vous pouvez leur demander.' Une telle affirmation dans une lettre qui est considérée universellement comme étant au-thentique, écrite en dedans de 30 ans après l’évènement est une preuve à peu près aussi forte qu’on pourrait espérer pour quelque chose qui a eu lieu il y a presque deux mil ans." Prenons ces plus de 500 témoins qui ont vu Jésus vivant après sa mort et son ensevelis-sement, et plaçons-les dans la salle du tribunal. Te rends-tu compte que si chacun de ces 500 personnes témoignait pour seulement six minutes, inclus l’examen par l’adversaire, vous auriez 50 heures de témoignage de première main? Ajoutez à cela les témoignages de tous les autres témoins oculaires, et vous auriez le procès le plus grand et le plus désé-quilibré de l’histoire.

TÉMOINS HOSTILES

Un autre facteur qui est cruciale pour interpréter les apparences de Christ est le fait qu’il est aussi apparu à ceux qui étaient hostiles ou non convaincus.

Constamment j’entends les gens dire que Jésus a été vivant après sa mort et ensevelisse-ment, seulement par ses amis et ses disciples. En utilisant cet argument ils cherchent à diminuer l’énorme impacte des nombreux récits des témoins oculaires. Mais ce genre de raisonnement est si pathétique qu’il ne mérite à peine être commenté. Aucun auteur ou individu renseigné verrait Saul de Tarse comme étant un disciple ou ami de Christ. Les faits démontrent exactement le contraire. Saul haïssait le Christ et persécutait ses disci-ples. Cela a été une expérience qui a bouleversé sa vie quand Christ lui est apparu. Quoi-qu’il n’était pas un disciple en ce moment-là, il est devenu plus tard l’apôtre Paul, un des plus grands témoins à la vérité de la résurrection.

L’argument que les apparences de Christ étaient seulement pour ses disciples est un ar-gument, en général, du silence, et des arguments du silence peuvent être dangereux. Il est aussi possible que tous ceux à qui Jésus est apparu sont devenus ses disciples. Personne qui connaît les faits ne peut dire que Jésus est apparu à seulement "un petit nombre insi-gnifiant."

Les chrétiens croient que Jésus a été ressuscité corporellement en temps et en espace par la puissance surnaturelle de Dieu. Les difficultés de croyance peuvent être grandes, mais les problèmes inhérents dans la non croyance présentent des difficultés encore plus gran-des.

Les théories qui sont avancées pour expliquer la résurrection par des “causes naturelles” sont faibles; elles aident plutôt à bâtir la confiance dans la véracité de la résurrection.

TROMPÉ DE TOMBEAU?

Une théorie propose par Kirsopp Lake suggère que les femmes qui ont annoncé que le corps manquait s’était rendu au mauvais tombeau par erreur. Si c’est le cas, alors les dis-ciples qui sont allé vérifier les affirmations des femmes ont du aussi se tromper de tom-beau. Nous pouvons être bien certains, toutefois, que les autorités juives, qui avaient de-mandé qu’une garde romaine soit place au tombeau pour empêcher le vol du corps de Jé-sus, ne se seraient pas trompés concernant le lieu du tombeau. Ni les gardiens romains non plus, puisqu’ils y étaient!

Si la question de la résurrection était seulement une erreur géographique, les autorités juives n’auraient pas tardé à produire le corps de tombeau correct, finissant pour toujours avec n’import quelle rumeur concernant une prétendue résurrection.



HALLUCINATIONS?

Un autre effort d’expliquer les prétentions concernant les apparences de Jésus est que ces apparences après la résurrection étaient soit des illusions, soit des hallucinations. Toute-fois ceci n’est pas appuyé par les principes psychologiques qui gouvernent l’apparence des hallucinations, et la théorie ne coïncide pas non plus avec la situation historique. En-core une fois, où était le corps, et pourquoi est-ce que personne ne l’a produit?



EST-CE QUE JÉSUS S’EST ÉVANOUI?

Une autre théorie, popularisée par Venturini il y a quelques siècles, est souvent cité de nos jours. C’est la théorie d’évanouissement, qui prétend que Jésus n’est pas mort à la croix; il s’est simplement évanoui à cause de l’épuisement et la perte de sang. Tous pen-saient qu’il était mort, mais plus tard il a été ranimé et ses disciples pensaient que c’était une résurrection. Le sceptique, David Friedrich Strauss—qui n’était certainement pas un croyant dans la résurrection—a donné le coup de grâce à la pensée que Jésus a été ranimé d’un évanouissement: "Il est impossible qu’une personne qui est sorti à moitié mort du sépulcre, qui s’est traîné, faible et malade, nécessitant des soins médicaux, des bandages, d’être fortifié, de l’indulgence, et qui a fini par succomber à ses souffrances, qu’il ait donné aux disciples l’impression qu’Il était le Conquérant sur la mort et le tombeau, le Prince de la Vie, une impression qui demeurerait comme fondement de leur future minis-tère. Une telle réanimation n’aurait qu’affaibli l’impression qu’Il leur avait fait dans sa vie et sa mort, et au plus aurait seulement pu donner une voix poétique à leur message, mais n’aurait jamais pu transformer leur tristesse en enthousiasme, élevant leur révérence à l’adoration."

LE CORPS DÉROBÉ?

Alors considérons la théorie que le corps a été dérobé par les disciples pendant que les gardiens dormaient. La dépression et la lâcheté des disciples fournissent un argument as-sez fort contre l’idée qu’ils auraient eu l’audace de faire face à un détachement de soldats au tombeau et qu’ils voleraient le corps. Ils n’étaient pas d’humeur pour essayer une telle chose.

La théorie que les autorités juives ou romaines auraient déménagé le corps de Christ n’est pas plus raisonnable que celle d’un vol de la part des disciples. Si les autorités avaient le corps dans leur possession ou s’ils savaient où c’était, alors, quand les disciples prê-chaient à Jérusalem, pourquoi n’ont-ils pas expliqué: "Attendez! Nous avons déménagé le corps, vous voyez; il n’est pas ressuscité du tombeau "?

Et si une telle réponse ne fonctionnait pas, pourquoi n’ont-ils pas simplement expliqué où était le corps de Jésus? Ils auraient même pu récupérer le corps, le mettre dans une char-rue, et le rouler à travers le centre de Jérusalem. Une telle action aurait détruit le christia-nisme, non pas dans son berceau, mais avant même d’y arriver!


Mais de nos jours, je crois qu’une des preuves les plus importantes de la résurrection est reliée à la preuve que Jésus lui-même a donné à Thomas : « Mets tes doigts dans mes mains et mes pieds, et mon côté. » Voulant dire, il a montré ses blessures; les signes de sa souffrance.

On peut en faire une application : Quand les gens voient nos souffrances, et spécialement la manière dans laquelle Jésus vit à travers nous au milieu de nos souffrances, cela sera peut-être plus convaincant en ce qui concerne la résurrection!

Galates 2 :20

« J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. »

J’ai commencé à croire en la résurrection de Jésus quand je l’ai vu vivre dans les chrétiens.