mardi 29 décembre 2009

Sermon sur Psaume 119:49-56

Ma Consolation dans ma Misère

Psaume 119:49-56



Vers la fin de l’année on est souvent porté à en faire le bilan : Quelles sont les bonnes choses qui se sont passées cette année? Quelles sont les mauvaises? Et certaines an-nées on peut être surpris de voir qu’il y a eu un bon nombre de choses très difficiles qui sont arrivées.

On dit qu’il y a une chose commune à tout être humain: c’est la misère, ou l’affliction. On est enfant d’Adam, nés pour la misère. Si tu es sans Dieu, “beaucoup de douleurs sont la part du méchant” (Ps. 32:10). Et si tu aimes Dieu, “le malheur atteint souvent le juste” (Psaume 34:20).
Nous sommes nés dans le trouble, et quand nous sommes nés pour la deuxième fois, si bien nous héritons beaucoup de bénédictions, nous héritons aussi d’un nouveau set de troubles! Nous entrons dans des épreuves et des conflits spirituels, ce qui nous donne une double portion de troubles, aussi bien qu’une double portion de bénédic-tions. David était un homme de Dieu, et il était souvent affligé. Il savait, pourtant, où il pouvait trouver du secours.

C’est ma consolation dans ma misère, car ta promesse me rend la vie” (Psaume 119:50).

I. Les croyants ont une consolation spéciale dans leur misère.
1. “Ceci” – différents des consolations des autres hommes (prendre de l’alcool, etc.)
2. “Ceci” – il sait qu’est-ce que c’est, il peut l’expliquer. Bien des croyants peu-vent la vivre mais ne savent pas la partager avec les autres.
3. “Ceci” – ce n’est pas loin, c’est à la main, présent. Ce n’est pas l’expérience du passé.
4. “Ceci” – le plaidoyer dans la prière, la promesse! V.48 “Souviens-toi de ta promesse”. C’est la meilleure base de la prière.
II. La consolation vient d’une source spéciale (différente).
1. C’est la Parole de Dieu, et non les amis! Voir le pèlerin dans la prison du Géant Désespoir.
2. C’est une consolation interne: “Ta Parole me rend la vie” v.50
3. Une fois vivifiés, nous sommes par la suite vivifiés dans la joie, le service, etc.
4. Quand Dieu veut accomplir une chose, il fait autre chose: pour consoler, il vi-vifie. Le médecin qui donne les vitamines au lieu de la boisson.
5. L’affliction t’a poussé à chercher la consolation dans la Parole de Dieu. C’était donc une bénédiction. Un beau chemin en velours pour aller au Ciel serait dangereux: on deviendrait plus intéressé au chemin qu’au ciel!
III. Il y a certaines misères (épreuves) du chrétien dans lesquelles cette consolation est excellente.
1. L’espérance remise v.49 (c’est difficile d’attendre!) – donc, les promesses.
2. Les railleries de la part des orgueilleux v. 51 – donc, on se confie en Dieu.
3. La présence constante des méchants – v.53. Aujourd’hui, cela nous pousse à crier à Dieu, et à aimer plus la sainteté en contraste.
4. Dans la maison où je suis un étranger v. 54 – pèlerin, la solitude, pas aimé ...
5. La nuit ... les ténèbres de l’expérience, tout est sombre v.55. Cela nous pousse à nous appuyer sur lui.

Tout au long de ce passage, nous voyons que notre consolation est la Parole de Dieu, apporté à nos cœurs par Dieu le Saint-Esprit qui nous vivifie. Ne cherche pas à fuir les troubles; ne t’inquiètes pas; ne t’attends pas à ce que ce monde t’apporte des roses sans épines; demande plutôt d’être vivifié, non par révélation, ni par excitation, mais par la Parole de Dieu. Ainsi tu vaincras le trouble.

lundi 21 décembre 2009

Un mot d'explication

Je viens d'ajouter deux messages ensemble ici. Celui du 13 décembre n'était qu'une brève méditation sur l'importance de la prière en commun, puisque dans l'après-midi nous avons eu notre célébration de la 35ième anniversaire de l'église (2ième étape) avec la présence d'un bon nombre de personnes de la ville, inclus la mairesse et deux des échevins.

Un message pour Noël

Le Don

Ésaïe 9:5
(Mathieu 1:18-25)

Une fois en France, dans le courrier des lecteurs d’un journal, une dame s’est élevée contre le gavage des oies. Elle trouvait cela barbare, alors que Noël est censé être la fête de l’amour chrétien. Je ne sais pas s’il devrait y avoir un lien entre l’amour chré-tien et le gavage des oies mais nous devons toutefois constater qu’il n’y a pas que les oies qui sont gavées. Nous, habitants d’un pays dit chrétien, nous sommes gavés de Noël… Dans les rues, les centres d’achat nous faisons notre magasinage au son de mélodies sucrées. Les rues sont illuminées par des guirlandes de lumières. Des Pères Noël pendent aux fenêtres. Des sapins illuminent le devant des maisons… et pourtant nous restons sur notre faim : où est l’amour chrétien?

Noël est la plus belle histoire d’amour. C’est le cadeau de Dieu à l’humanité

Mais quel est donc ce cadeau que Dieu a fait…

À Marie?
Quant à toi, tu auras le cœur comme transpercé par une épée. Luc 2.35

À Joseph?
Lève-toi, prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Tu y resteras jusqu’à ce que je te dise de revenir, car Hérode fera rechercher l’enfant pour le tuer. Mt. 2.13
Joseph a dû fuir son pays. Avec Marie ils devinrent des réfugiés, dans un pays dont ils ne parlaient probablement pas la langue.

Aux habitants de Bethlehem?
On entend à Rama une voix qui gémit et d’abondants sanglots amers: Rachel pleure ses fils et elle ne veut pas se laisser consoler car ses fils ne sont plus. Mt 2.18

Les choses ont-elles changés aujourd’hui?
Partout nous entendons parler de la paix, de la joie, et de l’amour de Noël. Pourtant les gens sont seuls. Les guerres se multiplient. La maladie, la mort, frappent nos bien-aimés… où nous-mêmes. Nous perdons notre emploi… Notre vie semble si loin de la guimauve qui nous est servi dans les émissions de TV. Alors il nous arrive de nous demander : Où est Dieu?

Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l’épreuve. N’en soyez pas surpris, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal. 1 Pi 4.12

Noël, célébration du don de Dieu? Oui!!! Mais un don qui s’est fait dans la souffran-ce : souffrance du Père, souffrance du Fils… La croix est plantée au centre de la crè-che. Pourtant ce don est rempli d’amour!!!

Souffrance aussi pour ceux qui ont reçu le don. Paul et Barnabas avertissaient les chrétiens : Ils fortifiaient les disciples et les encourageaient à demeurer fermes dans la foi. Car, leur disaient-ils, c’est au travers de beaucoup de souffrances qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. Ac 14.22

Être enfant de Dieu à Noël, ce n’est pas prêcher un message à l’eau de rose mais c’est partager la souffrance de ce monde en annonçant celui qui seul peut combler un cœur.

De quelle façon est-ce que la Parole de Dieu considère Noël? Il est intéressant que la naissance de Jésus ait été célébrée des siècles avant qu’il ne soit né! Le prophète Ésaïe l’a célébré :

“Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de paix.”

I. Nous devons apprécier la grandeur du don “Admirable, ... Dieu puissant” et “Dieu avec nous” (Mt. 1:23)
1. Grandeur de “Dieu avec nous”
2. Grandeur de l’éternité dans le temps
3. Grandeur d’un Dieu puissant prenant des limites humaines
4. Puissant pour sauver un pécher perdu
5. Admirable dans son salut (Ro. 11:33-36)
II. Nous devons apprécier la bonté du don “Dieu avec nous”
1. Il n’est pas sous une obligation
2. Il s’est donné purement pour notre bien
3. Il s’est donné parce qu’il a vu notre misère
4. Il a donné son Fils parce qu’Il nous a aimé (Jn 3:16)
5. Il nous a aimé quand nous étions encore en rébellion (Ro. 5:8)

Luc 2 :8- 20
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la naissance de Jésus a été premièrement annoncée à des ber-gers ? Ces bergers qui allaient en être les premiers témoins, et qui allaient en parler autour d’eux ?
Les bergers étaient parmi les plus pauvres du pays. Et si ces bergers guettaient les brebis de nuit, cela implique qu’ils avaient le shift le moins populaire – ils devaient être de la dernière classe des bergers même ! Ces bergers n’auraient pas eu une grande crédibilité auprès du peuple. Des gens bien ordinai-re !

« L’Éternel est mon berger » Ps. 23 :1
« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » Jn. 10

Jésus est venu pour être notre berger. En tant que berger il n’est pas venu pour nous dire de nous com-porter mieux. Il n’est même pas venu pour nous montrer comment nous comporter mieux. Il l’a certai-nement fait, en parole et en exemple, mais ce n’est pas pour cela qu’il est venu. Il est venu pour mou-rir.

Dans la crèche nous voyons déjà la croix. Il est né parfait, parce qu’Il était le Fils de Dieu. Il est né dans la pauvreté et allait bientôt subir les conséquences du rejet et de la méchanceté de l’homme, en devant fuir en Égypte avec Joseph et Marie. Il avait été annoncé à Marie dans le contexte d’une épée qui lui transpercerait l’âme.

Sa naissance, et tout ce qui a suivi dans sa vie, faisaient parti de son cheminement vers la croix.

Pourquoi est-ce qu’Il devrait aller à la croix ?

Parce que « Le Bon berger donne sa vie pour ses brebis ». (Jean 10 :11)

Appeler des hommes et femmes pécheurs ses brebis serait une contradiction de termes, à moins qu’une chose puisse être faite qui effacerait vraiment notre péché. Et c’est la croix qui l’a fait. Quand nous disons aujourd’hui « je mettrai une croix sur cela », nous voulons dire que nous l’effaçons.

Ce qui arrive, c’est que nous avons tous besoin d’un berger. Et chaque personne dans le monde s’est choisi un berger, qu’il s’en rende compte ou non. La différence, c’est que ce ne sont pas tous qui ont choisis un bon berger. Pour quelques-uns, leur berger c’est un politicien. Pour d’autres, c’est un artiste. Pour d’autres, c’est un personnage religieux. Pour d’autres encore, c’est une personne qu’ils connais-sent, près d’eux, qu’ils admirent beaucoup. Pour quelques-uns, leur berger c’est un personnage fictif d’un roman ou d’une bande dessinée. Et, malheureusement, pour quelques-uns, le berger c’est des choses. L’argent, une drogue, même. Alors dans toutes ces choses et tous ces personnages, il y a du bon et du mauvais. Il y a de bonnes personnes ; il y a des choses utiles ; mais aucun d’eux n’est digne d’être ton berger.

Qui as-tu choisi comme ton berger ?

Jésus a dit : Je suis le Bon Berger. Le Bon berger donne sa vie pour ses brebis. Et c’est justement ce que Jésus a fait pour toi, afin que tu puisses entrer dans une relation de famille avec Dieu. Il a payé le prix pour tout ce qui te sépare de Dieu ; toute ta culpabilité ; tout ce qui déplait au Père. Ne voudrais-tu pas avoir Jésus comme ton Berger, et entrer dans une relation de famille avec Dieu ?

Noël, c’est sensé être la saison pour renouer les relations familiales. N’est-ce pas que maintenant serait un moment idéal pour entrer en relation avec Dieu ? Il est peut-être déjà ton Père ; tu es peut-être son enfant par la foi, mais tu as négligé ta relation avec lui ; tout s’est refroidi. Ne voudrais-tu pas chercher à réparer cela maintenant ?
Ou peut-être que tu ne l’as jamais vraiment connu. Tu as cherché à te débrouiller seul, sans Lui. Mais Jésus veut être ton berger. Il veut t’avoir comme sa brebis. Pourquoi ne pas te tourner vers Lui mainte-nant, dans la prière, et lui dire que tu mets ta confiance en Lui ? Que tu veux qu’Il prenne charge de ta vie, que tu veux bénéficier du fait que comme bon Berger, il a donné sa vie pour toi ? Ainsi ce ne se-rait pas en vain. Et tu pourrais vivre en réalité la signification de Emmanuel : « Dieu avec nous »!

III. Nous devons apprécier le besoin du don (Mt. 1:21)
1. Un homme qui n’a pas de bottes doit sortir chaque jour dans la neige en sou-liers, et se mouille les pieds. Quelqu’un lui offre un cadeau de bottes dans une boîte, mais il refuse de la prendre et l’ouvrir. Alors il continue à se mouiller les pieds dans la neige!
2. Notre état pécheresse et incapable.
3. Notre besoin de salut.
4. Le besoin des autres du salut – en sommes-nous convaincus?
5. La provision pour ce besoin a été faite en Jésus.

Admirons la grandeur du don de Dieu en Jésus-Christ! Soyons reconnaissants pour la bonté de Dieu manifestée dans ce don! Et avant tout, reconnaissons notre besoin de ce don! Car sans Lui, nous sommes perdus.

Une méditation du 13 décembre

Le Rendez-Vous De La Prière

Pourquoi est-ce que les chrétiens prient? Ils parlent toujours de “miracles” en réponse à leurs prières, et pourtant ils disent que Dieu est souverain et Il fait exactement ce qu’il veut, ni plus ni moins. Donc, à quoi sert la prière?

Réponse:

Il est vrai que Dieu répond “non” à la prière, assez souvent dans la Bible – et aussi dans nos expériences de vie personnelle.
Nous ne recherchons pas des miracles, mais plutôt une relation avec Dieu.
Si je demande à Dieu qu’il m’obtienne un certain travail, et j’arrive à avoir ce travail, ce n’est pas un miracle, mais c’est une réponse positive à la prière.
Le fait d’obtenir un chèque inattendu pour $20 dans le courrier, c’est bien ordinaire. Le fait d’obtenir un chèque inattendu pour $20 dans le courrier immédiatement après que j’ai demandé exactement ce montant-là à Dieu, alors cela nous pointe vers un Dieu qui écoute et qui répond, n’est-ce pas? Et si ce genre de chose arrive avec fréquence, cela devient difficile de parler de simples coïncidences ou hasards.
Alors, en ce qui concerne la souveraineté de Dieu, et son plan pour la vie de chaque personne:
Tu as parfaitement raison, il a un plan pour nos vies. Mais nous ne sommes pas des robots. Par exemple, si un bébé tombe d’un quai dans le lac, et tu es debout à côté, sûrement si le plan de Dieu est que ce bébé vit, cela veut dire que tu sauteras dans le lac pour sortir le bébé de l’eau. Mais tu serais coupable si tu ne le faisais pas!
De la même manière, quand nous prions pour des choses, cela peut être la manière que Dieu choisit d’accomplir son plan. Jacques a dit: “Vous n’avez pas ce que vous désirez parce que vous ne demandez pas à Dieu. Ou bien, quand vous demandez, vous ne recevez pas parce que vous demandez avec de mauvais motifs: vous voulez que l’objet de vos demandes serve à votre propre plaisir” (Jacques 4:2-3, Le Semeur).
Donc, nous devons demander afin qu’il agisse. De la même façon que nous sauter dans le lac pour chercher le bébé, afin que Dieu accomplisse son but de sauver la vie du bébé.
Il n’y a pas de place pour un fatalisme oisif dans la souveraineté de Dieu.

"Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l'heure de la prière, c'était la neuvième heure" Acte 3.1.
Au-delà des prières personnelles que nous pouvons faire monter devant Dieu ou des prières dans les groupes de maison, la Bible montre que l'Église primitive avait des rendez-vous de prière précis, en commun et au temple. "Oh qu'il est bon et agréable d'être ensemble" (Psaume 133 :1), s'écriait le psalmiste en réalisant la grâce de Dieu qui coule sur ces temps bénis.

J'aimerais vous encourager à réaliser la puissance divine qui est accordée par Dieu lorsque son peuple désire s'unir. Dans Actes 2, remarquez qu'après leur persévérance en commun dans la prière, le feu du ciel est descendu. Certaines personnes pensent que l'onction amène l'unité alors que c'est l'unité qui amène l'onction. De manière régulière dans la Bible, lorsque le peuple s'unit, l'onction est accordée.
Nous sommes des pierres vivantes et lorsque nous sommes unis nous formons un édifice (I Pierre 2 :5). Cependant s'il manque des frères et sœurs alors il y a des trous dans l'édifice, ce qui laisse passer les courants d'air.

Avez-vous remarqué que lorsque nous sommes nombreux à la réunion de prière, nous avons plus de chaleur et de ferveur ? Á l'inverse, plus il manque de pierres vivantes, plus la froideur et la tristesse s'abattent sur les chrétiens.

Votre église a besoin de vous ! Vous désirez le succès de l'Église primitive mais comprenez que ce succès passe aussi par la prière en commun. Ne négligez pas l'heure de la prière !

mardi 8 décembre 2009

Sermon sur Matthieu 25:31-46

Comment traitons-nous Jésus?

Matthieu 25:31-46


Les êtres humains, nous avons bien de différentes manières de manifester notre amour les uns pour les autres. Dans le temps des Puritains aux États Unis, un prétendant apportait un miroir à la maison de sa bien-aimée, et la laissait sur une table, la partie qui réflétait vers le haut. Si la jeune fille le laissait dans cette position, alors tout allait bien; si elle le mettait dans l'autre sens, alors il saviat qu'il avait été rejeté. De nos jours, un jeune homme présente des bonbons, des bijoux, des livres, des fleurs à celle qui est l'objet de son affection. Le fait de donner montre son profond intérêt. Donner, semble est une des manières les plus populaires à démontrer l'amour en général. Mais nous avons une question plus vitale. Puisque Dieu est le propiétaire de "toutes les bêtes des montagnes par milliers" (Psaume 50:10), qu'il n'a jamais soif ou faim, et n'a pas besoin de rien, comment est-ce que le chrétien peut lui montrer de l'amour? Le Seigneur reconnaît cette difrficulté. Donc, en plus d'une attitude de foi, d'adoration et de consécration, on apprend que la meilleur manière de démontrer notre appréciation pour sa grâce, c'est la manière dont nous traitons ses enfants! Si nous donnons à manger à ceux qui ont faim, si nous habillons les pauvres, et démontrons de la compassion pour les autres, nous manifestons ainsi notre amour pour Lui. Si nous négligeons les actions miséricoridueses "à l'un de ces plus petits de mes frères," et ne démontrons pas un intérêt pour les aider, Dieu considère cela une insulte à sa sainte personne! Non, nous ne sommes pas sauvés par les bonnes oeuvres, mais si nous n'avons pas des bonnes oeuvres, nous pouvons bien nous poser des questions si nous sommes réellemeny en route pour le ciel, car de telles actions sont les preuves extérieures de la réalité de notre relation avec le Seigneur.
(traduit de H.G Bosch, Daily Bread, 22 juillet, 1972).

I. Nous serons jugés par ce que nous faisons pour les malheureux.
1. Nous préoccuper pour leurs besoins physiques (faim et soif - v.35)
2. Accueuillir ceux qui ne sont pas acceptés (j'étais étranger -v. 35)
3. Aider les gens dans leur dignité (j'étais nu et vous m'avez vêtu v.36)
4. Démontrer de la grâce envers ceux qui ont mal agi - ou qui en sont accusés (j'étais en prison et vous êtes venus vers moi v. 37)
5. Nous répondrons devant le Tribunal de Christ pour nos actions envers ces gens. "C'est pourquoi aussi nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps." (II Corinthiens 5:9-10).

II. La manière dont nous traitons les malheureux démontre si nous nés de nouveau.
1. Selon Matthieu 7:23 il y a des gens qui seront étonnés à entendre le Seigneur dire: Je vous n'ai jamais connus!".
2. Cela explique la différence qu'il fait entre les "brebis" et les "boucs" v.32-33. Les uns prennent possession du royaume qui leur a été préparé dès la fondation du monde; les autres sont rejetés, envoyés au feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.
3. En autres mots Jésus considère que si tu ne démontres pas ces caractéristiques de miséricorde, c'est que tu n'es pas né de nouveau!

III. La manière que nous les traitons démontre la réalité de notre amour pour Jésus.
1. D'après Matthieu 25:40 et 45, ce que nous faisons ou ne fai sons pas pour "un de ces plus petits", "c'est à moi que vous les avez faites" et "c'est à moi que vous ne les avez pas faites."
2. Le Roi Abdulla, roi de Jordanie depuis 1999, a l’habitude de se déguiser et d’aller dans les places publiques. Son but c’est de parler avec les gens ordinaires et ap-prendre qu’est-ce qu’ils pensent, et aussi de vérifier les fonctionnaires du service civil pour savoir comment ils traitent ses sujets. Il a visité des hôpitaux et des bu-reaux du gouvernement pour apprendre quel genre de service ils rendent.
Le roi a eu cette idée quand il était à New York. Il ne pouvait pas sortir de son hôtel sans qu’une foule vienne sur lui, alors il sortait déguisé. Cela a fonctionné, alors il a essayé cela chez lui. Il parait que depuis il a commencé cette pratique, les fonction-naires et les employés des hôpitaux ont commencé à traiter tout le monde comme des rois!
3. Quand Jésus viendra comme Roi, il jugera les nations Matthieu 25 :31-36). Il a dit que la base pour ce jugement sera comment les gens l’ont traité quand Il avait faim, quand il avait soif, quand il était un étranger, quand il était nu, quand il était malade, ou emprisonné. Ceux qui seront en train d’être jugés lui demanderont quand est-ce qu’ils l’ont vu dans ces situations, et Jésus leur dira : « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un des plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez faites. » (Mt. 25 :40). (traduit de David C. Egner, Daily Bread, 22 février, 2001)
4. Pouvez-vous vus imaginer refuser de donner à manger ou à boire à Jésus?
5. Pouvez-vous vous imaginer ne pas accueillir Jésus? Ce serait impensable!
6. Donc, si tu aimes Jésus, tu aimes les gens en difficulté. Si tu ne les aimes pas et si tu ne te préoccupes pas pour eux, c’est que tu n’aimes pas «jésus. C’est aussi simple que ça!

Alors, de quelle façon aimons-nous Jésus? Si un extraterrestre venait et savait seulement ce texte de l’Évangile, est-ce qu’il croirait que tu aimes Jésus?


« Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un des plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez faites. » (Mt. 25 :40).

mardi 1 décembre 2009

Sermon sur Matthieu 25:13-20

RESPONSABILITÉ POUR

LES DONS ET LES TALENTS

MATTHIEU 25:13-30

Parabole des talents

Explic: Ici le mot "talents" signifie une grande quantité d’argent. N’empêche, il s’applique à tout ce que le Seigneur met entre nos mains, avec lequel nous pouvons le servir. Ceci inclut, évidemment, nos dons et nos talents.

Nous n’entrerons pas, à ce point-ci, dans une discussion sur la différence entre les dons spirituels et les talents. Notre but est plutôt d’examiner notre responsabilité face à ces choses.

Nous n’étudierons pas non plus la question de si certains dons auraient disparus avec les apôtres ou non. Cela n’appartient pas à notre sujet aujourd’hui.

Avant de commencer il y a certaines chose que nous devons avoir claires:

¨ Chaque croyant a au moins un don.
¨ Chacun peut faire quelque chose pour servir le Seigneur.
¨ Tout ce que tu es capable de faire peut être mis au service du Seigneur.
¨ Tout ce que tu es capable de faire peut servir aussi le diable, le monde, et le "moi" (la chair).
¨ Nous avons tous à répondre au défi que Josué a fait dans Josué 24:15 "choisissez aujourd’hui qui vous servirez".

I. IL EST IMPORTANT DE SAVOIR QUE TU AS UN DON
1. Un jeune couple de nouveaux mariés est allé en Suisse pour y passer trois tours dans un hôtel de luxe. La première nuit ils étaient fatigués, et au lieu de manger dans une place moins cher, ils ont soupé dans la salle à manger de l’hôtel. Ils ont demandé au serveur de charger le souper à leur chambre. Par la suite, parce qu’ils devaient faire attention à leur budget, ils sont sortis manger là où ils pouvaient, dans des places qui n’étaient pas trop chers. À la fin des trois tours, en examinant leur facture, ils ont remarqué que le souper de la première soirée n’était pas inclus. Quand ils l’ont mentionné au responsable, ils ont appris que les trois repas par jour étaient inclus avec leur chambre! Bien des croyants sont comme ça. Ils sont sauvés par la grâce de Dieu mais ils ne se rendent pas qu’ils ont aussi des dons de l’Esprit qu’ils peuvent exercer.
2. Romains 12, 1 Co. 12, et 1 P. 4:10 nous confirment que nous avons tous au moins un don.
3. "Je rend à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus-Christ. Car en lui vous avez été comblées de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance, le témoignage de Christ ayant été solidement établi parmi vous, de sorte qu’il ne vous manque aucun don, dans l’attente de la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. "
a. Il ne nous manque rien! Nous avons tous les dons suffisants pour faire ce que Dieu veut que nous fassions. La seule question qui nous reste à nous poser est si nous sommes prêts à servir.
b. Il n’est pas nécessaire que nous soyons toujours en train de demander des dons au Seigneur.
4. Est-ce que tu te rends compte que tu as un don? Es-tu prêt à croire ce que la Bible te dit, que tu as un don? Cela ne serait pas de l’humilité de ta part de nier que tu as un don. Ça serait plutôt le comble de l’orgueil, prétendant que tu sais plus que Dieu, parce qu’il dit que tu as au moins un don.
5. Donc, il ne s’agit pas de savoir si tu as un don, mais plutôt comment tu vas utiliser le don que Dieu t’a confié.

II. IL EST IMPORTANT DE SAVOIR QUELS SONT TES DONS.
1. C’est clair que si tu as un don, et si tu veux l’utiliser selon la volonté du vrai Propriétaire de ton don, il est important de savoir quel est ton don.
2. Comment peux-tu savoir quels sont tes dons?
a. La Bible nous dit quelque chose à ce sujet. Elle mentionne quelques dons "naturels" et quelques dons "surnaturels" (quoique les deux viennent de Dieu et sont donc surnaturels).
b. Ils sont tous des dons de Dieu et doivent être contrôlés par l’Esprit de Dieu. Ils ne sont pas pour nous rendre plus importants, mais pour édifier le corps de Christ. Mais, comment reconnaître ton don spirituel? Tu dois chercher à servir Dieu avec ce que tu penses que tu peux faire et pendant que tu fais cela le don que Dieu t’aura donné se manifestera d’une manière ou d’une autre.
c. Dans 2 Ti. 1:6 et 1 Ti. 4:14 nous voyons deux choses importantes au sujet des dons. "Je t’exhorte à ranimer la flamme du don de Dieu que tu as reçu" signifie que tu dois l’exercer et le développer." (Il est évident aussi que Timothée savait quel était son don). "avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens " implique que l’église a reconnu le don de Timothée. Ton église reconnaîtra tes dons dans la mesure que tu continues à servir le Seigneur. Quelquefois les dons de certains croyants sont reconnus par les autres avant même qu’ils les reconnaissent eux-mêmes".
3. Ton don peut avoir à faire avec l’enseignement, l’évangélisation, le leadership, la présidence des réunions, l’administration, le service, encourager les autres, la provision de fonds, aider les malheureux. Ces dons peuvent se manifester dans le pastorat, le leadership dans l’église ou dans l’association, l’évangélisation des voisins, enseigner l’école du dimanche, l’hospitalité, participer dans une mission humanitaire, amener un sans-abri à la maison, passer du temps avec un toxicomane, etc.
4. Bien des personnes ne découvrent pas leurs dons parce qu’ils ne sont pas prêts à enseigner une classe d’école du dimanche, ou sortir pour évangéliser, ou faire des ménages, etc.
5. Es-tu prêt à faire n’importe quoi pour le Seigneur? Es-tu prêt à aider à organiser la salle pour la célébration du dimanche, garder les petits dans la pouponnière, etc.? Quoi que ce soit que le Seigneur te demande de faire, "rendez-vous, par amour, serviteurs les uns des autres" (Ga. 5:13) et "tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour des hommes" (Col. 3:23).
6. En autres mots, il s’agit de reconnaître encore une fois que Christ est Seigneur.

III. IL EST IMPORTANT D’EXERCER TES DONS POUR LE BIEN DES AUTRES.
1. Dieu t’a donné des dons afin que tu serves le peuple de Dieu 1 Co. 14:12. Ces dons ne sont pas pour que tu te serves toi-même, ou pour t’agrandir toi-même.
a. As-tu un talent musical? Si tu l’utilises pour toi-même, pour ta gloire, tu es en train de voler ce qui appartient à Dieu. Tu le voles autant que si quelqu’un saisissait l’offrande de l’église pour s’acheter quelque chose. La musique peut servir pour encourager le peuple de Dieu; elle peut servir pour attirer l’attention des gens à l’évangile; elle peut servir pour communiquer un message aux gens (le Seigneur m’a sauvé à travers la musique); elle peut servir pour tranquilliser les esprits tourmentés (David et Saul), et elle peut servir pour accompagner et encourager l’adoration.
b. As-tu la parole facile? Est-ce que tu l’utilises d’une manière positive? Tu peux l’utiliser pour que les gens se sentent mal. Tu peux les décourager, peux causer des divisions entre frères avec ton talent. Il y a des gens qui ont toujours la bonne parole dans la bouche pour écraser quelqu’un. Une expression drôle, amère, dévastatrice, vient à l’esprit sans même y penser. Mais tu peux aussi encourager les frères, et parler du Sauveur à ceux qui ne le connaissent pas.
c. Es-tu habile avec les numéros? Avec l’argent? Tu peux utiliser cela pour être Séraphin, pour t’enrichir. Tu peux aussi arnaquer des gens. De la même manière tu peux utiliser cette habilité pour sauver ton argent et être capable de donner avec libéralité à l’œuvre de Dieu, ou pour aider l’église à bien administrer son argent.
2. C’est un commandement dans la Bible, et non une simple option pour le croyant, d’utiliser ton don pour le bien des autres. "Comme des bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu" 1 P. 4:10
3. Es-tu en train d’obéir au Seigneur en ce qui concerne tes dons? Ou es-tu plutôt en train d’obéir à ton égoïsme, pour satisfaire ta chaire, ton « moi »? (Cela peut être le cas, même quand c’est apparemment dans le service de l’église!)

IV. IL EST IMPORTANT DE CHOISIR UN MINISTÈRE APPROPRIÉ.
1. (Romains 12:3-8)
2. Chaque croyant devrait reconnaître ses talents particuliers, et s’appliquer à les utiliser.
a. Quand j’ai joué au football, j’avais la position de « garde » (un peu comme garde-corps!). Ma première responsabilité était d’empêcher les joueurs de l’équipe contraire de traverser la ligne et s’approcher de notre quart arrière. Imaginez si à la place j’aurais insisté à courir en avant en demandant qu’on me passe la balle parce que je voulais faire une touchée. Je n’étais pas un bon coureur, et j’étais encore pire pour attraper le ballon. Si j’aurais cherché à faire ce que je n’étais pas équipé pour faire, j’aurais permis aux adversaires à s’attaquer au quart arrière. N’est-ce pas que je faisais beaucoup mieux de faire de mon mieux d’accomplir la tâche pour laquelle j’étais plus équipé, en plus, qui m’avait été assignée? C’est comme cela dans la famille de Dieu. Il est important que chacun de nous trouve son don et qu’il l’exerce selon les possibilités qu’il a.
3. Il y a bien des possibilités de ministère devant toi. Tu dois découvrir quelle est la volonté du Seigneur, et le faire.
4. Une chose est claire : c’est que le ministère que le Seigneur a pour toi, normalement, sera en accord avec les dons que tu as.
5. Une autre manière de choisir ton ministère, c’est de te rappeler que tu fais parti d’une équipe. Une équipe qui s’appelle "église". Tu ne peux pas prendre la décision tout seul. Toute l’équipe a quelque chose à dire dans l’affaire, spécialement les leaders reconnus dans l’équipe. Donc, tu ne peux pas imposer ton don ou ton ministère.

V. IL EST IMPORTANT DE T’EFFORCER DANS LE MINISTÈRE QUE TU FAIS.
1. Dans Romains 12:4-8, nous retrouvons une liste de dons et ministères, mais l’emphase n’est pas placée autant dans l’identification des dons mais plutôt dans la manière de les exercer. Il s’agit de s’appliquer à exercer les dons dans l’église pour le bien de tous.
2. Si quelqu’un cherchait à détruire l’œuvre de Dieu, tu le condamnerais. De la même manière, tu devrais te condamner toi-même si tu ne t’appliques pas à le servir de tout ton cœur avec le don qu’il t’a donné. (Proverbes 18:9)
3. Quelquefois les croyants peuvent se demander pourquoi une certaine église est en train de disparaître peu à peu. Il y a bien des raisons possibles, mais dans certains cas cela peut être à cause de la paresse de ses membres. (Ecclésiaste 10:18)
4. Le Seigneur Jésus condamne sévèrement le manque de zèle pour lui (vv.25-30) (Apocalypse 3:15-16).
5. Serait-ce un aspect de ta vie dans laquelle tu as besoin de te repentir?

Répétons ce que nous avons dit au début de cette étude:

¨ Chaque croyant a au moins un don.
¨ Chaque croyant peut faire quelque chose pour servir le Seigneur.
¨ Tout ce que tu es capable de faire peut être mis au service du Seigneur.
¨ Tout ce que tu es capable de faire peut aussi servir le diable, le monde, et le "moi" (la chair).
¨ Nous avons tous à répondre au défi que Josué a fait en Josué 24:15 "choisissez aujourd’hui qui vous servirez".

Qu’est-ce que tu es en train de faire avec les dons que le Seigneur t’a donnés? Oses-tu les cacher comme le serviteur méchant et négligent que le Seigneur a rejeté? Ou, est-ce que tu dédieras plutôt tes dons, par la foi, à celui qui désire et qui mérite, le meilleur de ton service?

dimanche 29 novembre 2009

Sermon sur Matthieu 25:1-13

LES DIX VIERGES

MATTHIEU 25:1-13



Dans cette histoire il y a cinq vierges sages, et cinq vierges insensées. Toutes étaient invitées aux noces; et on dirait que toutes étaient dans l’attente. Les cinq vierges insensées se comparent à Matthieu 7:21. Les cinq prudentes sont décrites en Éphésiens 1:13 "scellés du Saint-Esprit qui avait été promis " et Éphésiens 4:30.

Dans les divers paraboles de Matthieu, le Royaume des Cieux fait allusion quelquefois au Roi, quelquefois à ses serviteurs, quelquefois à ses sujets, quelquefois aux circonstances, aux invités, et à son étendu.

Matthieu 25:1-13 a un aspect présent, mais aussi un aspect futur, comme nous voyons dans l’expression "sera semblable", ce qui est la première fois que le temps futur est utilisé, au lieu de "est semblable".

Une « insensée » indique toujours une personne perdue, sans Dieu.

Dans le v. 9, sans huile pour donner: Nous ne pouvons pas donner notre salut, ni notre vie spirituelle non plus, à une autre personne. Ça ne se transmet pas comme ça. "Allez... chez ceux qui en vendent" v. 9 Ésaïe 55:1 – en autant que ce ne soit pas trop tard! L’époux est déjà à la porte! Dans le v. 12, nous voyons que le temps de grâce achèvera. "Je ne vous connaît pas". Voir Matthieu 7:23 "Je ne vous ai jamais connu".

I. Deux sortes de personnes
1. Insensées: Ps. 53:1; Mt. 23:17; Pr. 17:10, 25.
2. Sages: Pr. 1:7; 2:5, 6.
3. Tous sont invités.

II. Deux sortes de provision
1. Jean 4:13-14 (Deux sortes d’eau)
2. Jean 7:37-39 (L’aspect durable d’une sorte)
3. Éph. 1:13 (Scellé par l’Esprit = l’huile symbolise l’Esprit)
4. v.9 Il n’y a pas d’huile pour ceux qui ont seulement quelque chose de périssable ou temporaire "Allez… à ceux qui en vendent" (És. 55:1)
5. Si ce que tu as n’est pas durable, alors le temps de grâce terminera.
6. Quelle sorte de provision as-tu reçue? Quelque chose de périssable, temporaire, ou quelque chose de permanent?

III. Deux sortes de jugement futur
1. Mt. 7:21 "Je ne vous ai jamais connu"
2. Éph. 4:30 "scellés pour le jour de la rédemption"
3. Quel sera ton jugement à la fin?

Il y a deux sortes de personnes. Il ne s’agit pas nécessairement des gens en deux parties de nombre égal: voir la parabole des quatre terres: seulement une des quatre représente les personnes qui sont sauvées. Ceux qui sont insensés le sont par leur propre faute. Ils ne sont pas malchanceux. C’est parce qu’ils sont foncièrement indifférents quant à leur destin éternel

samedi 21 novembre 2009

Sermon sur MATTHIEU 24:42-51

LA FIDÉLITÉ

ET LA VENUE DU SEIGNEUR

(Ga 5:22)

MATTHIEU 24:42-51

Dans le texte de Galates 5:22 sur le fruit de l’Esprit, le mot "foi" peut également signifier "fidélité". Il ne s’agit pas ici de la foi que sauve, puisque c’est le fruit de l’Esprit. Il s’agit de ce qui est produit dans la vie d’un chrétien. En plus, elle se trouve dans une liste de vertus qui expriment une vie chrétienne: comment vivre avec d’autres dans ce monde. Donc, la traduction "fidélité", ici, se justifie très bien. Le croyant doit être fidèle au Seigneur dans chaque aspect de sa vie pour les raisons que nous voyons dans Matthieu 24:42-51 :

I. Parce qu’on ne sait pas le temps de la fin v. 42-44
1) C’est comme savoir qu’on va avoir un examen d’histoire à l’école, mais on ne sait pas quand : ce sera un examen surprise. ON SE PRÉPARE!
2) La venue du Seigneur est presque 2000 ans plus proche que quand ça été premièrement annoncée. Faites attention aux gens qui cherchent à prédire les temps! (Actes. 1:7-8) C’est AUJOURD’HUI qui compte pour être fidèle.
3) Tu ne peux pas compter sur être fidèle plus tard.
4) Même si la venue du Seigneur n’est pas tout de suite, il y a:
i Ton décès (Tu n’as aucune idée de combien de temps qu’il te reste pour être fidèle. Mon expérience dans le cimetière, calculant les âges des gens).
ii La fin de l’opportunité de faire ce que tu as à faire
5) Ne lâchons pas, ne négligeons pas d’être fidèles MAINTENANT.

II. Parce que nous avons une responsabilité v.45
1) On nous a donné quelque chose à faire: faisons-le.
2) Dans le sport, tout dépend d’une discipline physique fidèle. (Un entraîneur d’athlétisme m’a expliqué qu’on faisait courir tous les participants de tout évènement, de longues distance « cross-country », pour qu’ils puissent être capables de bien faire les autres activités) 1 Co. 9:24-27
3) C’est une responsabilité personnelle (Jn. 21:22) « Que t’importe? Toi, suis-moi ».
i Une chose qui décourage beaucoup, c’est de voir que les autres ne sont pas fidèles: ("Alors cela ne vaut pas la peine que moi je sois fidèle non plus!" on pense.)
ii Mais ce qui est important dans notre relation avec le Seigneur, ce n’est pas la fidélité des autres, mais la nôtre. Son appel que j’ai reçu de lui est exclusif et impératif. Ma responsabilité est d’accomplir le rôle qu’il a choisi pour moi.
4) Beaucoup dépend de notre fidélité “établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ”v. 45) D’autres ont besoin, donc, que nous soyons fidèles.
i Le jeune sergent à "Heartbreak Hill", une des pires batailles de la guerre de Corée. Quand les hostilités avaient diminuées, un groupe est allé recueillir les blessés et les morts. Ils ont trouvé un sergent en train de mourir. Ses mains étaient paralysées. Ce qui les a étonné c’est que le sergent avait, serré entre ses dents, les deux extrémités cassés d’un fil de télégraphe, ce qui avait permis de maintenir la communication. Dans un moment où la plupart auraient été bien plus préoccupés pour leurs propres blessures, lui était seulement intéressé à ce que les communications vitales puissent continuer, assurant la victoire pour son armée. Il a été littéralement "fidèle jusqu’à la mort".
ii Il y a des croyants qui ont besoin d’encouragement. Es-tu fidèle envers eux?
iii Des âmes perdues qui ont besoin d’entendre l’évangile. Es-tu fidèle envers eux?
iv Il y a des âmes perdues qui ont besoin de voir si le vrai christianisme fonctionne. Es-tu fidèle dans ton vécu?
5) Fidèles dans les "petites choses" Luc 19:17.
i Histoire d’une femme qui remplissait une boîte pour envoyer à des missionnaires en Inde. Un enfant est venu à sa porte avec une cent noir. La dame l’a utilisé pour acheter un feuillet évangélique et l’a mis dans la boîte. Éventuellement le feuillet est venu aux mains d’un chef de tribu au Burma, et Dieu l’a utilisé pour que cet homme mette sa foi dans le Seigneur. Celui-ci a parlé de sa foi et de sa nouvelle joie à ses amis. Beaucoup ont cru et ont abandonné leurs idoles. Une église a commencé et 1500 personnes ont été converties. Tout cela, et sûrement beaucoup plus, comme résultat d’un cent noir qu’un enfant avait donné fidèlement au Seigneur avec un cœur plein d’amour.
ii Un nouveau pasteur en ville a pris l’autobus un jour, et quand il a payé le chauffeur, celui-ci lui a remis 10 cents de trop en change. Le pasteur s’est aperçu, et se demandait si cela valait la peine d’aller lui remettre. « C’est si peu! », il s’est dit. Mais quand il allait descendre de l’autobus il a remis le 10 cents au chauffeur, en disant : « Vous m’aviez donné trop de monnaie ». Le chauffeur lui a dit : « Vous êtes le nouveau pasteur de telle église, n’est-ce pas? Dernièrement je me disait que je voulais commencer à aller à une église, sans savoir laquelle. Je vous ai donné trop de change exprès, pour savoir qu’est-ce que vous feriez ! ».
6) "Caleb" (No. 14:24) veut dire "chien". Ça n’a pas l’air exactement d’un compliment, à moins que ce soit en pensant à la fidélité d’un bon chien. On dit qu’aucun chien n’a jamais suivi son maître avec autant de fidélité que la manière dont Caleb a suivi son Dieu quand tous l’abandonnaient.

III. Parce que nous aurons des comptes à rendre au Seigneur v. 46-51
1) Parce qu’il y a des récompenses v.46-47
i Le Seigneur voit ce que nous faisons, grand ou petit.
ii Le Seigneur est juste et ne manquera pas de récompenser dans cette vie, et la prochaine, la fidélité des siens.
2) Parce qu’il y a un châtiment v.48-51
i Oui, nous aurons tous des comptes à rendre.
ii Nous devrons tous répondre pour ce que nous faisons dans notre vie. En 2 Co. 5:10, nous lisons: “Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait ”.
3) Pensons-nous à notre avenir? Nous avons la tendance à faire cela du côté financier, et même en ce qui concerne notre santé. Mais, pensons-nous à notre rencontre devant le tribunal de Christ? Avons-nous hâte d’entendre la voix du Crucifié qui dit: “C’est bien, bon et fidèle serviteur ”?

Soyons fidèles! Nous ne savons pas jusqu’à quand nous aurons à être fidèles : combien de temps nous aurons à endurer; combien de temps nous aurons l’opportunité de servir le Seigneur. Soyons fidèles! Parce que nous avons la responsabilité de l’être. Le Seigneur compte sur nous. Soyons fidèles! Nous aurons des comptes à rendre au Seigneur à la fin. Désirons ardemment entendre les paroles de la bouche du Seigneur, qui dira: "C’est bien, bon et fidèle serviteur : tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ”.

Sermon sur Matthieu 23:1-12

LE DANGER DE SUIVRE

DE MAUVAIS EXEMPLES


MATTHIEU 23:1-12

Ici Jésus s’attaque de front aux pharisiens. Ces gens que Jésus condamnait étaient impliqués dans des activités religieuses pour d’être approuvés par les hommes, plutôt que d’être motivés par un désire d’aider les autres et glorifier Dieu. Pour attirer l’attention sur leur religiosité, ils portaient des phylactères. Ces phylactères étaient des petites boîtes qui contenaient des textes de la loi de Dieu. Ils les portaient autour de leurs poignets ou sur une bande sur leur front. Si bien la pratique avait peut-être une origine louable, les leaders d’Israël l’avaient pervertie en utilisant cette coutume pour impressionner les autres de leur orthodoxie. Ils avaient une propre justice, mais il leur manquait le vrai dévouement que ces symboles représentaient.
Dans la vie, nous rencontrons parfois des gens qui paraissent beaucoup meilleurs que ce qu’ils sont en réalité. Même dans l’église nous aurons cette difficulté. Nous pouvons voir tant d’exemples des personnes qui parlent bien, qui professent de beaux sentiments, mais qui ont très peu à l’intérieur: ils n’agissent pas, ne vivent pas, selon ce qu’ils professent. Pire encore, si nous examinons nos propres coeurs, nous risquons de retrouver trop souvent la même chose. Jésus nous met en garde contre ces risques dans ce passage :

I. Exiger plus de ce qu’on soit prêt à faire soi-même (v.1-4)
1. Les pharisiens dictaient une spiritualité qu’eux, ils n’avaient pas
2. Ils étaient sévères dans leurs critiques
3. Il y a des gens qui s’opposent au christianisme, qui ne sont pas autant contre Jésus-Christ que contre l’hypocrisie. Ils ne se rendent pas compte que personne n'était aussi opposé à l’hypocrisie comme Christ Lui-même. Quelquefois on entend des moqueurs qui disent : « L’église est pleine d’hypocrites! ». Nous ne devons pas réagir d’une manière irréfléchie en poussant leurs affirmations de côté – parce qu’ils ont peut-être raison. Combien souvent est-ce que de nos lèvres nous avons exprimé un message quand au fond de notre cœur, nous pensions autre chose? Combien souvent avons-nous condamné des choses que nous faisions nous-mêmes?
4. C’est bien facile pour nous de voir comment les autres devraient être
5. Nous avons plus de difficulté à nous rendre compte des améliorations que nous avons besoin de faire dans nos propres vies.

II. Mettre plus d’importance dans sa réputation que dans sa réalité (v.5)
1. Ils font des œuvres quand ils sont certains qu’on les voit faire. (Mt. 6 :2, 5, 16)
2. Beaucoup de ce que nous faisons, est-ce que ça vaudrait la peine de faire si personne ne savait que nous le faisions?
3. L’image que les gens ont de nous, semble très importante. Un politicien qui veut que les gens le voient comme « un homme du peuple » se fait photographier en bottes de travail. - Une chrétienne avait toujours l’aire joyeuse. Elle en était même impressionnante. Un jour, quelqu’un l’a surpris en train de pleurer à chaudes larmes. Elle a imploré la personne de ne pas le dire à personne : elle ne voulait pas gâcher son image!
4. Travailler pour créer une image de soi peut devenir un fardeau. Tu n’es pas libre d’être toi-même. C’est dur de projeter une image de patience et gentillesse quand tu brûles d’irritation constante. La solution, ce n’est pas de commencer à te montrer irritable, mais plutôt de demander au Seigneur de changer ton attitude. Il le fera!


III. Chercher l’honneur de la part des gens (v.6-12)
1. Leur but dans la vie était que les gens leur montre des signes de respect: les premières places, se faire saluer, appelés « maîtres », etc.
2. C’est normal de vouloir être respecté. C’est pour cela qu’il est important que nous nous respections les uns les autres
3. Ce qui est dangereux, c’est la recherche de ce respect. Trop souvent, cette recherche nous empêche de rechercher l’approbation de Dieu.

IV. Démontrer un grand amour pour Dieu, mais ne pas aimer son prochain
1. Les pharisiens voulaient être vus comme étant des personnes qui aimaient Dieu, mais ils étaient si étroits dans leurs cœurs qu’ils étaient sévères et sans amour pour leur prochain. Cela démontrait que leur amour pour Dieu n’était pas réel.
2. Il y a des chrétiens comme ça, malheureusement. Par exemple certaines églises mettent sur leur pancarte en avant tellement de noms et de conditions, qui démontrent plutôt une exclusivité. Il y a, par exemple, des églises qui mettent sur leur pancarte : « Église Baptiste Fondamentaliste, Prémilénariste, Prétribulationiste, Non-Œcuménique, Non-Charismatique, etc. etc. » - on finit par savoir tout ce qu’ils sont contre, mais on ne se sent pas reçu très chaleureusement! Ils sont fiers de ce qu’ils ne sont pas! Fiers de leur exclusivité!
3. Certaines de ce genre d’église semblent être en compétition pour savoir laquelle sera plus stricte, plus exclusive.
4. Mais quand on y entre, ou on commence à les connaître, on ressent qu’il n’y a aucun amour. Dieu n’y est pas!!! Lui aussi ilen est exclu.

V. Annoncer une profession, mais vivre contrairement
1. Pouvez-vous imaginer une compagnie de terrassement, basée dans un édifice dont la cour faisait dur? J’imagine que vous n’auriez pas beaucoup de confiance pour les demander de venir arranger votre cour!
2. Les gens autour veulent voir un christianisme qui change quelque chose. S’ils trouvent que ça n’apporte pas beaucoup de joie, de paix, d’amour, à ta vie, ils ne seront pas plus impressionnés par l’évangile que tu annonces que les gens du temps de Jésus n’étaient attirés par les pharisiens.

C’est donc une question que chacun de nous comme chrétiens devons nous poser : « Qu’est-ce que je recherche, vraiment, dans ma vie? Est-ce le respect des gens? Ou est-ce la gloire de Dieu et le bien des autres »? Et si nous désirons que les gens nous respectent, sommes-nous prêts à accorder ce respect à d’autres? Sommes-nous prêts à sacrifier notre renommé afin que d’autres puissent l’avoir? C’est bien l’attitude que Dieu recherche en nous.

samedi 24 octobre 2009

Quelques nouvelles:

Ce dimanche, c'est le dernier dimanche pour apporter les boîtes pour "Opération Enfant Noël". Des boîtes peuvent être apportées, toutefois, jusqu'à jeudi. Nous partons tôt le vendredi matin, et allons livrer les boîtes à Roberval.

Le 13 décembre, nous fêtons le 35ième anniversaire de l'église.

Sermon sur Matthieu 22:1-14

Mieux vaut tard que jamais! Voici le sermon de dimanche le 18 octobre.

UNE INVITATION GÉNÉREUSE

UNE INVITATION REJETÉE

MATTHIEU 22:1-14

Une invitation ça ne se refuse pas, n’est-ce pas? Bien, ça ne se passe pas toujours comme ça.
Imagine que le Premier Ministre, ou la Gouverneure Générale t’envoyait une invitation au mariage de son fils… et en plus, incluait un billet d’avion et un habit à porter pour le mariage, fait sur mesure; en autres mots, tous dépenses payés. Accepterais-tu l’invitation?
Jésus a raconté l’histoire d’une invitation royale, dans le but de nous montrer ce que Dieu veut nous offrir.

Lecture: Matthieu 22:1-14

Le Royaume de Dieu ici est semblable à: un roi. Notre travail dans cette étude, c’est d’examiner et répondre à la question: qu’est-ce que le roi fait? Et cela nous donnera une idée de qu’est-ce que le Royaume des Cieux.

Le roi:
1) prépare des noces pour son fils v.2
2) il appelle les premiers invités v.3 (Ro. 1:16-17)
3) il punit les premiers invités v. 7 (Actes. 28:25-28)
4) il invite, appelle, une autre sorte de personnes v. 9-10; il ne se base pas sur leurs oeuvres - "méchants et bons" (Ro. 11:6)
5) il n’a qu’une condition: avoir les vêtements de noces v. 11 (Ro. 3:24-26; 4:4-5)
6) il en appelle beaucoup, mais il en choisit peu (relativement) v. 14 (voir le v. 10 "la salle des noces fut pleine de convives")

Dans ce passage nous pouvons faire ressortir six choses importantes en ce qui concerne ceux qui sont appelés au royaume:

I Tous, sans exception, sont sincèrement invités (les "beaucoup" dans le v. 14)
II Leur responsabilité personnelle ("ils ne voulurent pas venir" v.3)
III Ils sont sans excuse s’ils refusent ("Cet homme eut la bouche fermée" v. 12)
IV L’invitation est tendue et insistante vv.9-10
V L’invitation est acceptée par un grand nombre v.10
VI L’invitation est conditionnelle v.11-14

I. Tous sont invités avec une invitation complète et claire v. 14
1. Les juifs v.3
2. Les autres, les bons et les mauvais (pas basé sur leurs oeuvres) v. 9
3. Un effort spécial, avec zèle, pour aller les chercher v. 10
4. Toi aussi, tu es invité, et nous ferons un effort spécial pour te faire venir!
5. tout était préparé « j’ai préparé …»
6. C’était l’heure « voici »
7. Générosité de l’invitation
8. Il n’y avait pas d’excuse
9. L’invitation de Dieu est aussi franche et généreuse que ça. Elle nous invite à jouir de son royaume éternel, et à en jouir déjà maintenant. (2 Co. 6:2; Hé. 3:7-8).
10. Les dépenses ont déjà été payées, puisque Jésus-Christ a payé la dette du péché à la croix. Il vit, et tout a été fait pour que tu puisses entrer dans une relation vivante avec Dieu.
11. Pourquoi, donc, ne pas venir à Lui maintenant, et lui demander qu’il te sauve? Ce serait ta manière d’accepter son invitation.

II. Responsabilité personnelle pour le refus v. 3
1. Les premiers invités étaient sûrement des hommes importants, des amis du roi: des contes, des princes, des nobles.
2. Ils n’ont pas porté attention à l’invitation. Bien des personnes de nos jours paraissent très religieux, très chrétiens, et ne s’inquiètent pas de l’invitation à se repentir de leurs péchés et croire en Jésus comme Sauveur:
a. Ce n’est pas important pour eux;
b. Ou ils pensent, « plus tard, peut-être. »
c. Ils ont d’autres intérêts.
3. Ils les ont outragés et les ont tués
a. Ils se sont opposés aux serviteurs de Dieu, se sont fâchés de l’invitation, au point de devenir violents.
b. Il y en a qui font ça de nos jours. Ils se sentent offensés de ce qu’on leur parle de l’évangile. Bien des évangélistes à travers le monde ont subi la prison, ou la mort, à travers tous les siècles.
4. Le roi met les indifférents et les violents dans la même catégorie: « pas dignes ». Et pour Dieu, le fait de ne pas s’inquiéter de son invitation est aussi pire que de s’attaquer à ses serviteurs.
5. Est-ce que je parle aujourd’hui à quelqu’un qui, jusqu’ici, ne s’est pas inquiété de l’invitation de Jésus, qui dit à tous: « Venez à moi » ?
6. Les juifs ont refusé volontairement "Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous" Luc. 19:14; Jn. 19:15; Mt. 27:25
7. Ils ont choisi leurs propres buts personnels au lieu de Christ v. 4-5
8. Leur méchanceté est allé au point de s’attaquer à ceux qui les invitaient v. 6 (ce qui démontre ce qu’il y a dans les coeurs)
9. Ils ont été punis à cause de leur rejet et leur rébellion volontaire v. 7 (l’an 70 a.d.. - destruction de Jérusalem)
10. Si tu refuses, ce n’est pas la faute de personne d’autre – seulement la tienne.

Note: Faisons attention de ne pas blâmer les juifs en général. Dans le Nouveau Testament il parle des "juifs" quand il s’agit de ceux qui se sont opposé à Christ. N’oublions pas qu’avant la fin du siècle, il y avait possiblement deux millions de juifs qui suivaient le Seigneur Jésus-Christ. De toute façon, les premiers croyants étaient des juifs, et les apôtres aussi l’étaient.

III. Sans excuse "Cet homme eut la bouche fermée" v. 12
1. Vêtement de noces: habillés de la justice de Christ et non pas de la nôtre Ap. 3:18
2. C’est exigé (Il a le droit d’exiger ce qu’il veut)
3. Pourvu gratuitement (2 Co. 5:21; Éph. 2:8,9)
4. Dans ces conditions il ne peut pas avoir d’excuse quelconque "toute bouche sera fermée" (Ro. 3:19)

IV. L’invitation est tendue et insistante v. 9-10
1. Dans notre histoire, le roi ne se laisse pas décourager par le rejet de ces grands personnages. Il dit: « Allez chercher tout le monde, les bons et les méchants! »
2. Dieu fait la même chose. Il invite tout le monde. Jn. 3:16; Jn. 6:37
3. Tu penses peut-être que Dieu ne peut pas te recevoir. Tu as une méchanceté cachée dans ta vie qui te rend indigne. Alors, Jésus-Christ est mort déjà pour cette même méchanceté dont tu es coupable. 1 Jn. 1:7,9. Tu es invité.
4. La seule chose qui peut te rendre indigne n’est pas ton péché, mais ton rejet de l’invitation de Jésus.

V. L’invitation n’est pas sans réussite : elle est acceptée v. 10
1. Dans l’histoire, un grand nombre a accepté l’invitation. « La salle de noces fut pleine de convives ».
2. Dans le livre de l’Apocalypse nous lisons au sujet des millions qui seront dans le ciel pour avoir accepté le don de Dieu. Seras-tu parmi eux? Es-tu un de ceux qui a la paix intérieure parce que l’Esprit de Dieu a pris possession de leurs vies?
3. Tu peux accepter cette invitation et tu feras partie de la famille de Dieu. Que tu sois jeune ou vieux, religieux ou non pratiquant, bon ou méchant, c’est pour toi. Jean 1:12; Jean 6:37. Accepte l’invitation maintenant!

VI. L’invitation est conditionnelle vv. 11-14
1. Nous n’avons pas dit que l’invitation était inconditionnelle. Il fallait porter l’habit de noces. Tu ne peux pas y aller, habillé dans tes guenilles.
2. Dieu non plus ne peut t’accepter dans les guenilles de ta propre justice És. 64:6.
3. Ton « habit de noces » dans lequel tu dois apparaître dans la présence de Dieu ne consiste pas en tes bonnes oeuvres. (Éph. 2:8,9)
4. Tu peux te présenter à Dieu avec une seule chose: le fait que Jésus est mort pour tes péchés. Tu n’as qu’à dire:
« Seigneur, je n’ai aucune justice à moi pour être sauvé. J’ai seulement en ma faveur le fait que Jésus est mort pour mes péchés et qu’il m’attribue sa justice parfaite." (2 Co. 5:20)

Cher ami, que feras-tu avec Christ? Il t’invite librement à son Royaume, et il a pourvu tout ce dont tu as besoin pour venir à lui. Si tu le rejettes, tu es sans excuse. Il te dira, dans le jugement: "J’avais promis que tout ceux qui viennent à mi, je ne les jetterai pas dehors " (Jn. 6:37). Pourquoi ne viens-tu pas à lui?
En acceptant cette invitation, tu seras sauvé, tu auras une nouvelle relation avec Dieu, tu auras déjà la vie éternelle. Tu pourras être certain que tu iras au ciel quand tu meurs. Ne veux-tu pas répondre à l’invitation de Jésus maintenant même ?

mardi 13 octobre 2009

Sermon pour l'Action de Grâces

Cette semaine nous avons laissé de côté notre série dans l'Évangile de Matthieu pour donner un message spécial pour l'Action de Grâces. Le voici

La Volonté de Dieu :

Rendre grâces en toute chose

Savez-vous quelle est la volonté de Dieu pour votre vie? On pourrait trouver la réponse dans Michée 6 :8. Nous pouvons trouver un autre aspect de la réponse, pourtant, dans le texte : ‘Rendez grâces en toutes choses, car c’est la volonté de Dieu…’ (1 Ts. 5 :18).

Quel caractéristique d’une personne révèle mieux son état spirituel? On pourrait avoir bien des réponses. Mais je crois qu’un des principaux, c’est la reconnaissance envers Dieu.

Pourquoi il est bon d’offrir des actions de grâces au Seigneur

I. Cela nous fait apprécier ce que nous avons
Lorsque tu mangeras et te rassasieras, tu béniras l’Éternel ton Dieu pour le bon pays qu’il t’a donné.’ (Dt. 8 :10)
Les yeux de tous espèrent en toi, et tu leur donne la nourriture en son temps. Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.’ Ps 145 :15-16
La reconnaissance est une qualité qui devrait marquer la vie de quelqu’un qui suit Jésus-Christ. La courtoisie normale requiert qu’on dise ‘Merci’ quand quelqu’un nous fait une faveur ou nous rend un service, mais le croyant qui connaît la volonté de Dieu doit être motivé à cultiver cette qualité en tout temps.
Quelque fois des êtres humains démontrent très peu de reconnaissance. Une femme offre une pomme à un petit garçon. Quand il ne dit pas merci, sa mère le reprend. Alors, d’une manière insolente, il lance la pomme à sa voisine en disant : ‘Enlève donc la pelure!’ Malheureusement, même les chrétiens peuvent démontrer cette attitude envers Dieu.
Si on prend un bol rempli de sable qui contient des particules de fer, et on commence à chercher là-dedans pour les particules de fer avec les doigts, on y trouverait très peu. Mais si on prend un amant et on la passe sur la surface, tous ces petits morceaux invisibles de métal y seront attirés par l’énergie électrique
Le cœur non reconnaissant, comme les doits maladroits dans le sable, découvre très peu des bénédictions de Dieu; mais une vie qui est vraiment ouverte au Seigneur passera à travers la journée comme un amant, trouvant des bénédictions à chaque heure. L’apôtre Paul se rendait compte que la bonté continuelle de Dieu devrait attirer notre louange, et c’es pour cela qu’il a dit : ‘Rendez continuellement grâces à Dieu le Père pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ’ (Éph. 5 :20).

II. Cela fait reconnaître qui est Dieu et d’où vient tout
Psaumes 100 :4 ‘Entrez dans ses portes avec des louanges … car l’Éternel est bon’ (Semeur : ‘avec reconnaissance’; la bible en espagnol dit ‘avec gratitude’).
C’est quand nous reconnaissons qui est Dieu que nous pouvons vivre pour Lui.
C’est quand nous reconnaissons qui est Dieu que nous pouvons avoir confiance en Lui.


III. Cela est juste
Rendez grâces au Père, qui vous a rendu capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière’ (Colossiens 1 :12)
Et soyez reconnaissants’ (Col. 3 :15)
Il semblerait qu’une des choses qui irrite le plus le Seigneur, c’est le manque de reconnaissance, le fait de ne pas lui rendre grâces, de prendre ses bénédictions pour acquis.
Voir les 10 lépreux - Luc 17 :11-19
Jésus, se rendant à Jérusalem, passait entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance, ils élevèrent la voix et dirent : Maître, aie pitié de nous ! Dès qu’il les eut vus, il leur dit : Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent guéris. L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix. Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui renduit grâces. C’était un Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ? Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu ? Puis il lui dit : Lève-toi, va ; ta foi t’a sauvé.

Dans le livre de Nombres, nous trouvons les murmures du peuple d’Israël, et la colère de Dieu face à ces murmures.

IV. Cela nous aide à reconnaître à qui tout appartient
a. Psaume 100 – ‘nous sommes le peuple de son pâturage
b. Aussi à qui nous appartenons!
c. Ça nous pousse aussi à être généreux. De toute façon, ce n'est pas à nous à garder!

V. Le rappel des bienfaits de Dieu aide notre foi quand nous prions – Phil 4 :6

Paul et Silas ont reconnu le puissant effet d’aller au dessus de leurs circonstances dans la louange à Dieu (Actes 16).

Mais quelque fois on pense que nos circonstances ne sont vraiment pas appropriées pour louer Dieu.
Pensez donc à Paul et Silas, Une seule de leurs difficultés serait suffisante pour gâcher la plus belle journée.
Imagine la frustration de voir comment des profiteurs utilisent une fille affligée par un démon pour en faire un spectacle.
Imaginez l’angoisse de faire face à une foule en colère et des juges furieux.
Imaginez ce que ce serait de vous faire fouettés et mis en prison
Imaginez ce que ce serait de faire mettre vos pieds dans des ceps pour ne pas pouvoir bouger, sinon rester couché et assis à terre,
Qu’est-ce qu’ils ont fait? Ils ont loué Dieu!!!! J’imagine que Paul a dit : Hé, Silas! Te rappelles-tu du numéro 156? Donne-moi donc la note, on commence!’ Et ils ont commencé à chanter les louanges à Dieu.
Nous aussi nous pouvons nous élever au-dessus des circonstances décourageantes en comptant sur le Saint-Esprit. Et la meilleur manière de faire cela c’est de louer Dieu, par la foi.

Un étudiant universitaire aux États-Unis a décidé un été qu’il gagnerait de l’argent pour sa tuition en vendant des Bibles de porte à porte. Il a commencé au foyer du président de l’université. La femme du président est venu à la porte et a expliqué gentiment qu’ils n’avaient pas besoin d’autres livres. Quand l’étudiant a commencé à partir en boitant, la femme a appelé : ‘Oh! Je regret! Je ne m’étais pas rendu compte que tu étais handicapé.’ Quand l’étudiant a viré de bord, elle s’est rendue compte qu’elle l’avait offensé. Elle a dit très vite : ‘Je voulais seulement exprimer mon admiration. Mais votre handicap doit sûrement couleurer ta vie?’ L’étudiant a dit, ‘Oui, c’est vrai, mais grâces à Dieu, je peux choisir la couleur’. C’est justement ce que Paul et Silas ont fait, ils ont choisi la couleur. Comme l’étudiant, leur habilité de rendre grâces à Dieu les a rendu vainqueurs sur leur difficulté.

Alors, de quelle couleur est ta vie? De quelle couleur est ta relation avec Dieu? A-t-elle la couleur de la reconnaissance? En autre mots, as-tu une vie riche et pleine de sens?

lundi 5 octobre 2009

Sermon sur Matthieu 21:28-46

QUI EST EN TRAIN DE SERVIR?

MATTHIEU 21:28-46


Ce sermon est double, une méditation sur chacune de deux paraboles qui nous donnent semsiblement le même message (deux pour le prix d'un!)
Parabole des deux fils; Parabole des méchants ouvriers.

Première parabole:

L’homme: a des droits de donner des ordres. Il demande un service.
Les deux fils: ont la responsabilité d’obéir
Ont la responsabilité de servir
Premier fils: rebelle, il refuse de servir
Il se repent, et finit par servir.
Deuxième fils: Il se soumet: il accepte de servir, mais il ne fait pas ce qui lui a été demandé. Il fait seulement promettre, sans agir.

I. Nous avons l’obligation de servir.
1. Le Seigneur, de même que ce père de famille, a le droit de nous donner des ordres.
2. Nous, de même que ces fils, avons l’obligation d’obéir et de servir
3. Le service chrétien n’est pas une “option” chrétienne. Ça fait partie intégrale du christianisme, de même que faire partie d’une famille inclut le fait de partager les responsabilités familières et d’y prendre part.
4. Si tu te dis chrétien, mais tu ne fais rien pour servir le Seigneur, tu devrais réexaminer ta profession.

II. Ce n’est pas l’obéissance en apparence qui est recherchée.
1. Jésus s’adresse à des gens qui sont apparemment obéissants à Dieu: ils avaient une vie extérieure qui semblait propre
2. Il y avait aussi les rejetés de la société : les publicains et les prostituées, qui étaient considérés comme n’ayant aucune possibilité devant Dieu.
3. Les “apparemment bons” ont refusé de se repentir et de répondre à l’appel de Jésus.
4. Les “méchants” se sont repentis en grand nombre, et sont venus au Fils de Dieu.
5. Ne te confie pas dans ta profession de piété: examine plutôt ta vie intérieure, pour voir si tu marches vraiment avec le Seigneur, en humilité et amour.

III. Une rébellion initiale peut être pardonnée s’il y a repentance après.
1. Il ne faut pas penser que parce que quelqu’un a été rebelle au Seigneur et a vécu mal, qu’il n’y a plus de possibilité pour lui.
2. Quelquefois les “pieux” qui au fond n’obéissent pas au Seigneur sont les premiers à rejeter ceux-là. Ils ne partagent pas le cœur du Seigneur. Ce qui les intéresse est leur propre apparence.
3. Nous devons faire attention de ne pas rejeter ceux que le Seigneur est prêt à recevoir. Ce serait rejeter le Seigneur lui-même.
4. Tu dois faire attention aussi de ne pas te rejeter toi-même. Si le Seigneur t’appelle à venir à Lui, ou à le servir, c’est parce que Celui qui connaît les cœurs est prêt à te recevoir. Ta vie passée ne compte pas: elle a été effacée à la croix.


IV. Ce sont les actions et non pas les paroles qui indiquent la vraie obéissance.
1. Quelquefois nous prenons de bonnes résolutions, et nous nous sentons très sincères. Nous prenons l’engagement verbal de servir le Seigneur.
2. Un tel engagement est bon et nécessaire.
3. Le danger c’est de se sentir satisfaits d’avoir pris et exprimé l’engagement.
4. Une des raisons, quelquefois, c’est que les croyants autour expriment tellement de satisfaction pour l’engagement qu’on a verbalisé, qu’on commence à confondre les paroles pour l’action. (Attention : c’est bien d’encourager quelqu’un qui prend un engagement quelconque. Il ne faut pas être froid non plus!)
5. Ce que Dieu cherche en nous, ce sont les vraies actions. Ni les bons sentiments, ni les bonnes paroles, ne peuvent prendre la place des actions d’obéissance. Ce sont ces actions qui expriment ce qu’il y a vraiment dans notre cœur.


Deuxième parabole:

L’homme:
Il est le propriétaire de la plantation, et aussi père de famille.
Ouvriers:
Ils font le travail pour donner les fruits au propriétaire. Mais ils décident de se rebeller et garder les fruits de la terre du propriétaire pour eux-mêmes, et ils le font avec violence.
Les serviteurs:
Envoyés pour recevoir le produit de la vigne. Les vignerons les frappent et les tuent.
Le fils:
Envoyé par le propriétaire, dans l’espoir de recevoir le respect et la soumission: ils le tuent, lui aussi.
D’autres vignerons:
Ceux qui reçoivent la responsabilité de la plantation au lieu des premiers.
.

Dans Matthieu 21:33-46, Jésus nous montre que toute personne est appelée à reconnaître la souveraineté de Jésus-Christ, Fils de Dieu.

I. Premièrement, le fait d’avoir reçu une charge de la part du Seigneur ne signifie pas que tu es un serviteur fidèle au Seigneur, accepté par Lui.
1. Saül a reçu la charge d’être roi d’Israël, mais il a été rejeté par le Seigneur à la fin.
2. Israël a reçu la charge d’être un témoignage de la Loi de Dieu dans le monde, mais ce peuple a fini aussi par être rejeté par le Seigneur.
3. Ils ont été rejetés parce qu’ils ont rejeté ceux que le Seigneur leur avait envoyés.
4. Même si tu as reçu un rôle, une responsabilité, de la part du Seigneur, pour le servir d’une manière ou d’une autre, cela ne garantie pas ton avenir avec Lui. Dieu a même donné des rôles à des esprits malins dans le passé.

II. En deuxième lieu, Dieu n’est pas limité pour recevoir la gloire qui lui est due: si tu ne lui donnes pas, toi, un autre le fera. (Dans Apocalypse 2, le Seigneur menace d’enlever la lampe d’Éphèse).
1. Nous pouvons faire l’erreur de penser que nous sommes le seul recours de Dieu. C’est ce qui est arrivé à Israël.
2. C’était spécialement le cas des religieux en Israël.
3. Même si nous étions la seule église évangélique dans la ville, Dieu ne serait pas obligé envers nous, et ne dépendrait pas de nous. Parce qu’il peut susciter une autre église évangélique.

III. Il se peut que ce soient les personnes que tu méprises le plus qui seront acceptées par le Seigneur à ta place.
1. Le fait de ne pas appartenir au Seigneur maintenant n’exclut pas la possibilité qu’ils se repentent et soient reçus par Lui.
2. En effet, cela a déjà eu lieu dans bien des cas. Ceux qui étaient considérés comme étant les rebuts de la société sont devenus des membres productifs des églises, et,
3. plus important encore, des héritiers du Royaume de Dieu.
4. Peut-être que nous devrons considérer de nouveau la manière dont nous voyons les autres. Ne méprisons pas ceux que le Seigneur est prêt à recevoir!
5. Soyons certains que nous-mêmes nous nous soyons repentis, et que nous soyons en train de vivre cette vie de repentance.

Jésus ne veut donc pas que nous nous reposions sur notre service passé, ni sur ce que le Seigneur a fait pour nous élever jusqu’ici. Il nous appelle à examiner notre vraie relation avec Lui : Est-ce que ce que nous faisons, c’est pour Lui ou pour nous ? Croyons-nous que nous sommes sauvés parce que nous sommes évangéliques, ou parce qu’Il s’est donné pour nous et nous nous sommes vraiment et sincèrement repentis ? Je n’ai jamais de problème qu’une personne remette en question son salut. Parce que dans ce temps-là il n’a que venir aux pieds du Seigneur et s’assurer d’être un enfant de Dieu.

mardi 29 septembre 2009

Sermon sur Matthieu 20:17-28

CELUI QUI VOUDRAIT

ÊTRE GRAND

MATTHIEU 20:17-28

Tout le monde aspire, au fond, à être grand. Les enfants veulent devenir « grand », les enfants se mesurent pour savoir s’ils grandissent physiquement, les adolescents veulent être admirés par leurs paires, et les adultes rêvent à être reconnus comme des « grands » dans quelque chose. Une des raisons pour le racisme et le sexisme et la xénophobie, etc., c’est que cela donne à des personnes d’être « plus grands » que quelqu’un d’autre. Oui, tout le monde veut être grand. Malheureusement, ce ne sont pas tous qui se préoccupent d’être grands dans le Royaume de Dieu! Là, soit qu’ils sont satisfaits de ne pas en faire partie, ou, s’ils en font partie, ils sont satisfaits d’y être bien ordinaires!
Mais il y a des croyants qui aspirent à la grandeur qui compte réellement. Qui aspirent à la grandeur dans le Royaume de Dieu.
Ce n’est pas mal de désirer des positions glorieuses dans le règne de Dieu. Cela peut être une saine ambition. Celui qui dit: "Je serai satisfait d’un petit coin reculé dans le ciel " n’a pas compris grand chose.
Ce passage nous donne le secret de la grandeur dans le règne de Dieu. Jésus même nous a donné le modèle pour cela dans sa vie.
De quoi dépend la grandeur dans le royaume de Dieu?

I. SOUFFRIR ET MOURIR AVEC LE SEIGNEUR v.22 (17-19)
1. Pour nous, pourtant, la souffrance signifie la défaite; celui qui souffre est un « loser ».
2. La souffrance est liée à la gloire Ro. 8:.17, 18.
3. Comment vois-tu la souffrance? Quand tu as mal, physiquement ou émotionnellement, est-ce que tu vois cela comme une défaite?
4. Jésus venait d’expliquer comment il devrait souffrir (17-19). Il dirait à un autre moment, que « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître ».
5. Si on veut être élevé avec le Seigneur, il faut être avec Lui! Être avec Lui, ça veut dire souffrir avec Lui.

II. LA GRÂCE SOUVERAINE DE DIEU v.23
1. Il faut reconnaître la main de Dieu dans l’élévation d’une personne.
2. Il faut reconnaître que cela ne sera pas toujours selon notre manière de ver les choses.
3. Il faut permettre à un roi de favoriser qui il veut, selon ses propres critères! Ce n’est pas à nous de nous avancer, ou à lui dire qu’il a l’obligation de nous mettre en avant.
4. Une personne qui semble être en avant en tout, au dessus de tous quant à sa relation avec Dieu, et son service, bien … cela se verra sans l’éternité. (Il se peut bien que ce soit vrai!!!)

III. L’HUMILITÉ v.27
1. Celui qui veut s’élever s’oppose à Dieu et fait le même jeu que Satan, et Adam et Ève. C’est dangereux.
2. Si c’est Dieu qui élève une personne, tu ne peux pas t’y opposer, en t’opposant à Dieu, et espérer être élevé par Dieu à ton tour.
3. Le mieux, c’est chercher à faire sa volonté.
4. C’est étonnant combien de bien tu peux accomplir, à condition que cela ne te fasse rien qui obtient le crédit.

IV. ÊTRE SERVITEUR DE TOUS v.26
1. Dieu ne considère pas la grandeur comme étant quelque chose qui doit satisfaire des buts égoïstes.
2. Dieu ne voit pas la grandeur comme étant une opportunité de recevoir, mais pour pouvoir donner plus, pour pouvoir mieux servir.
3. Ton désir, ton ambition de gloire, est-ce pour pouvoir mieux servir les autres?
4. L’étudiant de théologie qui est allé faire un travail d’été dans une église. Le pasteur lui a passé un balai. Il a dit : « Ce n’est pas ça mon appel! » Il avait mal compris son appel!
5. Et le service, est-ce pour être reconnu, ou vraiment pour servir? Dans le 18ième siècle, un pasteur en Allemagne, du nom de Jean Fréderic Oberlin, se trouvait en train de voyager à pied en campagne un hiver quand il a été attrapé par une sérieuse tempête de neige. Il s’est perdu dans la tempête, et craignait mourir gelé. Il s’est assis, désespéré, ne sachant pas dans quelle direction tourner. Juste à ce moment-là, un homme passait avec un wagon et a fait embarqué Oberlin, lui a passé des couvertures pour se réchauffer, et l’a conduit au prochain village, s’arrangeant que quelqu’un en prenne soin. Oberlin lui a demandé : « Dites-moi votre nom, pour que je puisse vous rappeler dans mes prières ». L’homme, ayant reconnu Oberlin, a demandé : « Vous êtes pasteur. Connaissez-vous le nom du bon samaritain? » « Non, » a répondu Oberlin, « ce n’est pas donné dans les Écritures. » « Alors, répliqua son bienfaiteur, « Jusqu’à ce que vous puissiez me dire son nom, s’il vous plaît permettez-moi de retenir le mien. »
6. Une chose est claire, et c’est que si tu veux être reconnu publiquement par Celui qui a été serviteur de tous, au point de mourir pour nous, alors tu as besoin d’être comme lui : un serviteur de tous.

Aspires-tu à être un grand dans le Royaume de Dieu? J’espère que oui. Parce que si cela n’est pas important pour toi, c’est que tu ne valorises pas le Royaume de Dieu. Seulement, tu dois aspirer à être un grand selon Dieu, et non pas selon le monde. Parce que c’est très différent.

lundi 21 septembre 2009

Sermon sur Matthieu 20:1-16

TRAVAIL ET LES RÉCOMPENSES

MATTHIEU 20:1-16

Y a-t-il quelqu’un ici qui voudrait recevoir de Dieu ce qu’il mérite? J’imagine que non! Et pourtant, bien trop souvent, on dit, ou on pense : « Je ne mérite pas ça! » en se plaignant de quelque chose.
Cette parabole nous parle du sujet difficile, ou au moins controversé, de travail, récompenses, et justice. Jésus nous montre que notre sens de justice est plutôt tordu, différent de la justice du Royaume des Cieux.

I. Un travail qu’il faut accomplir
1. La nécessité (Jn. 4:35-36; Mt. 9:35-36)
2. But de notre élection (Jn. 15:16; Éph. 2:10)
3. Notre responsabilité devant Dieu!
4. L’urgence – il faudrait commencer dès le début v.6
5. Q’est-ce que tu fais pour celui qui a tout fait pour toi?

II. Un salaire juste
1. "ET ayant convenu" v. 2. Dès le début, ils ont trouvé que le salaire était juste, et donc ils n’ont pas à se plaindre v. 13.
2. Non seulement nous avons le salut, mais en plus nous avons bien des récompenses promises (voir les 7 lettres aux églises dans Ap. 2 et 3)
3. Le Seigneur voit chaque petit service, chaque souffrance. Il t’a appelé à cela. (Actes 14:22)

III. Un salaire miséricordieux
1. Un homme a passé 50 ans à nier l’existence de Dieu. Il était fier de son athéisme intellectuel. Même, il a cherché à détourner d’autres personnes de leur foi. Il vivait pour ce monde, cherchant tous les plaisirs dont il pourrait jouir dans la vie, plusieurs de ces plaisirs étant assez douteux. Il devint malade, et sa santé se détériorait, Mais le pire qu’était sa santé, le plus endurcit il semblait être envers Dieu. Il n’y était pas intéressé! Mais un jour, un croyant l’a visité, pour lui parler encore une fois du Seigneur. À la surprise de tous, cet homme a prié avec le chrétien, a exprimé sa repentance et a mis sa foi en Jésus. Deux semaines plus tard, il est décédé. Il reniait le Seigneur pendant 50 ans, mais il a passé les deux dernières semaines de sa vie à l’aimer et se confier en Lui.. Mais à cause de sa foi il expérimentera pour l’éternité la présence de Dieu, sa gloire, son amour, sa majesté, et sa perfection. Quelques uns diraient que ce n’est pas juste! Mais d’après cette parabole que Jésus a raconté, il ne s’agit pas de la justice de Dieu, sinon de sa bonté, et sa grâce. (vv.11-15). Voudrais-tu recevoir seulement ce que la justice de Dieu t’accorde, sans sa grâce?
2. Il donne plus qu’on mérite
3. Il ne donne pas selon le nombre d’heures qu’on a travaillé, mais selon sa générosité Ro. 11:6
4. Il s’agit ici du salut par grâce pour tous (Éph. 2:8-9)
5. Il nous donne infiniment au delà de tout ce que nous pourrions demander ou penser (Éph. 2:20)
6. Personne ne reçoit moins de ce qu’il mérite. Bien des gens reçoivent plus.

Qui accusera Dieu d’injustice? Le Royaume de Dieu accomplit la justice - même la justice du monde - et en même temps il est généreux, agissant par grâce, conforme à la grâce de Dieu. Profitons de sa grâce, et communiquons sa grâce aux autres!

lundi 14 septembre 2009

Sermon sur Matthieu 19:16-30

QUELLE EST TA RICHESSE?

MATTHIEU 19:16-30

Engagement, Générosité, Abandon, et Foi. Ce sont les sujets de cette histoire. Jésus commence avec l’exemple d’un jeune riche. C’est une illustration qui nous fait sentir confortable, puisque la majorité de nous n’est pas riche – à nos yeux! Nous ne sommes pas millionnaires, nous n’avons pas de grandes possessions matérielles. Mais la vérité qui est traitée dans cette histoire n’est pas au sujet d’un jeune riche, mais d’un jeune esclave: un jeune qui ne pouvait pas ouvrir sa main, ni pour donner, ni pour recevoir... parce que les deux se font avec la même chose: la main ouverte. C’était un jeune qui ne croyait pas, au fond, que Dieu voulait son bien. Il n’avait pas de confiance dans le Seigneur. C’est un jeune qui rejetait quelque chose de grande valeur. Regardons les leçons qu’on peut apprendre avec ce récit.

I. LE DANGER DE S’ACCROCHER À SES CHOSES 19:21-22
1. Cela peut être un péché qui te laisse ouvert à bien des afflictions, mentales et physiques.
2. Il y a des gens qui meurent pour protéger leurs biens matériels, soit d’un feu, soit d’un voleur à main armée.
3. Des gens qui se sont suicidés parce qu’ils avaient perdu leur fortune.
4. En 1975 on a dérobé les coffres de sécurités d’une banque à Londres, récoltant plus de $7.000.000. Une femme qui s’est rendu compte qu’elle avait perdu des bijoux d’une valeur de $500.000, en était horrifiée. Elle a dit: « Tout ce que je possède était dans ce coffre de sécurité. Toute ma vie y était. » C’est triste, n’est-ce pas? Quel genre de vie avait-elle?
5. Pour bien des gens, même si leur trésor ne semble pas être si grand, ils s’y accrochent aussi fort. Cela peut être une petite quantité d’argent. Ça peut être une possession, des bijoux, un jouet; cela peut être la famille, ou même son amour propre. Mais ils perdent ce qu’il y a de plus important, dans le but d’obtenir, garder ou protéger ces choses-là.
6. Il y a bien des gens qui ne viennent pas à Jésus-Christ, parce qu’ils ont peur de perdre ces choses. D’autres, qui sont venus au Seigneur, se demandent maintenant pourquoi leur vie chrétienne est maintenant si platte: il n’y a ni joie, ni communion avec Dieu. C’est parce qu’ils restent accrochés à quelque chose.
7. On raconte que le Roi de la France a visité une fois le village de Sens, où il a entendu le clocher de l’église qu’il a beaucoup aimée. Alors il a commandé que ce soit amené à Paris. Tandis qu’on transportait le clocher, le son a perdu beaucoup de sa beauté. Quand le roi l’a appris, il a commandé immédiatement que le clocher soit renvoyé à son village et remis à sa place. Une fois là, il a recouvert son ton original, et sonnait comme avant. Pareil comme le clocher qui était inutile quand il n’était pas à sa place, ainsi le croyant est impotent et inefficace quand il est en dehors de la volonté de Dieu. Pour que le Seigneur t’utilise, tu dois être en communion avec Lui. Seulement en ce temps-là tu seras un outil de valeur entre ses mains – seulement ainsi le témoignage de ta vie aura un son attirant.

II. LA VOLONTÉ DE DIEU: UN ABANDON TOTAL 19:27
1. Il y a bien des personnes qui, pour servir le Seigneur, ont laissé tomber des opportunités de gagner quelque chose dans ce monde qui les aurait empêché de faire la volonté de Dieu. Aucun d’eux ne serait conscient d’avoir fait un sacrifice, parce qu’ils sont conscients d’avoir gagné beaucoup plus.
2. Une jeune femme chrétienne parle de comment elle a assisté à une réunion ou on parlait d’une vie complètement livrée au Seigneur, ce qui lui donnait le désir de vivre ainsi, mais en suite elle a pensé à ses possessions, sa famille, ses amitiés, et elle a senti quelle ne pouvait pas tout donner cela au Seigneur. Mais elle a passé une nuit blanche, et une voix lui passait par la tête, disant : « Laissant tout, ils ont suivi Jésus ». Finalement elle a cédé, et a donné sa vie au Seigneur.
3. As-tu abandonné ta vie au Seigneur? Est-ce que le Seigneur passe avant tout?
4. He. 12:1 implique que bien des choses qui peuvent sembler parfaitement légitimes et correctes en soi peuvent t’empêcher dans ta course pour le Seigneur.

III. LA FOI EST PRÊTE À TOUT RISQUER 19:27-29
1. La vraie foi en Christ inclut un abandon – l’abandon implique le risque. C’était un risque que le jeune homme riche n’était pas prêt à prendre.
2. Témoignage de Catherine Marshall: comme jeune fille, elle avait “fait une profession” mais sa vie était vide. Même comme adulte, sa vie chrétienne n’était pas plus que beaucoup d’activité dans l’église, mais peu de réalité dans son coeur. Jusqu’à ce qu’un jour, quand elle était malade de tuberculose, elle a donné à Dieu un cheque en blanc pour sa vie. Elle a dit: "À partir de maintenant je promets que je chercherai à faire tout ce que tu me dis pour le reste de ma vie, en autant que ce soit clair ce que tu veux de moi. Je suis faible, et souvent je voudrai faire marche arrière dans cette décision, mais Seigneur, il faudra que tu m’aides dans cela aussi". Elle dit: “C’est ainsi que je suis entrée dans une vie qui était vraiment vivre! ". Quand quelqu’un l’a demandé si ce n’était pas un risque terrible, elle a dit "Oui, ce le serait, si nous avions un Dieu qui désirait enlever notre joie au lieu de vouloir ajouter quelque chose à nos vies, si ce n’était un Dieu qui nous aime énormément et qui prend soin de nous". La réalité, c’est que la vraie foi nous fait savoir qu’il n’y a pas de risque!
3. Pourquoi avoir peur d’abandonner ta vie, tes plans et tous tes espoirs entre les mains de Dieu qui t’aime?

IV. DIEU N’EST JAMAIS EN DETTE ENVERS PERSONNE 19:21; 27-29
1. Si Dieu nous demande quelque chose, c’est ridicule d’avoir peur de ce que cela nous coûtera.
2. Une dame raconte comment quand elle était dans une réunion chrétienne elle disait dans son cœur : « O Seigneur, si seulement j’avais de l’argent, j’aimerais bien donner pour ton œuvre ». Elle a eu l’impression que le Seigneur lui disait: « Alors, qu’est-ce que tu as dans la main? » Et elle a regardé la seule monnaie de 5 sous qu’elle avait pour payer son passage en autobus pour retourner à la maison. Elle a résisté, mais finalement elle l’a mise dans l’offrande. Quand elle est sortie de l’église, quelqu’un a offert de la reconduire une bonne parti de son chemin en voiture. Quand elle est descendue de la voiture, une autre voiture s’est arrêtée: c’était un voisin qui offrait de la reconduire à la maison. Après cette leçon, la dame a commencé à donner ce qu’elle avait au Seigneur, et éventuellement elle a pu aider à soutenir plusieurs missionnaires dans des pays pauvres – tout à cause d’une leçon qu’elle a apprise avec une monnaie de 5 sous qu’elle avait sacrifiée pour obéir à son Sauveur.
3. Le Seigneur ne te demande pas ce que tu n’as pas. Ce qu’il demande de toi c’est ce que tu as dans la main. Il demande ta vie. Dieu ne sera jamais en dette avec toi. Nous pourrions raconter bien des histoires de comment le Seigneur est fidèle envers celui qui lui cède tout, et pourvoit à ses besoins.
4. Mais ce qui est plus important, c’est que les choses ne terminent pas avec notre décès. Les vraies récompenses viennent après, et cela dure pour l’éternité. Il se peut que tu meures pauvre et misérable – misérable dans le sens que tu aies souffert physiquement et que tu n’aies pas pu jouir des bonnes choses de cette terre. Mais quand tu voies cela à la lumière de l’éternité, tu diras : « je n’ai vraiment rien sacrifié! »

Comment est ta vie avec le Seigneur? Est-ce que tu lui a vraiment tout donné: ton temps, tes amitiés, tes biens, même s’ils semblent peu de chose; ton amour propre, tout? C’est le secret pour avoir la plénitude de la vie que le Seigneur veut que tu aies.
En plus, un jour nous partirons. Nous sommes ici temporairement. Le cantique que nous avons chanté, « Dois-je partir les mains vides? », nous parle, dans le troisième strophe, de « si je pouvais de la vie, recommencer le chemin… » ce que je ferais. Sûrement plusieurs parmi nous, si non tous, avons déjà eu des pensées comme cela. Mais la vérité c’est que nous ne pouvons pas retourner en arrière et recommencer notre vie. Mais rien ne nous empêche de vivre la vie comme dieu veut que nous le fassions maintenant. Parce que si nous ne faisons pas cela, ça veut dire que nous ne vivrions pas différemment même si nous avions l’occasion de recommencer.
Avec quoi te présenteras-tu devant Dieu? Avec le sang de Jésus qui t’a racheté, bien sûr, ou au moins je l’espère. Mais auras-tu quelque don à lui présenter aussi? Ou dois-tu partir les mains vides?

Dois-je partir les mains vides
Pour le séjour éternel
Et quitter ces lieux arides
Sans une âme pour le ciel?

Refrain :
Oui, faut-il que les mains vides,
Je rencontre mon Sauveur,
Pendant que des coeurs avides
Cherchent en vain le bonheur?

Jésus a sauvé mon âme,
De la mort je n’ai plus peur;
Mais ce que mon cœur réclame,
C’est un don pour mon Sauveur!
(Refrain)

Si je pouvais de la vie
Recommencer le chemin,
Je n’aurais plus qu’une envie:
Semer partout le bon grain!

(Refrain)

Pour vous aussi l’heure passe;
Oh! Pendant qu’il est temps,
Annoncez de Dieu la grâce
Aux cœurs contrits repentants.

Refrain :
Oui, faut-il que les mains vides,
Je rencontre mon Sauveur,
Pendant que des coeurs avides
Cherchent en vain le bonheur?

lundi 7 septembre 2009

Sermon sur Matthieu 19:13-15

Matthieu 19:13-15

Les Petits Enfants


« Alors on lui amena des petits enfants, afin qu’il leur impose les mains et prie pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui les ressemblent. Il leur imposa les mains, et il partit de là. » (Louis Segond)


« Peu après, des gens lui amenèrent des petits enfants pour qu’il leur impose les mains et prie pour eux. Les disciples leurs firent des reproches. Mais Jésus leur dit : Laissez donc ces petits enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent. Puis il leur imposa les mains et poursuivit son chemin. » (Le Semeur)

Les enfants sont le sujet que nous avons la tendance à traiter avec le plus de contradiction. D’un côté nous devenons très sentimentales en ce qui leur concerne, et les attribuons une pureté et une innocence exagérée. Nous proclamons leur importance et protestons notre amour pour eux. D’un autre côté, dans les décisions des adultes, les enfants passent bien trop souvent inaperçus, et les adultes se préoccupent de leurs propres droits et besoins au dépens de ceux des enfants. Trop souvent la raison pour un avortement, c’est que ce n’est pas le bon moment dans la vie des parents (ce n’est pas toujours la mère qui prend cette décision). Les enfants sont gardés continuellement par différentes personnes afin que les parents puissent suivre leur train de vie. Les enfants mangent de la nourriture inférieure tandis que les adultes satisfont leur palais plus sophistiqué. Les adultes mènent leur train de vie, exerçant leur « liberté », sans se préoccuper du fait qu’ils scandalisent les enfants. Dans les divorces les adultes se chicanent pour le partage des enfants sans se soucier de leur bien. Heureusement ce n’est pas toujours comme cela, mais ce l’est, bien trop souvent.
Jésus-Christ est le plus grand ami des enfants qu’il n’y ait jamais eu. Il valorisait les enfants comme étant des personnes de grande valeur. Dans son entrée triomphale à Jérusalem (Matthieu 21) il a accepté la louange des enfants, et à ceux qui les ont critiqué, il dira : De la bouche des tout petits et de celle des nourrissons, tu as tiré ta louange, » citant le Psaume 8 :3

Mais reconnaissons-nous notre responsabilité, devant Dieu, pour les enfants, et pas seulement les nôtres? Ce passage nous en donne un résumé intéressant.

Qu’est-ce qu’on doit faire avec les petits enfants?

1. Les amener à Jésus.
2. Prier pour eux.
3. Ne pas les empêcher.
4. Leur ressembler.

I. Nous sommes appelés à amener les enfants à Jésus
1. Cela ne veut pas dire les amener à une « décision » forcée
2. Il s’agit du principe de « viens et vois »
3. Il faut que nous soyons dans la présence de Jésus pour y présenter un autre
4. Un enfant peut connaître Jésus comme son Sauveur très jeune
5. L’évangélisation des enfants est une priorité pour Dieu, et doit en être une pour nous aussi.
II. Nous sommes appelés à prier pour les enfants
1. Cela nous fait bien mal quand nous entendons parler d’un enfant qui souffre. Quand nous apprenons d’un petit enfant qui est maltraité et battu. Chaque fois que je vois l’image de la petite Cédrica de Trois Rivières, cela me fait mal au cœur. Et pourtant il y en a des milliers de Cédricas. Et quand nous apprenons que des millions d’enfants dans le monde ont faim! Les enfants sont les premières victimes de nos guerres et de nos conflits. Ils sont les premières victimes de la plupart des décisions et des bêtises que nous faisons, les adultes. Nous devons donc prier pour les enfants – pour les enfants que nous connaissons, pour les enfants dont nous entendons parler, pour les enfants du monde.
2. suivant l’exemple de Jésus
3. dans leur présence et sans leur présence
4. l’imposition des mains est un geste humain qui montre pour qui on prie et qui démontre de l’intérêt personnel (Jésus a guéri des personnes à distance aussi facilement qu’en leur imposant les mains!).
5. La prière fervente du juste a une grande efficace
III. Nous devons éviter à tout prix d’empêcher les enfants de venir à Jésus
1. Notre mauvais exemple
2. Le fait de rendre les choses spirituelles désagréables pour eux
3. Ne jamais utiliser les choses spirituelles comme une punition! (différence entre punition et apprentissage).
4. Éviter à tout prix d’être une occasion de chute pour eux (Matthieu 18 :6)
5. Nous pouvons causer leur chute avec notre mauvais exemple, ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas. Mais aussi avec les choses que nous leur disons. Dire des choses comme : « « tu es un bon à rien » ou : « Tu ne pourras jamais faire grand-chose » ou : « Tu es stupide », etc., ce sont des choses que l’enfant finit par croire au plus profond de son être, et qu’à travers sa vie d’adulte il cherchera à accomplir, inconsciemment – à moins qu’il s’en rende compte un jour et qu’il n’apprenne à briser cette chaîne de mensonges. Mais ce sera difficile de changer l’habitude de toute une vie!
IV. Nous sommes appelés à ressembler aux enfants dans leur sincérité
1. Ce n’est pas que les enfants soient sans péché!
2. Les enfants ont une chose que les adultes ont besoin de rechercher : la sincérité sans gêne.
3. L’histoire des nouveaux vêtements de l’empereur
a) Les adultes avaient peur d’avoir l’air traître ou fou en reconnaissant qu’ils ne voyaient pas de vêtements
b) L’enfant a simplement dit ce qu’il constatait : L’empereur n’avait pas de vêtements!
4. Nous sommes appelés à être sincères devant Dieu, sans crainte et sans préjugés, comme cet enfant. (Jean 1 :47 « Voici un Israélite en qui il n’y a point de fraude. »

Les enfants ont donc une place de grande importance dans le plan de Dieu, non seulement parce qu’ils deviendront adulte un jour, mais pour ce qu’ils sont déjà. Ils ne sont pas la « génération future » - ils sont la génération d’aujourd’hui! Ils ne sont pas « l’église de demain » mais « l’église d’aujourd’hui »! Prenons-en soin, respectons-les, et protégeons-les.