La Résurrection de Jésus
I Corinthiens 15:1-11
Crois-le!
(par Roy Irwin) [traduit]
Ce que je vais vous dire peut paraître impossible – mais il parait que c’est vrai! Un pneu enterré ne restera pas sous terre. C’est vrai! Si on ensevelit un pneu cinq pieds sous terre, sous des conditions normales, il retournera tout seul à la surface.
Veux-tu savoir pourquoi?
Un pneu est fait de caoutchouc, et il est très résiliant. Il pousse constamment contre la terre dans tous les sens. Le poids de la terre au-dessus du pneu est moindre que le pois de la terre en dessous. Puisqu’il y a moins de poids il y a aussi moins de résistance. Il est plus facile pour le pneu de bouger vers le haut que d’aller plus pas.
Le pneu fait de l’expansion et contraction du aux changements dans la température de la terre durant la journée et à travers l’année. Graduellement la terre qui est devenue molle, est travaillée autour du pneu à travers de petites fentes et crevasses. Le sol bouge autour du pneu tandis que le pneu pousse contre le sol. Ceci continue jusqu’à ce qu’un jour, gé-néralement environs dix ans plus tard, le pneu revient à la surface. Essaie-le, tu verras!
M. Irwin, qui a écrit cet article en anglais insiste que ceci est vrai, quoiqu’il ne l’avait pas cru quand il l’a premièrement entendu. Cela ne lui semblait pas possible.
Bien des gens ont le même sentiment quand ils entendent dire que Christ est mort – et qu’ensuite il est revenu à la vie.
Mais c’est vrai!
Si Jésus était simplement mort, il ne serait pas différent d’un autre chef religieux quel-conque de l’histoire. Mais Jésus-Christ n’était pas simplement un autre chef religieux – Il est le Fils même de Dieu! Sa vie n’est pas terminée avec une mort sur la croix. Non! Trois jours plus tard, Jésus-Christ est sorti triomphant du tombeau – proclamant une fois pour toutes la victoire sur le péché, sur la mort, sur l’enfer – exactement tel qu’il l’avait promis! Aucun autre chef religieux ne peut prétendre cela - seulement Jésus!
Crois-le!
Dans son livre "Therefore Stand: Christian Apologetics" Wilbur M. Smith l’a résumé ainsi: "Si notre Seigneur a dit, fréquemment, avec beaucoup de détail bien définie, qu’après avoir monté à Jérusalem il serait mis à mort, mais que le troisième jour il res-susciterait et sortirait du tombeau, et que cette prédiction s’accomplit, alors il m’a tou-jours semblé que toute autre chose que notre Seigneur a dit doit aussi être vraie."
Et c’est ce que nous célébrons à Pâques! L’histoire de Pâques en est une d’espérance – pour toi et moi – non pas seulement le dimanche de Pâques, mais TOUS LES JOURS! Célébrer que Jésus-Christ est venu dans le monde et a vécu une vie parfaite, sans péché. Et qu’il a volontairement donné sa vie comme paiement pour tes péchés et les miens afin que nous puissions passer l’éternité avec Lui! Tel qu’il l’a promis!
Après la révolution française, un homme a décidé de commencer une nouvelle religion. Il y a travaillé mais n’y arrivait pas. Alors un jour il s’en est plaint à un membre du clergé. Et il lui a demandé : « Comment est-ce que je pourrais réussir à commencer une nouvelle religion? L’homme du clergé lui a dit : « Cela m’a l’air difficile, je ne saurais pas te conseiller. » Mais après, il s’est repris et il a dit : « J’aurais un conseil que tu pourrais es-sayer. Tu pourrais te faire crucifier, et ressusciter le troisième jour! »
Preuves de la Résurrection
par Josh McDowell
Pendant des siècles, bon nombre des philosophes les plus distingués du monde se sont attaqués au christianisme comme étant irrationnel, superstitieux et absurde. Plusieurs ont simplement choisi d’ignorer la question centrale de la résurrection. D’autres ont cherché à l’expliquer par le moyen de plusieurs théories. Mais on ne peut pas ignorer les preuves historiques.
Comment peut-on expliquer le tombeau vide? Est-ce que cela peut s’expliquer par une cause naturelle quelconque?
UNE QUESTION D’HISTOIRE
La résurrection de Jésus-Christ est soit une des arnaques des plus vicieuses, sans cœurs, méchantes, de tous les temps, ou c’est bel et bien le fait le plus remarquable de l’histoire.
Voici quelques faits importants concernant la résurrection: Jésus de Nazareth, un prophè-te juif qui prétendait être le Christ qui était prophétisé sans les Écritures Juives, a été arrê-té, jugé comme un criminel politique, et crucifié. Trois jours après sa mort et son enseve-lissement, quelques femmes sont allées à son tombeau et ont découvert que le corps avait disparu. Dans les semaines suivantes, ses disciples ont prétendu que Dieu l’avait ressusci-té des morts et qu’il leur était apparu plusieurs fois avant de monter au ciel.
À partir de cette fondation, le christianisme s’est répandu à travers l’empire romaine et a continue à exercer une énorme influence à travers les siècles.
DES TÉMOINS VIVANTS
Les récits de la résurrection que nous retrouvons dans le Nouveau Testament circulaient à travers l’Europe durant le vécu des hommes et des femmes qui vivaient au moment même de la résurrection. Ces gens auraient sûrement confirmé ou nié l’exactitude de ces récits.
Les écrivains des quatre évangiles avaient soit été des témoins, soit racontaient les récits des témoins oculaires des évènements mêmes. En présentant leurs arguments pour l’évangile (un mot qui veut dire “bonne nouvelle,” les apôtres ont fait appel (même en confrontant leurs adversaires les plus sévères) à la connaissance commune en ce qui concernait les faits de la résurrection.
F. F. Bruce, professeur de la critique biblique et de l’exégèse à l’Université de Manches-ter, dit concernant la valeur des documents néotestamentaires comme sources primaires: "S’il y aurait eu une tendance quelconque de s’éloigner des faits réels dans un aspect ma-tériel quelconque, la présence possible de témoins hostiles dans l’auditoire aurait servi de correctif."
PEUT-ON SE FIER AU NOUVEAU TESTAMENT?
Puisque le Nouveau Testament fournit la source historique primaire pour l’information concernant la résurrection, bien des critiques du 19ième siècle se sont attaqués à la fidélité de ces documents bibliques.
Rendu à la fin du 19ième siècle, pourtant, les découvertes archéologiques avaient confirmé l’exactitude des manuscrits du Nouveau Testament. Les découvertes des papyri plus an-ciens ont fait le pont entre le temps de Christ et les manuscrits existants d’une date ulté-rieure.
Ces trouvailles ont fait augmenter la confiance des érudits dans la fidélité de la Bible. William F. Albright, qui à son époque était l’archéologue biblique le plus important au monde, a dit: "Nous pouvons déjà affirmer qu’il n’existe plus aucune base solide pour dater un livre quelconque du Nouveau Testament plus tard que A.D. 80, ce qui fait deux générations entières avant la date entre 130 et 150 donné par les critiques plus radicaux du Nouveau Testament de nos jours."
Coïncidant avec les découvertes des papyri, une abondance d’autres manuscrits est venue à la lumière (plus de 24,000 copies des premiers manuscrits du Nouveau Testament que nous savons de nos jours sont en existence). L’historien Luc écrivait concernant des "preuves authentiques" concernant la résurrection. Sir William Ramsay, qui a passé 15 ans en essayant à miner l’autorité de Luc comme historien, et à réfuter la fidélité des do-cuments du Nouveau Testament, a finalement conclu: "Luc est un historien du premier rang . . . L’écrivain devrait être place à côté des plus grands historiens. "
ARRIÈRE-PLAN
Les témoins du Nouveau Testament étaient pleinement conscients de l’arrière-plan contre lequel la résurrection a eu lieu. Le corps de Jésus, en accord avec la coutume d’enterrement juif, était enveloppé dans un linceul. Environs 100 livres d’épices aromati-ques, mélangés ensemble pour former une substance gommeuse, ont été appliqués au lin-ge qui enveloppait son corps. Après que le corps avait été place dans un tombeau de ro-che solide, une pierre extrêmement grande a été roulée contre l’entrée du tombeau. Géné-ralement on roulait de grandes pierres qui pesaient environs deux tonnes (par le moyen des leviers) contre l’entrée d’un tombeau.
Une garde romaine composée de soldats strictement disciplines était placée pour garder le tombeau. Cette garde a placé sur le tombeau le seau romain, ce qui avait l’intention de "prévenir quelque effort que ce soit de vandaliser le sépulcre. Si quelqu’un essaierait de bouger la pierre de l’entrée du tombeau il aurait rompu le seau et ainsi encouru la colère de la loi romaine.
Mais trois jours plus tard le tombeau était vide. Ceux qui suivaient Jésus ont dit qu’il était ressuscité d’entre les morts. Ils ont dit qu’il leur était apparu durant une période de 40 jours, en se montrant à eux avec un bon nombre de « preuves infaillibles ». Paul l’apôtre raconte que Jésus est apparu à plus de 500 de ses disciples à la fois, la majorité desquels vivaient encore en ce moment, et qui pourraient confirmer ce qu’a écrit Paul. Tellement de précautions sécuritaires avaient été prises avec le procès, la crucifixion, l’ensevelissement, le sellage et la garde du tombeau de Christ que cela devient très diffi-cile pour les critiques à défendre leur position que Christ n’est pas ressuscité des morts.
Considérez les faits suivants:
FAIT #1: LE SEAU ROMAIN ROMPU
Comme nous l’avons dit, le premier fait évident était le fait de rompre le seau qui repré-sentait la puissance et l’autorité de l’Empire Romaine. Les conséquences de rompre ce seau étaient extrêmement sévères. Le FBI et le CIA de l’Empire Romaine étaient appelés en action pour trouver l’homme ou les hommes responsables de l’acte. S’ils étaient arrê-tés, cela signifiait l’exécution automatique par crucifixion à l’envers. Les gens crai-gnaient de rompre le seau. Les disciples de Jésus avaient fait preuves de lâcheté quand ils se sont cachés. Pierre, un de ces disciples, avait renié le Christ trois fois.
FAIT #2: LE TOMBEAU VIDE
Comme nous l’avons déjà dit, un autre fait évident après la résurrection était le tombeau vide. Les disciples de Christ ne sont pas partis à Athènes ou Rome pour annoncer que Christ était ressuscité des morts. Plutôt ils sont retournés directement à la ville de Jérusa-lem, où, si ce qu’ils annonçaient était faux, la fausseté aurait été évidente. Le tombeau vide était "trop notoire pour être nié." Paul Althaus affirme que la résurrection "n’aurait pas pu être maintenue à Jérusalem pour un seul jour, pour une seule heure, si le fait du tombeau vide n’avait pas été établi comme un fait pour tous ceux qui étaient concernés."
Les sources et traditions juives et romaines reconnaissent un tombeau vide. Ces sources s’étendent de Josèphe jusqu’à une compilation d’écrits juifs du cinquième siècle appelés le "Toledoth Jeshu." Dr. Paul Maier appelle ceci "preuves positives d’une source hostile, ce qui est le genre de preuve historique le plus fort. En autres mots, si une source admet un fait qui ne favorise définitivement pas la source, alors le fait est authentique. "
Gamaliel, qui était membre du tribunal juif, le Sanhédrin, a proposé l’idée que l’avance du mouvement chrétien pourrait être l’œuvre de Dieu; il n’aurait jamais suggéré une telle chose si le tombeau était encore occupé, ou si le Sanhédrin aurait su où se trouvait le corps de Jésus.
Paul Maier observe que " . . . si on pèse toutes les preuves avec soin et justice, selon les canons de la recherché historique, il est justifiable de conclure que le sépulcre de Joseph d’Arimathée, dans lequel Jésus a été enseveli, était réellement vide le matin de cette pre-mière Pâques chrétienne. Et aucune miette d’évidence n’a encore été découverte, dans les sources littéraires, en épigraphie, ou en archéologie qui pourrait démontrer le contraire de cette affirmation. "
FAIT #3: LA GRANDE PIERRE EST BOUGÉE
Ce dimanche matin là, la première chose qui a impressionné les gens qui s’approchaient du tombeau était la position peu usuelle de la Pierre d’une ou deux tonnes qui avaient été place à l’entrée. Tous les écrivains des Évangiles le mentionnent.
Ceux qui ont observé la pierre après la résurrection décrivent sa position comme étant roulé vers l’amont, non seulement éloignée de l’entrée du tombeau, mais éloignée de tout le sépulcre massif. C’était dans une telle position qu’elle semblait avoir été ramassé et transportée plus loin. Maintenant je vous demande, si les disciples auraient voulu venir, marcher autour des soldats qui dormaient, et ensuite rouler la pierre et voler le corps de Jésus, comment est-ce qu’ils auraient pu faire cela sans que les gardiens s’en aperçoivent?
FAIT #4: LA GARDE ROMAINE ABSENTE SANS PERMISSION
Les gardiens Romains ont fui. Ils ont abandonné le lieu de leur responsabilité. Comment est-ce que leur action peut s’expliquer, quand la discipline militaire romaine était si ex-ceptionnelle? Justin, dans Digest #49, mentionne toutes les offenses qui exigeaient la pei-ne de mort. La peur de la colère de leurs supérieurs et la possibilité de la mort voulait dire qu’ils portaient beaucoup d’attention aux plus petites détails de leur travail. Une des fa-çons qu’un gardien était mis à mort était de le déshabiller et le bruler vif dans un feu qui a été commence avec son linge. Si on ne pouvait pas dire lequel des soldats avait manqué à son devoir, on tirait au sort pour savoir lequel serait puni de mort pour le manquement de l’unité. Certainement l’unité entière ne se serait pas endormie ayant ce genre de menace qui planait sur leurs têtes. Le Dr. George Currie, un étudiant de la discipline militaire ro-maine, a écrit que la crainte d’être puni "a produit une attention sans faute au devoir, spé-cialement dans les gardes de nuit."
FAIT #5: LES APPARENCES DE JÉSUS CONFIRMÉES
Christ est apparu vivant à plusieurs occasions après les évènements bouleversants de Pâ-ques. Quand on étudie un évènement de l’histoire, il est important de savoir si assez de personnes qui ont été participants ou témoins oculaires à l’évènement étaient vivants quand l’évènement a été premièrement publié. Le fait de savoir cela nous aide évidem-ment à évaluer l’exactitude du rapport publié. Si le nombre de témoins oculaires est im-portant, l’évènement peut être considéré comme étant assez bien établi. Par exemple, si nous sommes tous témoins d’un meurtre, et par la suite le rapport policier était une fabri-cation de mensonges, nous comme témoins oculaires pourrions le réfuter.
PLUS DE 500 TÉMOINS
Plusieurs facteurs très importants sont souvent ignores quand on considère les apparences post-résurrection aux individus. Le premier, c’est le grand nombre de témoins qui ont vu Jésus après ce matin de résurrection. Un des premiers qui raconte les apparences de Christ après la résurrection, c’est Paul. L’apôtre fait appel à la connaissance que ses lec-teurs ont du fait que Christ avait été vu par plus de 500 personnes à la fois. Paul leur a rappelé que la majorité de ces gens-là vivaient encore et pouvaient être interrogés. Le Dr. Edwin M. Yamauchi, professeur associé de l’histoire à Université de Mimi à Oxford, Ohio, souligne: "Ce qui accorde une autorité spéciale à cette liste (de témoins) comme preuve historique, c’est la référence que la plupart de ces cinq cent personnes étaient en-core vivants. Paul dit, en effet, 'Si vous ne me croyez pas, vous pouvez leur demander.' Une telle affirmation dans une lettre qui est considérée universellement comme étant au-thentique, écrite en dedans de 30 ans après l’évènement est une preuve à peu près aussi forte qu’on pourrait espérer pour quelque chose qui a eu lieu il y a presque deux mil ans." Prenons ces plus de 500 témoins qui ont vu Jésus vivant après sa mort et son ensevelis-sement, et plaçons-les dans la salle du tribunal. Te rends-tu compte que si chacun de ces 500 personnes témoignait pour seulement six minutes, inclus l’examen par l’adversaire, vous auriez 50 heures de témoignage de première main? Ajoutez à cela les témoignages de tous les autres témoins oculaires, et vous auriez le procès le plus grand et le plus désé-quilibré de l’histoire.
TÉMOINS HOSTILES
Un autre facteur qui est cruciale pour interpréter les apparences de Christ est le fait qu’il est aussi apparu à ceux qui étaient hostiles ou non convaincus.
Constamment j’entends les gens dire que Jésus a été vivant après sa mort et ensevelisse-ment, seulement par ses amis et ses disciples. En utilisant cet argument ils cherchent à diminuer l’énorme impacte des nombreux récits des témoins oculaires. Mais ce genre de raisonnement est si pathétique qu’il ne mérite à peine être commenté. Aucun auteur ou individu renseigné verrait Saul de Tarse comme étant un disciple ou ami de Christ. Les faits démontrent exactement le contraire. Saul haïssait le Christ et persécutait ses disci-ples. Cela a été une expérience qui a bouleversé sa vie quand Christ lui est apparu. Quoi-qu’il n’était pas un disciple en ce moment-là, il est devenu plus tard l’apôtre Paul, un des plus grands témoins à la vérité de la résurrection.
L’argument que les apparences de Christ étaient seulement pour ses disciples est un ar-gument, en général, du silence, et des arguments du silence peuvent être dangereux. Il est aussi possible que tous ceux à qui Jésus est apparu sont devenus ses disciples. Personne qui connaît les faits ne peut dire que Jésus est apparu à seulement "un petit nombre insi-gnifiant."
Les chrétiens croient que Jésus a été ressuscité corporellement en temps et en espace par la puissance surnaturelle de Dieu. Les difficultés de croyance peuvent être grandes, mais les problèmes inhérents dans la non croyance présentent des difficultés encore plus gran-des.
Les théories qui sont avancées pour expliquer la résurrection par des “causes naturelles” sont faibles; elles aident plutôt à bâtir la confiance dans la véracité de la résurrection.
TROMPÉ DE TOMBEAU?
Une théorie propose par Kirsopp Lake suggère que les femmes qui ont annoncé que le corps manquait s’était rendu au mauvais tombeau par erreur. Si c’est le cas, alors les dis-ciples qui sont allé vérifier les affirmations des femmes ont du aussi se tromper de tom-beau. Nous pouvons être bien certains, toutefois, que les autorités juives, qui avaient de-mandé qu’une garde romaine soit place au tombeau pour empêcher le vol du corps de Jé-sus, ne se seraient pas trompés concernant le lieu du tombeau. Ni les gardiens romains non plus, puisqu’ils y étaient!
Si la question de la résurrection était seulement une erreur géographique, les autorités juives n’auraient pas tardé à produire le corps de tombeau correct, finissant pour toujours avec n’import quelle rumeur concernant une prétendue résurrection.
HALLUCINATIONS?
Un autre effort d’expliquer les prétentions concernant les apparences de Jésus est que ces apparences après la résurrection étaient soit des illusions, soit des hallucinations. Toute-fois ceci n’est pas appuyé par les principes psychologiques qui gouvernent l’apparence des hallucinations, et la théorie ne coïncide pas non plus avec la situation historique. En-core une fois, où était le corps, et pourquoi est-ce que personne ne l’a produit?
EST-CE QUE JÉSUS S’EST ÉVANOUI?
Une autre théorie, popularisée par Venturini il y a quelques siècles, est souvent cité de nos jours. C’est la théorie d’évanouissement, qui prétend que Jésus n’est pas mort à la croix; il s’est simplement évanoui à cause de l’épuisement et la perte de sang. Tous pen-saient qu’il était mort, mais plus tard il a été ranimé et ses disciples pensaient que c’était une résurrection. Le sceptique, David Friedrich Strauss—qui n’était certainement pas un croyant dans la résurrection—a donné le coup de grâce à la pensée que Jésus a été ranimé d’un évanouissement: "Il est impossible qu’une personne qui est sorti à moitié mort du sépulcre, qui s’est traîné, faible et malade, nécessitant des soins médicaux, des bandages, d’être fortifié, de l’indulgence, et qui a fini par succomber à ses souffrances, qu’il ait donné aux disciples l’impression qu’Il était le Conquérant sur la mort et le tombeau, le Prince de la Vie, une impression qui demeurerait comme fondement de leur future minis-tère. Une telle réanimation n’aurait qu’affaibli l’impression qu’Il leur avait fait dans sa vie et sa mort, et au plus aurait seulement pu donner une voix poétique à leur message, mais n’aurait jamais pu transformer leur tristesse en enthousiasme, élevant leur révérence à l’adoration."
LE CORPS DÉROBÉ?
Alors considérons la théorie que le corps a été dérobé par les disciples pendant que les gardiens dormaient. La dépression et la lâcheté des disciples fournissent un argument as-sez fort contre l’idée qu’ils auraient eu l’audace de faire face à un détachement de soldats au tombeau et qu’ils voleraient le corps. Ils n’étaient pas d’humeur pour essayer une telle chose.
La théorie que les autorités juives ou romaines auraient déménagé le corps de Christ n’est pas plus raisonnable que celle d’un vol de la part des disciples. Si les autorités avaient le corps dans leur possession ou s’ils savaient où c’était, alors, quand les disciples prê-chaient à Jérusalem, pourquoi n’ont-ils pas expliqué: "Attendez! Nous avons déménagé le corps, vous voyez; il n’est pas ressuscité du tombeau "?
Et si une telle réponse ne fonctionnait pas, pourquoi n’ont-ils pas simplement expliqué où était le corps de Jésus? Ils auraient même pu récupérer le corps, le mettre dans une char-rue, et le rouler à travers le centre de Jérusalem. Une telle action aurait détruit le christia-nisme, non pas dans son berceau, mais avant même d’y arriver!
Mais de nos jours, je crois qu’une des preuves les plus importantes de la résurrection est reliée à la preuve que Jésus lui-même a donné à Thomas : « Mets tes doigts dans mes mains et mes pieds, et mon côté. » Voulant dire, il a montré ses blessures; les signes de sa souffrance.
On peut en faire une application : Quand les gens voient nos souffrances, et spécialement la manière dans laquelle Jésus vit à travers nous au milieu de nos souffrances, cela sera peut-être plus convaincant en ce qui concerne la résurrection!
Galates 2 :20
«
J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. »
J’ai commencé à croire en la résurrection de Jésus quand je l’ai vu vivre dans les chrétiens.